「Personne ne se rendit compte que le chanceux capable de gagner sa confiance pourrait facilement entourer l'enfant autour de son petit doigt et la manipuler à sa guise.」
Animée par une éternelle curiosité et marchant la tête vide au gré de ses envie...
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Elle observait silencieusement les filles de sa classe, habillées du jolie ensemble de l'hôtel qui leur allait à merveille, jouer à divers jeux passant par les cartes à la borne d'arcade placée dans un coin un peu plus reculé de la pièce qui leur servait de chambre.
La belle fille du groupe, Kanzaki, qui s'occupait de battre le score maximum sautilla de joie quand elle parvint à battre le monstre final, acclamée par les quelques adolescentes autour qui la regardaient avec des étoiles dans les yeux.
Kakuei réprima un petit soupir. C'était tellement inintéressant qu'elle éprouvait à force l'envie d'aller rejoindre les garçons. La croyance populaire disait que les filles étaient du genre à papoter, parfois même pendant des heures sans aucun réel sujet de discussion, juste brasser de l'air, tandis que le sexe opposé s'amusait sans jamais se soucier des conséquences.
Le premier sujet qui lui vint en tête était d'ailleurs celui qui l'intriguait le plus, mais imagina sans s'avancer qu'elles l'éluderaient.
L'amour restait pour Kasuga une notion étrange. Comme l'amitié et la tristesse d'ailleurs. Ses recherches revenaient toujours au même point... Et elle comptait bien en demander plus à Irina, elle qui avait tant vécu malgré son jeune âge.
Malheureusement celle-ci racontait le déroulement pervers de ses missions, loin du sujet qui l'intéressait vraiment. Peut-être une autre fois !
Quand l'adulte termina avec un sourire nostalgique la fin de l'une de ses histoires, une brise de vent familière attira l'attention de violette sur son cher professeur qui était habillé comme elles, assis juste à sa droite.
Au loin, l'enfant entendit plusieurs garçons crier dans les couloirs, non loin de leur chambre. Ignorant cela avec un doux sourire, elle inclina poliment sa tête dans la direction du nouveau venu qui retourna l'action joyeusement.
« Bien le bonsoir, professeur Koro. »
Au contraire, Poufanovitch claqua sa langue contre son palais avant d'agiter furieusement son doigt dans sa direction.
« Qu'est-ce que tu fous là, toi ?! Qui t'a permis de t'incruster en douce dans une réunion de femmes ? »
La suite de la soirée éclaira son esprit vue comment tournait la situation, alors agrippa le couteau qui reposait sous sa cuisse grâce à la jambière que lui avait offert la jolie blonde.
Le couvre-feu était arrivé depuis un certain moment et une petite poursuite à l'air libre ne pouvait lui faire que le plus grand bien, alors que elle observa près de la porte les adolescents courir furieusement, les couteaux en mains, pendant que les filles sortaient le leur et que le poulpe la dépassait pour sortir.
Quand elle s'apprêta à les suivre, amusée, son téléphone qui restait constamment allumé se mit à trembler et elle s'empressa de le prendre.
