CASSANDRA FLETCHER. TOME 4 La Chambre Des Secrets

Chapitre 19 Jonathan Lestrange

Tous les yeux étaient braqués sur Harry, qui ne comprenait pas ce qu'on lui reprochait.
- Occupe toi de ton fils, dit Sirius, je vais voir ma fille.

James s'approcha.
- Tiens, tiens, s'exclama Rogue, qui semblait remis de sa surprise. On dirait que Potter a développé des capacités bien surprenantes.
- Je ne vois pas pas de quoi vous voulez parler, professeur. Répliqua Harry.
- Je parle de la façon dont vous avez ordonné à ce serpent, d'attaquer votre camarade.
- Quoi ? S' insurgea Harry, mais, pas du tout ! Enfin, vous m'avez entendu ! Je lui ai dit de le laisser tranquille.
- Malheureusement, nous n'avons que votre parole, étant donné que nous ne parlons pas la langue des serpents, mais il est regrettable, dans le contexte actuel, que ce soit précisément un né moldu, que ce serpent ait attaqué.
- Si Harry te dit qu'il ne lui a pas demandé d'attaquer ce gamin, intervint James, qui devait lutter, pour ne pas frapper Rogue, c'est que c'est vrai.
- Papa ?
James posa une main protectrice sur l'épaule de son fils.
- Potter ! S'exclama Rogue, avec mépris, il est normal que tu veuilles défendre ton fils, mais tout le monde, ici, à pu le constater, il a bel et bien parlé Fourchelang, une capacité peu courante, et réservée aux descendants directs de Serpentard. Curieux, pour une famille qui prétend descendre de Gryffondor.
- On ne prétend rien du tout, Severus, on l'affirme. Tout comme j'affirme que mon fils n'a rien avoir avec ces attaques. Et si jamais tu t'avises de faire courir le bruit du contraire, tu le regretteras amèrement.
- Tu me menaces, Potter ?
- Non, je te mets en garde. Je suis plus patient que Sirius, mais quand on touche à mon fils, je vois rouge. Mais, on peut régler ça sur l'estrade, si tu veux. Je risque d'être un adversaire un peu plus coriace que cette ridicule gravure de mode.
- Tu te crois toujours si supérieur, aux autres, cracha Severus, de la haine plein les yeux.
James soupira.
- Et toi, tu ne changeras jamais, toujours à t'en prendre aux plus faible, comme un lâche, que tu es.
- Fais bien attention, Potter, ça m'ennuirait de devoir t'humillier, devant ton fils.
- Tu peux toujours essayer, mais le seul qui sera humilier, ici, c'est toi.

Mais Rogue se maîtrisait parfaitement.
- Un jour, Potter, je te montrerais qui de nous deux est le plus fort.
- Alors pourquoi pas ce soir ? Répliqua James. C'est bien un club de duel, non ? Le moment me semble propice.
- Ce serait avec plaisir, Potter, seulement moi, j'ai du travail.
- Bien sûr, Servilus, comme toujours, tu es tout en gueule, mais dès qu'il s'agit de passer à l'acte, il n'y a plus personne. Je crois que ça a un nom, la lachèté.

Rogue était presque à la sortie de la salle. Il arrêta net, se retourna, et marcha vers James, comme un taureau furieux.
- Tu veux un duel, Potter ? Parfait. En place.
James sourit, satisfait, et gagna l'estrade.
A peine étaient ils face à face, que Rogue attaqua
- Experlliarmus ! Lança t'il.
Mais James avait paré le sortilège, par un sort de protection.

Les deux adversaires étaient rompus à cet exercice. Des jets de sortilèges jaillissaient des deux baguettes, sans qu'aucun deux ne soit touché.

Les enfants, fascinés observaient le duel, en silence.

Sirius et Cassandra rejoignirent Harry, Ron et Hermione.
Sirius secoua la tête.
- C'est pas vrai ! Je peux vraiment pas le laisser seul une minute. Mais son sourire, démentait la sévérité de son ton. Il observait les attitudes, et les sortilèges des deux adversaires en fin connaisseur.

- Ton père ne peut pas s'empêcher de faire son James, dit il à Harry.
- Comment ça ? Demanda Harry.
- Il fanfaronne, Il le nargue, il en fait des tonnes, mais si tu regardes bien, il bouge peu, il s'economise, il pourrait en finir très vite, mais non, il faut qu'il le rabaisse, qu'il lui.montre qu'il est le plus fort. Typique de ton père. Il utilise des petits sorts, peu compliqués, qui demandent peu de puissance, tandis que Rogue se fatigue, se démène, en cherchant à l'impressionner. Et à éviter les sorts.