𝘌𝘛 𝘚𝘐...𝘖𝘕 𝘚'𝘈𝘐𝘔𝘈𝘐𝘛 ?

Chapitre 18 :

JK : Attends Jay, ton père a tué ma famille ??!!

TOUS : QUOI ??!!!

JK : Mes parents sont morts tués par un tueur à gage, et j'ai été élevé par mes grands-parents qui me protégeaient tellement qui m'ont envoyé étudié à Séoul, là où selon eux je ne risquais rien. En fait, ils me protégeaient de ton père qui voulait me tuer !!!!

RM : Eh Jungkook calmes-toi s'il te plait ! Jaewon n'y ai pour rien.

J-HOPE : C'est vrai, Nam' a raison. Et puis, Jaewon n'était même pas encore né ! C'est la faute de son père, pas la sienne.

JK : Oui excusez moi... Mais ton père me « traque » encore ou il s'est résigné à le faire ?

JAY : Je pense que la réponse à ta question se trouve dans un bureau fermé à clé dans ma maison en France...

On finit de manger et nous montâmes dans nos chambre respectives. J'étais dans la même chambre que Jungkook. En sortant de la salle de bain, je remarquai qu'il était plutôt pensif, alors je le rejoignis dans le lit pour lui parler.

MOI : Je sais que c'est difficile à réaliser, moi même je suis encore choquée, mais tu n'as pas à t'en faire, il est resté en France et toi, tu es maintenant en sécurité ici.

JK : Oui, je le sais. Mais je ne peux m'imaginer Jaewon petit, grandir sans savoir que son père était l'un des pires hommes sur terre. Demain tu iras voir la mère à Jay avec Tae pendant que j'emmènerai d'autres membres chez mes grands parents et Jimin ira voir ses parents avec les autres qui restent. Et on fonctionnera comme ça pendant 2-3 jours d'accord ? Allez, allons dormir maintenant, il se fait tard.

MOI : Oui tu as raison. A demain Jungkook, je t'aime.

JK : Je t'aime aussi princesse.

Et je m'endormis dans ses bras. Les trois jours qui suivirent s'organisèrent comme Jungkook l'avait annoncé. Nous avons ensuite visité Busan et ses quartiers grâce à Jimin et Jungkook qui connaissaient la ville par cœur. Mais deux jours avant notre retour à Séoul, je reçus un appel de ma mère. Il était 17h ici, donc 10h en France. 

MÈRE : ALLO MILLA !!!

MOI : Allo maman ? Qu'est ce qu'il t'arrive ? Pourquoi tu cries ?

MÈRE : IL FAUT ABSOLUMENT QUE LEZ JAEWON ET TOI RENTRIEZ !!!!!

MOI : Mais pourquoi ?

MÈRE : LA MÈRE DE LÉA A ÉTÉ PERCUTÉE PAR UNE VOITURE ELLE EST A L'HÔPITAL DANS LE COMA !!!!!

MOI : QUOI ????? C'EST PAS POSSIBLE ??? ON PRENDS LE PREMIER AVION ET ON ARRIVE !!!!

Je raccrochai et filai en direction de l'hôtel, avec la main de Léa dans la mienne.

MOI : Léa, Jaewon, montez faire vos sacs on rentre en France !!!

JAY/LÉA : POURQUOI ???

MOI : Léa, ta mère a été renversée par une voiture, elle est à l'hôpital et dans le coma !

LÉA : CO...COMMENT CA !!!!! NON CE N'EST PAS POSSIBLE !!!!

Elle se mit alors à tomber en larmes dans les bras de Jay qui comprit qu'il fallait partir au plus vite. On fit nos valises rapidement, et les membres nous accompagnèrent à l'aéroport. Notre vol était dans 45min, ce qui nous laissait le temps de faire les au revoir. On se prit tous dans les bras, et bien évidemment je restai plus longtemps dans les bras de Jungkook. Il allait terriblement me manquer. Nous étions en mars et j'allais sans doute retourner en cours et je ne pourrai le voir qu'à partir du mois du juillet, soit après mon bac. Attendre 4 mois avec 9000 kilomètres de séparation et 7h de décalage horaire, ça allait être très dur. En étant dans ses bras, je me mis à pleurer.

