Lecture : 2 Rois 6. 8-17, 24-27
"Le roi de Syrie était en guerre avec Israël et, dans un conseil qu'il tint avec ses serviteurs, il dit : Mon camp sera dans un tel lieu. Mais l'homme de Dieu fit dire au roi d'Israël : Garde-toi de passer dans ce lieu, car les Syriens y descendent. Et le roi d'Israël envoya des gens, pour s'y tenir en observation, vers le lieu que lui avait mentionné et signalé l'homme de Dieu. Cela arriva non pas une fois ni deux fois. Le roi de Syrie en eut le coeur agité; il appela ses serviteurs, et leur dit : Ne voulez-vous pas me déclarer lequel de nous est pour le roi d'Israël ? L'un de ses serviteurs répondit : Personne ! ô roi mon seigneur ; mais Elisée, le prophète, qui est en Israël, rapporte au roi d'Israël les paroles que tu prononces dans ta chambre à coucher. Et le roi dit : Allez et voyez où il est, et je le ferai prendre. On vint lui dire : Voici, il est à Dothan. Il y envoya des chevaux, des chars et une forte troupe, qui arrivèrent de nuit et qui enveloppèrent la ville. Le serviteur de l'homme de Dieu se leva de bon matin et sortit ; et voici, une troupe entourait la ville, avec des chevaux et des chars. Et le serviteur dit à l'homme de Dieu : Ah! mon seigneur, comment ferons-nous ? Il répondit : Ne crains point, car ceux qui sont avec nous sont en plus grand nombre que ceux qui sont avec eux. Elisée pria, et dit : Eternel, ouvre ses yeux, pour qu'il voie. Et l'Eternel ouvrit les yeux du serviteur, qui vit la montagne pleine de chevaux et de chars de feu autour d'Elisée. [...] Après cela, Ben-Hadad, roi de Syrie, ayant rassemblé toute son armée, monta et assiégea Samarie. Il y eut une grande famine dans Samarie; et ils la serrèrent tellement qu'une tête d'âne valait quatre-vingts sicles d'argent, et le quart d'un kab de fiente de pigeon cinq sicles d'argent. Et comme le roi passait sur la muraille, une femme lui cria : Sauve-moi, ô roi, mon seigneur! Il répondit : Si l'Eternel ne te sauve pas, avec quoi te sauverais-je ?"
Présentation et description de la situation :on est présence de deux Etats en guerre : La Syrie et Israël. Au temps du prophète Elisée, la ville de Samarie (capitale de l'Etat d'Israël) fut assiégée par ses ennemis les Syriens (Roi : Ben-Hadad). La situation est terrible : la famine est à son comble au point que des femmes mangent leur progéniture !
il y a aussi l'homme de la situation : le prophète Elisée, l'homme de Dieu qui a des oreilles pour entendre la voix de Dieu et des yeux pour voir l'action de Dieu.
1° La Samarie assiégée : représente notre habitation, notre cœur, notre foyer, notre vie... Parfois nous vivons dans une grande oppression car beaucoup de choses nous ont « enserrés » de toutes parts, nous retiennent ou nous étouffent : cela peut être les pensées négatives, la maladie ou le chômage ou la souffrance dans les relations familiales... Les épreuves de la vie, les blessures... qui nous empêchent de vivre en harmonie, dans la joie, la paix, la victoire que Dieu a pour nous si nous demeurons fermes dans la foi.2° Les Syriens : représentent l'oppresseur de notre âme au sens spirituel, celui qui vient -de l'extérieur- « pour voler, tuer et détruire », les fardeaux qui nous accablent, les obligations de toutes sortes, l'usure des relations conflictuelles, le découragement, l'épuisement de nos forces...
=> Le siège de la Samarie imposé par l'armée ennemie vise à les priver de nourriture jusqu'à ce qu'ils n'aient plus de force, plus d'espoir, plus de résistance, plus de vie. Ils se trouvent sous la domination de l'oppresseur. Il n'y a plus d'espérance pour les habitants repliés sur eux-mêmes, enfermés dans une situation d'extrême misère d'où ils ne peuvent sortir. Une mort certaine les attend. Le plus terrible est qu'ils se sentent prisonniers et sans issue de secours.C'est le combat de Dieu :
Dans le 1er passage lu, plusieurs principes se dégagent :1° Au verset 12 : « Elisée, le prophète, qui est en Israël, rapporte au roi d'Israël les paroles que tu prononces dans ta chambre à coucher » Dieu parle à ses serviteurs et les avertit de ce qui se trame dans les ténèbres contre eux. Dieu est au courant de ce qui se passe dans ta vie. Il voit et entend ce que l'ennemi de ton âme trame dans ton dos mais surtout Dieu agit favorablement envers ses enfants, en dévoilant les complots de l'ennemi. La mise en lumière des ruses du diable rend nulles ses attaques car un homme averti en vaut !
Esaïe 54. 15, 17 : « Si l'on forme des complots, cela ne viendra pas de moi ; quiconque se liguera contre toi tombera sous ton pouvoir » et « Toute arme forgée contre toi sera sans effet » Amen ? !
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Chrétiens, Bienvenus!
DuchoweParce que chaque dimanche est la consécration de notre belle rencontre avec Christ, parce qu'il y a des chrétiens malheureusement fâchés avec l'Eglise, nourrissez-vous des prédications de cet ouvrage et grandissez dans la Gloire du Seigneur: Il y a...