Trouble 【Assassination Classroom】

Prologue

——Avant de commencer : Ceci est la seule note de l'histoire, et je la place ici puisque nous savons tous que quasiment personne ne prend la peine de lire les chapitres dédiés aux avertissements.
L'intrigue déviera de celle du manga. Les thèmes suivants seront abordés : les troubles mentaux ainsi que les abus émotionnels et physiques. Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture !

"Animée par une éternelle curiosité et

marchant la tête vide au gré de ses envies,

Kakuei Kasuga intègre une mission qui la dépasse

pour satisfaire sa soif de connaissance inébranlable."

Le temps autour sembla s'être arrêté, alors que la plaque de fer se refermait lentement sur elle. L'espoir abandonné, remplacé par une profonde amertume et rancœur envers le monde. A quoi servait-elle ? Quel était son but ?

Sanako ne le saurait sans doute jamais.

Ses yeux se fermèrent lorsque le métal froid pressa le bout de son nez, de plus en plus fort au point où elle dût tourner la tête sur le coté afin d'estomper un tant soit peu la douleur.

Les gens étaient si effrayants et malicieux qu'elle ne ressentait que de la peur en leur présence, même avec ses propres frères et sœurs. Ceux-ci peignaient dans son esprit l'image de l'être humain comme étant fourbe et prêt à tout obtenir pour satisfaire une avidité dépassant toute moralité.

Au fil des années à être victime de leurs taquineries incessantes, l'enfant ne pouvait se résoudre à partir ou à se défendre. Après tout, ils prenaient de leur précieux temps pour la considérer. Peut-être que cela signifiait qu'ils avaient un certain intérêt pour elle ?

Le contraire de l'amour n'était pas la haine mais l'indifférence.

Les parties les plus sombres de son être acceptèrent alors cette ligne de pensées puisque c'était tellement moins douloureux que la vérité.

Sanako se fichait d'être méprisée ou traitée comme le joyau le plus précieux du monde. Une seule chose lui importait malgré la peur de l'humain, les grandes foules : sombrer dans l'oubli. Même si cela sonnait égoïste à ses yeux, l'enfant voulait être importante pour au moins une personne.

Enfin, quand la machine bourdonna, cette peur inconditionnelle disparue. La reconnaissance de sa propre identité s'évanouit quelque part dans sa tête pour ne jamais revenir.

Sanako n'était pas celle

que l'on venait d'oublier,

c'était elle qui avait

tout perdu.