Chapitre N°11 : Je suis L

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*Monde Réel, côté L*

    Les agents de la police entrèrent dans la chambre d'hôtel de L. Ils découvrirent en face d'eux, un garçon pieds nue à l'allure d'un... SDF ? Il avait un pantalon bleu gris, un pull blanc. Il avait les mains dans les poches et se tenait de façon à la fois très originale et complètement décalée. Mais le plus choquant était sa peau pâle et les cernes noirs de la taille d'un bateau qu'il avait sous les yeux. Il était vraiment maigre, trop d'ailleurs.

    Les agents de police étaient surpris mais aucune ne dit rien sur L. Enfin, personne n'osa.

    Le teint de L était encore plus cadavérique que lorsqu'il était dans le noir. Il avait les yeux noirs et creusés et les cheveux d'un brun extraordinaire mais totalement décoiffés.

- Je suis L.

Alors c'est lui. Pensa la Directeur de la police.
Ce n'est pas du tout comme ça que je l'imaginais. Pensa Matsuda.

    Le Directeur de la police sortit son badge de sa poche. Suivis par tous les autres.

- Sôichirô Yagami. Directeur de la police.
- Matsuda. Se présenta le plus jeune, brun, les cheveux un peu long, les traits féminins.
- Aizawa. Un homme brun, les cheveux en petit afro et la peau un peu plus foncée.
- Mogi. Dit le plus grand, brun lui aussi mais les cheveux courts.
- Ukita. Fini le dernier, le plus petit, brun avec un visage rond.
- Nous sommes désolés d'être en retard, et nous avons été tous les cinq...

    L leva sa main droite en forme de pistolet. Il la pointa devant lui et dit

- Pan !

    Les cinq agents furent surpris du geste de L.

- Ça ne va pas ou quoi ? Demanda Aizawa.
- Si j'étais Kira, à cette minute, vous ne seriez déjà plus de ce monde, Monsieur Yagami.

L se déplaça vers le fond de la pièce.

- Pour tuer quelqu'un, Kira a besoin de connaître son nom et son visage. Ces deux informations lui suffisent, vous devez le savoir. Alors ne donnez pas vos noms inutilement. Nos vies sont précieuses, préservons-les.
- Je savais qu'il avait besoin de connaître le visage pour tuer, mais j'ignorais qu'il lui fallait aussi le nom.
- Mais si, Matsuda. En l'absence de nom ou avec un nom erroné, les criminels dont les médias ont parlé et même les plus dangereux, ont échappé à la mort. Je vous en avais déjà parlé lors d'une réunion au bureau.
- Ne restons pas là à discuter debout. Venez par ici.
- D'accord. Fit Matsuda, hésitant.
- Je vous demanderai d'éteindre vos ordinateurs et téléphones portables et de les poser sur la table avant d'entrer.
- L ? Vous ne nous soupçonnez quand même pas de retransmettre cette conversation grâce à nos téléphones.
- Faites ce qu'il dit sans poser de questions.
- Ce n'est pas nouveau qu'il faille être prudent dans affaire. La question est, est-ce que l'on nous fait confiance ?

    Tous posèrent leur veste et appareils électroniques sur la table de bois. L alla s'asseoir sur le fauteuil le plus loin. Mais il s'assit bizarrement. Accroupi sur le fauteuil.

- Ça n'a rien à voir. C'est simplement que je n'aime pas être dérangé par une sonnerie de téléphone quand je parle. J'ai une consigne avant de commencer. Vous ne prendrez aucune note de ce que je vous dirai. Il ne faut en converser aucune trace écrite, vous devrez tout retenir de mémoire. Entrez et installez-vous, je vous en prie.
- D'accord.

    Ils allèrent tous s'asseoir aux différentes places libres du petit salon. L regarda tout le monde. Il se servit une tasse de thé et en but une gorgée. Le silence s'était imposé. Les policiers observaient L qui six morceaux de sucre dans sa tasse.

Death Note - Fanfiction - /LoveDarkness\Où les histoires vivent. Découvrez maintenant