Je ne sourirai plus jamais [STYDIA]

Chapitre 2

Chapitre 2

Ce fut un éclair, un éclair brutal et vif qui le réveilla.

Il se leva lentement, accompagné d'un mal de tête qui lui donnait l'envi de se flinguer. Les pieds au sol, la nausée au ventre, son premier réflexe fut de courir en direction des toilettes pour vomir. Et c'est sans aucune difficulté qu'il vida sa cuite d'hier soir dans les toilettes.

La nausée partit, laissant place une fois de plus à se mal de tête qui semblait lui enlever toute force pour affronter ses journées.

Assis, le dos plaqué contre le mur de sa salle de bain, il attrapa ses tempes. La douleur, physique et mentale était bien présente, pourtant les larmes ne coulaient pas. Elles avaient pourtant tant de raison de le faire, mais les yeux de Stiles étaient parfaitement secs.

Il se leva alors, se pencha sur le lavabo et se regarda d'un œil discret dans le reflet du miroir. Toujours aussi laid. Ses cheveux bruns ébouriffés semblaient vouloir s'échapper de sa tête, son teint pâle étaient tachés de trace violette, son nez retroussé semblait se creuser et s'affiner de jour en jour, ses joues creuses lui donnaient un air malade, et puis il y avait ses foutus cernes...

Il finit par regarder l'horloge accroché au mur qui cliquetais. Elle indiquait 2h45.

Stiles inspira un grand coup, enfila un sweat, pris son portable et sortit pour marcher sous une pluie battante.

Les rues étaient vides mais restaient bruyantes par le fort bruit de l'orage. Il marchait, s'en savoir où aller, il marchait seul. Il avait besoin de cette bouffée d'oxygène qu'il ressentait durant cette nuit de printemps. Parfois, il soulevait la tête pour ressentir les gouttes d'eau fraîche lui couler le long du visage. Il se m'éprit même à trouver ça agréable.

Il passa par à peu près touts les quartiers de Beacon Hills, sous les regards curieux de ceux qui ne dormaient pas encore. Le mal de tête était toujours présent mais il lui paraissait s'évaporer à mesure qu'il marchait sous cette pluie. Quelques voitures passaient parfois mais elle n'avait pas l'air de faire attention aux jeunes garçons qui se baladaient seul à cette heure si tardive.

Finalement, il arriva dans le quartier un peu écarté du centre ville, là où on trouvait les plus belles maisons, les plus belles voitures, les plus belles piscines, là où vivait les plus riches.

Le quartier était calme et Stiles y avançait, comme s'il savait ce qu'il allait trouver. Mais il le sut seulement quand il passa devant cette jolie maison, au design aussi parfait que la fille qui y habitait. C'était la maison de Lydia.

Et comme si dieu avait vu sa détresse, Lydia sortit de chez elle, une cigarette dans la main, au moment où Stiles se trouvait devant sa maison.

Ils furent tout d'abord touts les deux surpris puis Lydia prit les choses en main en engageant la discussion :

    ⁃    Stiles, c'est ça ?

Il lui répondit seulement par un sourire gêné et un hochement de tête.

    ⁃    T'habite dans le coin ? dit-elle tout en allumant la cigarette qu'elle avait maintenant mise dans sa bouche.

    ⁃    Non, je... je marchais seulement parce que je ne trouvais pas le sommeil, lui répondit Stiles tentant de paraître le plus calme possible.

Elle lui fit un sourire en guise de réponse, et pris une bouffée de cigarette avant de la souffler dans un nuage de fumer blanchâtre.

    ⁃    Et toi, osa demander Stiles, tu fais quoi dehors ?