School sucks !

Chapitre 10

- Calum -

Elle pourrait pas se bouger pour ouvrir cette porte ? C'est pas qu'il pleut mais un peu.

- Sonne encore une fois, Luke.

- C'est la dixième fois.

Il sortit son téléphone et l'appela.

- Pourquoi tu m'appelles Hemmings ?

- Ouvre cette putain de porte !

Quoi ?! J'en ai marre d'être dehors, je veux rentrer au chaud et en plus ça maison elle est bien.

- Tu mériterais de rester dehors encore une heure pour la peine.

- Ivy dépêche toi s'il te plaît.

Comment il fait pour être aussi patient avec elle ? Elle est insupportable. Elle avait sa couette sur les épaules. Clocharde.

- J'aime beaucoup ta couette !

- Merci.

- C'est toujours un plaisir !

- Je n'en doute pas.

On devrait s'inviter plus souvent pour prendre le petit déjeuner chez Ivy, il y a tout ce qui faut. Michael et l'autre s'étaient lancés dans une discussion immobilière. C'est bien ce que je dis je viendrai plus souvent chez elle, elle a une Playstation.

La fête avait déjà bien commencé, Ivy ne faisait rien, elle observait, elle rappelait les gens à l'ordre, elle avait peur pour sa maison. Je ne sais pas pourquoi j'ai été la chercher mais je l'ai fait.

- Allez vient !

Elle avait accepté directement, elle avait décidément très envie de profiter de sa fête d'anniversaire. Ça s'était reproduit, je ne sais pas comment, mais c'est arrivé. Le même scénario qu'à ma soirée, sauf que j'étais encore conscient de ce que je faisais. Bizarre.

- Oh, regarde y'a ton groupe là bas. Allez on va les voir.

Elle me tirait par la main, je ne sais pas comment elle faisait pour réussir encore à marcher droit vu la quantité d'alcool qu'elle avait bu.

- J'aime bien tes cheveux, Michel. Même si d'ici trois ans, si tu continues les teintures, t'auras plus de cheveux. Tu pourras mettre une perruque pas grave.

- Michael.

- On va pas chipoter pour une lettre.

- T'as bu combien de verres, Ivy ?

- Pour être honnête, j'en sais rien du tout.

- Beaucoup trop, rajoutai-je. Je vais l'emmener se coucher, ça sera mieux pour tout le monde.

- Non ! Je peux prendre encore un verre ou deux ? Et j'y vais.

Elle me faisait une tête de chien battu. Je vais pas craquer. Arrête.

- Non.

- T'es pas drôle.

- Je sais. Allez on y va.

J'avais demandé aux gars de faire sortir toutes les personnes. J'avais laborieusement réussi à lui faire monter les escaliers mais j'y étais arrivé, ça m'avait fatigué. Elle s'était effondrée sur son lit.

- Hey !

- On a ...?

- Ouep.