CASSANDRA FLETCHER. TOME 4 La Chambre Des Secrets

chapitre O9. Quidditch et Limaces

Harry cherchait Cassandra, à la sortie du cours de lockhart.
Il la trouva près du lac noir.
Debout, près du bord, elle provoquait de petits tsunami, qu''elle stoppait avant qu'ils ne parviennent sur le bord. Ils éclataient en milliers de gouttes d'eau. Elle le faisait souvent, lorsqu'elle était énervée.
Soudain, une énorme tentacule, jaillit du lac, et s'abattit violemment près du bord ou elle se trouvait, l'éclaboussant au passage.
- C'est bon, s'exclama la sorcière, j'ai compris, toi aussi, tu es de mauvais poils ? Je te laisse tranquille.
Dit elle au calamar géant, qui vivait dans le lac.

Elle s'assit sur un rocher, et resta là, immobile, l'air plus sombre que jamais.
- Tu es là ! S'exclama Harry. On te cherche partout.
- Bein, tu vois, je suis là.
- Qu'est ce qui ne va pas, Cassy ? Depuis qu'on est là, tu es toujours de mauvaise humeur.

Elle les regarda tour à tour, et soupira.
- Ma mère est enceinte. Lacha t'elle.
- Mais...Tu es sûre ? Demanda Harry ?
- Tu le sais depuis quand ? Demanda Hermione.
- Avant que je parte chez toi, Ron.
- Pourquoi tu me l'as pas dit ? Demanda Harry, une pointe de reproche, dans la voix.
- J'avais pas envie d'en parler. Répliqua t'elle d'un ton rogue.
- J'aimerais bien avoir un frère ou une soeur, dit Hermione, c'est pas toujours drôle d'être fille unique.
- Oui, bein, si tu avais six frères et soeur, tu te rendrais vite compte que c'est pas toujours rose ! S'exclama Ron.
- Mais toi, tes parents t'aiment, même si tu as autant de frères et soeur.
Harry fronça les sourcils.
- Mais..Cassy, ils t'aiment tes parents, ça changera rien.
- Vous comprenez pas. Ce bébé, il sera normal. Comme vous.
- Et alors ? Demanda Hermione.
- Bein, si tu avais le choix entre un sorcier normal, et une fury, qu'est ce que tu choisirais, toi ?
- Ils ne vont pas choisir entre toi ou lui..répliqua Harry. Ce sera toi et lui. Ils vous aimeront tous les deux pareils.
- Oui. On a beaux être nombreux, mes parents nous aiment de la même façon. Dit Ron.
- Mais toi tes frères, ils ne risquent pas de détruire le monde !
- Non, quoique Fred et Georges...répondit Ron.
Elle sourit.
- Tu en as parlé à Sirius ? Demanda Harry.
- Il dit que le bébé changera rien, mais..au début, il voulait même pas de moi. Alors, maintenant qu'il va avoir un autre enfant...
- Tu te fais trop de bile. Allez, tu verras. Tout se passera bien. Lui dit Ron.

Elle n'était pas convaincue. Mais elle les suivit, néanmoins. Ils avaient raison sur un point, elle ne pouvait rien y changer, par conséquent, elle devrait faire avec.

Elle se rendit à la volière. Et envoya un message à ses parents.

Sirius entra dans la salle de réunion, et fronça aussitôt les sourcils. Tous les regards étaient braqués sur lui.
Ils se mirent à applaudir.

- J'ai raté quelque chose ? Demanda t'il.
- Félicitation, Black. Dit soudain Maugrey. Vous êtes enfin rentré dans le rang.
Sirius jeta un regard courroucé à James, hilare.
- T'as pas pu tenir ta langue, hein !
James lui adressa un sourire narquois, et se retrouva brutalement par terre. Les barreaux de sa chaise, avaient disparu. Provoquant l'hilarité, parmi leurs collègues. Ils avaient l'habitude des chamailleries de ces deux amis.

Une bouchon de champagne sauta, faisant sursauter l'Auror. Ils arrosèrent la nouvelle du prochain mariage de Sirius, avec un peu trop d'enthousiasme, au goût de Sirius.
- Méredith est enceinte. Annonca James à la cantonade, notre célibataire endurci, se retrouve la corde au cou, et avec deux enfants à charge.
- James, marmonna Sirius. Je vais te tuer.
James lui entoura les épaules, de son bras,
- Mais non. Tu m'aimes beaucoup trop pour ça.
- Tu perds rien pour attendre. Bon, merci, mais, si on se remettait au boulot ? Maugrey ? L'ordre du jour, c'était quoi, ce matin ?
- Black à raison. Allez, tout le monde à sa place.

Ce soir là, James proposa de boîre un verre, dans un pub, mais Sirius refusa.
- Méredith m'attend. Dit il. Elle aura sûrement préparé le repas..Et..Quoi? Demanda t'il en voyant le sourire moqueur plaqué sur le visage de son ami
- Tu t'entends ? Il faut que je rentre. Méredith m'attends. Le dîner est prêt.
Tu es pas encore marié, et tu parles déjà comme si tu l'étais.
- Que veux tu que je te dise ? En ce moment, elle est fragile. Elle est tout le temps fatiguée, irritable, elle change d'humeur constemment. Si je m'occupe trop d'elle, elle me dit qu'elle n'est pas malade, que je dois lui ficher la paix, si je ne m'occupe pas d'elle, elle me reproche de la délaisser. Bref, elle souffle le chaud et le froid, en permanence.
- C'est les hormones, ça. La grossesse, c'est pas une partie de plaisir, pour elle, comme pour nous. Faut que tu sois là pour elle, mon vieux.
- Toi, au moins, tu avais l'excuse des missions, à l'époque de l'ordre, tu n'etais pas souvent là, mais en ce moment, c'est plutôt calme, question boulot.
- Oui, bein, moi aussi, je préférerais être harrassé de travail. Figure toi. Lily n'a que le mot mariage à la bouche, en ce moment. Elle me harcèle, constamment, pour que je l'aide dans les préparatifs de TON mariage.
- Ouais, on n'est pas mieux loti l'un que l'autre.