Chrétiens, Bienvenus!

Une reconstruction réussie

Nous nous trouvons à l'époque de Néhémie (445 env. av. JC) et les murs de Jérusalem sont détruits. Néhémie vit et travaille à Suse, il est échanson du roi Artaxerxès.

Alors qu'il vient d'apprendre cette terrible nouvelle concernant la ville de son peuple, son visage tout triste est remarqué par le roi qui ne l'avait jamais vu ainsi. Et il va obtenir l'autorisation royale de rebâtir les murailles de Jérusalem donc la permission de partir. Son «contrat de travail» est suspendu pour une mission de la plus haute importance, confiée par Dieu à son serviteur. Remarquons que la faveur de Dieu était sur Néhémie qui a pu demander au roi ce que Dieu lui avait mis sur le cœur –mais pour connaître la volonté de Dieu, il faut consulter Dieu-. Dieu veille toujours à ce que Sa volonté puisse s'accomplir, à ce que Ses envoyés soient libres pour accomplir la mission dont les chargera le Roi des Rois.

Nos vies aussi peuvent être des champs de batailles, de ruines, dévastées par le mal que l'on nous a fait mais aussi par le choix d'une vie sans Dieu ou encore une vie de croyant qui n'a pas encore appris à « combattre le bon combat » donc une vie exposée et non protégée. N'oublions pas que « le juste se garde lui-même et le malin ne le touche pas ». Ce livre de Néhémie nous parle des étapes d'une reconstruction réussie malgré toutes les oppositions subies. Voyons ensemble les enseignements que l'on peut tirer de l'expérience de Néhémie.

1ère étape : Un constat à établir et une évaluation des dépenses

Néhémie se rend à Jérusalem pour constater la réalité des dégâts. Le constat est terrible : « les murailles de Jérusalem sont en ruines et ses portes sont consumées par le feu » (Néhémie 1. 3b et 2. 13). Il réfléchit, « considérant la muraille »... mais Dieu lui a déjà mis sur le coeur de faire quelque chose pour Jérusalem. La remise en état ne se fera pas toute seule et elle aura un coût qu'il faut prévoir pour pouvoir l'assumer. Jésus invite aussi dans Luc 14. 28 celui qui veut « bâtir une tour à calculer la dépense et voir s'il a de quoi la terminer... ». Dieu nous appelle au sens des responsabilités. Il nous veut responsables et nous traite en responsables car vous savez qu'il nous sera demandé des comptes sur la manière dont nous aurons géré nos vies. De même un proverbe (24. 27) nous invite à réfléchir soigneusement à l'investissement et l'endurance qu'il faudra tenir : « Soigne tes affaires au-dehors, mets ton champ en état, puis tu bâtiras ta maison ». Il est question de procéder par ordre, par priorité, une chose après l'autre.

Le constat que Dieu fait sur l'état de son peuple égaré loin de Lui est éloquent dans Esaïe 1. 5b-6 : « La tête entière est malade, et tout le coeur est souffrant. De la plante des pieds jusqu'à la tête, rien n'est en bon état : ce ne sont que blessures, contusions et plaies vives, qui n'ont été ni pansées, ni bandées, ni adoucies par l'huile. » Mais nous savons que l'Eternel veut guérir son pays... et que Jésus est venu « sauver ceux qui sont perdus et guérir ceux qui sont malades».

Voyons à présent la réaction de Néhémie après l'évaluation des dégâts.

2ème étape : La repentance ou le retour à Dieu

Néhémie fait tout-de-suite le lien entre la dévastation de sa ville et les péchés de ses habitants et il prie ainsi : « Ecoute la prière que ton serviteur t'adresse en ce moment jour et nuit pour tes serviteurs les enfants d'Israël, en confessant les péchés des enfants d'Israël, nos péchés contre toi ; car moi et la maison de mon père nous avons péché » - Néhémie 1. 6.

Comparons avec la résolution de Josué : « Moi et ma maison nous servirons l'Eternel » - Josué 24. 15b. Revenir à l'Eternel est donc la seule solution pour pouvoir reconstruire efficacement les murs dévastés. La prière de Néhémie reprend la réponse que l'Eternel donna à Salomon dans 2 Chroniques 7. 14 : « Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s'humilie, prie, et cherche ma face, et s'il se détourne de ses mauvaises voies, -Je l'exaucerai des cieux, Je lui pardonnerai son péché, et Je guérirai son pays ».