Chapitre 7

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C'était le matin, un frisson parcourut le corps de Stiles quand il s'imagina une nouvelle victime dans la ville qu'il avait quitté.

⁃ Ca va ? Demanda Malia, venant tout juste de se réveiller.
⁃ Oui très bien, répondit-il, on devrait se remettre en route, on c'est suffisamment reposé.
⁃ Stiles ?
⁃ Quoi ?
⁃ Tu peux, vas-y.
⁃ Je peux quoi ?
⁃ Manger. Ça me dérange pas, je te promet.

Stiles jeta un coup d'œil sur son sac, remplis de nourriture. Il repensa à l'unique pomme qu'il avait manger hier et ne put s'empêcher d'attraper un sandwich, un paquet de ships, un paquet de fruits secs et une boite de gâteaux, finissant ses réserves.

⁃ Est-ce que tu veux quelque chose ? Demanda Stiles tout en s'empiffrant.

Malia regarda avec dégoût la nourriture mais finit par attraper le paquet de fruits secs. Elle l'ouvra et s'efforça à le manger.

Une fois que Stiles eut finit d'engloutir ses provisions, il se permit de jeter un coup d'oeil à Malia, qui elle n'avait toujours pas finit.

⁃ On peut y aller, dit cette dernière, je mangerais sur le chemin.

Ils se levèrent et s'attrapèrent la main. Stiles la serrait, avec le plus de force qu'il pouvait, il n'aurait pour rien au monde voulut la lâcher. Ils marchèrent, toujours côte à côte, main dans la main, sourire aux lèvres.

Mais la pensée du meurtre qui aurait peut-être eut lieu dans sa ville le démoralisa d'une traite.
Qui ? Est-ce que ça allait être quelqu'un qu'il connaissait, qu'il aimait ? Est-ce que ça pourrait être Lydia ?

Il était à peu de s'étouffer avec sa propre salive quand cette pensée traversa son esprit.

C'est impossible, il ne voulait pas y croire, Lydia ne pouvait pas être morte.

Et si elle l'était ? Et si son corps avait été retrouver et que l'autopsie avait révélé une mort aussi atroce que celle de Louise ?

Non, pas à elle, pas à Lydia, elle est la plus belle chose que dieu est réussi a créer, elle ne mérite pas de vivre une telle chose...

⁃ Aaargh !

Stiles venait de crier.

Malia le regarda étrangement, ne comprenant pas tout à fait ce qui venait de se passer. 

⁃ J'avais besoin de crier, dit Stiles, ça fait du bien.
⁃ Est-ce que je peux essayer ?

Stiles lui sourit, amusé par sa demande qui serait bien évidemment acceptée. Et Malia s'y mis :

⁃ Aaaargh !

Ils éclatèrent de rire face au cri si peu puissant de Malia.

⁃ T'as raison, rajouta-t'elle, ça défoule.

Malia lui sourit et Stiles tomba littéralement dans un coma éthylique tant son sourire était beau. Cependant, elle prit un ton plus sérieux et leurs éternelles discussions philosophiques reprirent  :

⁃ On demande souvent aux gens de parler quand ils sont tristes, sauf qu'en général, un simple cri à pleine voix est plus utile. Les mots ne sont que les étiquettes des émotions enfouis, les cris sont les émotions.
⁃ Mais parfois le cri est trop profond pour qu'on le sorte.
⁃ Et parfois ce sont nos émotions qui sont trop profondes pour qu'elles s'en ailles en un seul cri.
⁃ Le deuxième cri sort alors et comme on le dit si souvent, jamais deux sans trois.
⁃ Et le troisième ne sort plus aucune frustration.

Stiles était lui même fasciné de la simplicité qu'il avait de discuter avec Malia, fille qu'il avait rencontré il y'a pourtant moins de vingt-quatre heures.

Je ne sourirai plus jamais [STYDIA]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant