- S'il-te-plaît !! Laisse moi y aller, je te promets que je rentre tôt !
- T'es chiant. Si tu n'es pas rentré d'ici 23h, je te vire. Tu m'as déjà fait le coup quatre fois.Katsuki sourit de manière innocente. Sa patronne, soulée par son attitude, roula des yeux. Elle finit cependant par lui accorder sa soirée. Le blond lanca un petit cri de victoire avant de se faire frapper le crâne par un magazine people roulé.
Il rentra ensuite chez lui, se préparant à partir. Il lanca un coup d'œil à son téléphone. Il l'alluma et constata qu'il n'avait reçu aucune nouvelle de Eijiro. Ce n'est pas plus surprenant que ça, se dit-il. Cela faisait longtemps que les deux anciens amis avaient perdu contact.
***
- Katsuki ! Katsuki !
- Qwa ?
- Ta boss au tél ! Elle est vénère...Katsuki attrapa son verre, posé à côté de lui. Il avait perdu le compte de ceux qu'il avait bu avant.
- Relax j'suis dans les temps, dit-il en trempant ses lèvres dans le liquide.
- Mec, il est quatre heure et quart du matin...Le blond recracha sa boisson et jura. Il allait se faire égorgé, puis coupé en morceaux, puis donné à manger aux loups.
Avec un effort surhumain, il réussit à se lever de ce canapé et arracha le téléphone des mains du gars.
- H-Heyyy ! commença-t-il, méfiant.
- Tu. Es. Viré.Son ex-patronne, lui raccrocha au nez, de suite après sa phrase. Katsuki jeta la boîte de plastique sur la table basse devant lui.
- Merde !
Frustré, il quitta le lieux de la soirée et rentra chez lui. Il en oublia le reste. Je reviendrai demain...
***
Le lendemain, Katsuki se réveilla en grognant. Un mal de tête atroce lui grillait la cervelle. Et au vu de l'heure, il n'était pas en avance. Il se leva précipitamment de son lit, manquant de tomber, tête la première sur le sol. Il ne pris même pas dix minutes qu'il était prêt à partir pour le boulot. Ce n'est qu'une fois la main sur la poignée qu'il se rappella qu'il avait été viré la veille. Ou plutôt, ce matin.
- Bordel de merde ! Pourquoi ce genre de connerie n'arrive qu'à moi ?!
Il se laissa tomber sur le sol et frappa le sol, passant ses nerfs sur le carrelage. La sonnette de sa maison retentit haut et fort. Katsuki n'en avait rien à foutre. Cela re-sonnera si c'est vraiment important ou urgent. Or, il n'y eu rien d'autre que le silence pendant de longues minutes. Bye bye parasites !
Katsuki se leva tout de même en soupirant. Il ouvrit d'un coup la porte d'entrée. Personne. Et c'était tant mieux. Il allait refermer l'entrée quand un froufrou à ses pieds le retint. Il baissa les yeux vers le sol et découvrit un paquet rempli de couverture grise, repliée sur elles-mêmes. Quelque chose à l'intérieur gigotait.
Katsuki s'accroupit devant ce tas et souleva un pan d'une des couvertures.
Le visage d'un bébé endormi apparu dans son champs de vision. Qu'est-ce que c'est que cette merde ? Pourquoi y avait-il un bébé au bas de sa porte ? Il était à qui ?
Il souleva d'autres morceaux de couverture et fût étonné d'y voir une feuille de papier, plié en deux. Il le pris et en lit le contenu, espérant avoir quelques informations supplémentaires.
"Je laisse cet enfant à ta porte. Je sais déjà que tu n'approuveras pas cette idée, tu m'en a laissé un bon aperçu quand nous nous sommes vus la dernière fois. Je ne suis même pas sûre que tu te souvienne de moi. Mais je n'ai pas d'autres choix.
J'espère que tu ne m'en voudras pas mais je n'ai pas les moyens de m'occuper de ce bébé.
Alors je m'en remet à toi. Pourquoi ? Tu dois te le demander. Tout simplement parce que, cet enfant, c'est le tiens. Je suis tombée enceinte de toi et j'ai décidé de garder l'enfant. L'idée d'avorter me terrifiait et cela a été pire quand j'ai compris que je n'avais pas les moyens de la garder près de moi.
J'espère donc que toi, Kastuki Bakugou, tu en prendra soin. Je sais au fond de moi que tu l'élèveras mieux que moi.
J-"
Katsuki resta pétrifié devant ce message. Trop de choses à la fois avait été dites. À commencé par le bébé. C'était le sien. Il avait un enfant. Il était papa.
Depuis combien de temps ? Quel âge avait le nourrisson ? Était-ce un garçon ou une fille ? Qui était la mère ? J ? C'est pas un prénom ça ! C'est une lettre bon sang !
- Putain c'est quoi ce bordel ?
Katsuki murmurait. Et encore, il parlait tellement doucement que c'en était presque impossible de l'entendre. La surprise et le choc lui ôtaient les mots de la bouche et l'empêchaient de bouger. Il était papa. Il était papa. Cela ne pouvait être vrai. C'est cela, ce n'était qu'une mauvaise blague à chier. La mère va revenir, reprendre son gosse et se tirer d'ici. C'était aussi simple que cela.
Cependant, Katsuki avait beau se répéter cette hypothèse encore et encore, la mère n'avait pas donné l'impression de revenir un jour. Le blond remis le papier sur la couverture et pris le panier où était posé le bambin endormi.
Il entra en évitant de faire des mouvements brusques. Réveiller l'enfant et l'entendre brailler et pleurer sans savoir le calmer... très peu pour lui.
Il posa le "colis" sur la table de la salle à manger, ne sachant pas où le mettre autre part. Il s'assit sur la chaise d'en face et souleva une nouvelle fois le morceau de couverture qui cachait le visage du bébé. Il l'observa.
Il ne savait pas encore de quelle couleur était ses yeux et ses cheveux clairs n'était pas encore assez long pour en déduire la couleur exacte. Néanmoins, il trouvait qu'il était adorable. Ses grosses joues rosées lui prenaient la moitié du visage mais ne l'étouffaient pas. Ses petites lèvres roses étaient entrouvertes et bougeaient parfois, signe que l'enfant respirait. Ses petits poings fermés était relevés naturellement à côté de sa tête et son corps potelé, bien à l'abri dans un body panda.
Katsuki pourrait le regarder pendant des heures. Mais pouvoir sans occuper... C'était plus dur. Alors il sorti son téléphone de la poche de sa veste et appela la seule personne en mesure de l'aider. Mitsuki Bakugou, sa mère.

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Mia Bakugou
FanfictionKatsuki Bakugou mène une vie parfaite, il a un travail de rêve et une maison aussi spacieuse qu'il le voulait. Mais son paradis, son petit monde, se retrouve chamboulé quand un matin, se trouve devant lui, un bébé, laissé sur le bas de sa porte. Un...