I-J'ai révé, je dois avoir révé

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PDV: Lily

J'accroche mon manteau au crochet de l'entrée avant de rentrer dans ma chambre. Je ferme la porte de ma chambre et m'étend sur le lit. C'est strictement impossible. Il est en prison. Ça ne pouvait pas être lui.

Toc! Toc! Toc!

Moi: -Ouais?
Maman: -Le repas est prêt dans dix minutes.
Moi: -Ok.

Pause, elle n'est toujours pas partie.

Moi: -Maman?
Maman: -...
Moi: -Maman? Ça va?

Je me lève et ouvre la porte. Elle est figée. Elle regarde la porte.

Je lis un message écrit. « Je t'ai vu! ». Voilà. Je m'approche de la porte et comprend que c'est du sang.

Ma mère: -Va chercher ton père.

Je m'exécute. Je le tire par le bras et l'amène dans l'entrée.

Papa: -Qui ça peut être? La personne est rentrée dans la maison puisque c'est écrit de l'intérieur...

Je commence à stresser. Il n'aurait pas oser. N'est-ce pas? Ma mère se dirige vers la cuisine. Mon père prend une photo et l'envoie à un ancien collège de la police.

Ma mère revient avec un linge et un sot d'eau. Elle enlève l'écriteau et je relâche la tension de mes épaules. C'est impossible, je ne le répèterai jamais assez.

Je m'enferme dans ma chambre. Je prends ma tête dans mes mains. Des larmes se mettent à couler. Une crise d'angoisse. Voilà ce que c'est. Respire, respire bien, Lily.

Je vais, je vais... Je me précipite dans la salle de bain en courant. Je me penche au dessus du bol. Tout ce qui devait sortir sort. Ma tâche finit, je m'accote sur un mur de la douche. Je me mets à pleurer. Pourquoi il faut jamais que ça ce finisse?

Toc! Toc! Toc!

Papa: -Ça va aller ma cocotte?
Moi: -Ouais. Dans 5 minutes.
Papa: -Tu veux que je t'aide?
Moi: -Non, non. Je dois juste respirer un peu.
Papa: -Prends ton temps.

Je ferme les yeux. Oh putain! J'ai une pratique dans 10 minutes! Il faut que j'y aille. Ça fait deux mois que j'y vais plus. Je n'en manquerai pas une de plus.

Je sors de la salle de bain et prend mon sac de sport. Le même que j'avais quand j'ai rencontré Florent pour la première fois... Arrête de pleurer là. Tu fais pitié.

Papa: -Ma chérie...
En le coupant, moi: -J'ai une pratique; je dois y aller... Vraiment.
Papa: -Je vais te reconduire.
Moi: -Ok. Merci.

Je sors dehors et m'avance vers la voiture. Je débarre la portière et... Il est là. Le gars à la capuche. De l'autre côté de la rue. Il ne me regarde pas. Il me fait dos. Je rentre dans la voiture et bars les portes. Trop de coïncidence en deux jours. Et pourquoi maintenant? Ça fait deux mois!

Toc! Toc!

Je sursaute.

Papa: -Tu veux y aller à cette pratique ou non?

J'appuie sur le bouton et mon père rentre puis démarre.

Papa: -C'est pas loin, mais je tenais à te reconduit depuis... depuis tout.
Moi: -...
Papa: -Le père de une de tes amis m'a appelé. Il m'a dit qu'il allait te reconduire. C'est bon pour toi?
Moi: -Ouais. C'est quel amie?
Papa: -Je me souviens pas qu'il m'aille donner un nom... Peut-être Jasmine?
Moi: -Ça se peut...

Presque. Pourquoi elle voudrait me donner un lift?

Mon père ralentit et me laisse descendre.

Papa: -Bisou.
Moi: -Bye.

Je me dirige vers le terrain où mon équipe de foot se trouve. Je suis en retard.

***

Mes jambes me font souffrir le martyre. Je finis mon dernier sprint et souffle un peu.

Mon entraîneur: -Bon travail, Lily. Content que tu sois de retour parmi nous.
Moi: -Moi, aussi. Vous m'aviez manquer tous et chacun.

Je pouffe de rire. J'aime parler avec ce language huppé à mon coach. Il rit aussi.

Mon entraîneur: -Ok, ok. C'est bon, rentre chez toi.
Moi: -C'est bon, bye.
Mon entraîneur: -Bye, Lily.

Ah merde! Jasmine, mon lift. J'accoure vers elle.

Moi: -Hey, Jas, mon père m'a dit que le tien l'a appeler et que... ben, il voulait me donner un lift.
Jas: -Ein? Non. Mon père est à Cuba en ce moment.
Moi: -Mais, c'est pas possible. Mon père me l'a dit...
Jas: -Il s'est trompé. Désolée... Je rentre chez moi en bus.
Moi: -Ah ok. Désolée, je suis un peu perdue.
Jasmine: -C'est bon. C'est bien de te revoir. À plus!
Moi: -Ouais, à plus...

Qui a appeler mon père si ce n'est pas le père de Jas? Toutes les filles sont déjà parties. On dirait que je vais devoir rentrer à pied. C'est pas loin, mais les derniers événements me stressent au plus haut point.

Je prends mon sac de sport et le met sur mon épaule. C'est partie! Je traverse le terrain et... Je le vois. Le même homme. Toujours lui. Je ne peux pas m'embarrer dans mon auto cette fois. Je suis prise au piège. Je prends mon téléphone et compose rapidement le numéro de mon père.

L'homme à la capuche traverse la rue et agrippe mon téléphone. Il raccroche avant que mon père réponde.

Lui: -Alors? Je t'ai manqué, ma jolie?

Il m'a tout pritOù les histoires vivent. Découvrez maintenant