JK : Eh princesse, ne t'en fais pas d'accord. On va se revoir.

MOI : Mais je veux pas attendre juillet pour te voir moi !

JK : Je te promets que ces quatre mois vont vite passés et quand on se retrouvera, on fera ce que tu veux, on visitera ce que tu veux, je te le promets.

VOIX : LE VOL A472 EN DIRECTION DE PARIS VA BIENTÔT PARTIR ! LES PASSAGERS SONT PRIÉS DE REJOINDRE LA PORTE C HALL 8 MERCI !

JAY : Il faut qu'on y aille Milla.

Je me libérai de l'étreinte de Jungkook, l'embrassa fort des centaines de fois, serrai fort Jimin et Tae dans mes bras, remerciai tous les membres et Miso pour l'accueil, et je partis avec Jaewon et Léa en direction de la porte d'embarquement. Après de longues heures de vol, nous arrivâmes à Paris. Mes parents, le père de Léa et celui de Jaewon étaient ici. Maintenant qu'avec Léa on connaissait la vérité sur le père de Jaewon, alors on faisait tout pour être le plus loin possible de lui. On se rendit en urgence à l'hôpital. Arrivés là-bas, le père de Léa expliqua la situation et on nous demanda d'attendre qu'elle sorte du bloc opératoire. Léa était en pleure, alors avec Jay on lui tenait chacun une main afin de la consoler au mieux. Mes parents et le père de Léa discutaient, et je remarquai que le père de Jay était relativement tendu, il faisait des vas et viens les bras croisés et semblait être dans les nuages. Au bout d'une demi-heure, je me souvins qu'il fallait que je prévienne Jungkook de mon arrivée en France.

MOI: Mon petit cœur, je sais qu'en Corée il est tard dans la nuit ou tôt le matin mais saches que j'ai atterris il y a une demi heure et que nous sommes à l'hôpital en attendant de voir la mère de Léa. Bisous je t'aime.

Le père de Léa tournait en rond. Je m'approchai de Léa pour lui demander quelque chose.

MOI : Ma Yue, il y avait des témoins pendant la scène de l'accident ?

YUE : Oui, selon mon père, il y avait notre voisine puisqu'elle se baladait dans le quartier, comme souvent.

JAY : Elle a donc put reconnaitre la voiture qui a attaqué ta mère ?

YUE : Sûrement, mais....

DOCTEUR : LES VISITEURS POUR MADAME LEBLANC SUIVEZ MOI S'IL VOUS PLAIT !

On accompagna le docteur dans un couloir qui nous mena à un ascenseur qui nous emmena au 2e étage de l'hôpital, là où se situent les 26 chambres de réveil. Selon le médecin, la mère de Léa a eu beaucoup de chance. Ils ont réparé le tibia et un os du bras. Ils ont également recousus certaines plaies au niveau de le tête. Tout d'abord, c'est bien évidement Jaewon Léa et son père qui sont rentrés dans la chambre, puis ce fut mon tour avec mes parents mais sans le père de Jay. Puis la voisine arriva, pris des nouvelles de la mère de Léa et en sortant de la chambre, elle s'écria en pointant du doigt le père de Jaewon :

VOISINE : OH MON DIEU JE VOUS RECONNAIS !!!! VOUS ÊTES CELUI QUI A PERCUTÉ DE PLEIN FOUET CETTE PAUVRE CATHERINE ! Et selon les enquêteurs, tout cela n'était pas un accident, puisque sur la route, aucune traces de freinage, au contraire, tout cela semblait... volontaire...