Il y avait déjà deux jours, Shoto Todoroki avait rendu visite à Izuku, contrairement à ce qu'il avait promis. Il lui avait dit qu'il ne viendrai pas la voir. Il n'avait pas respecté sa promesse.
Deux jours plus tôt :
Izuku était affalée sur son canapé et regardait "Les nouveau héros". En même temps, elle faisait des commentaires et parlait au téléphone avec Ochako en facetime. Ainsi, cette dernière pouvait regarder le film avec Izuku sans avoir à quitter son boulot. Très professionnel.
- En vrai, dit la brune, ça serait grave cool d'avoir un Bmax avec soit.
- Oui, surtout pour toi, n'est-ce-pas Izuku ? demanda Ochako à travers le combiné de téléphone, légèrement moqueuse.
- Hééé ! Je te signal que je n'ai jamais été blessée de ma vie !
- Bien sûr, bien sûr... Et ta main déformée est due à quoi ?Izuku ricana doucement. Il était vrai que sa main droite n'était pas très jolie. Elle avait été déformée parce qu'Izuku s'était plusieurs fois brisée les os, des cinq doigts à l'épaule.
- C'est à cause de mon chat. C'était un gros chat, non en fait un lion, et il m'a griffé. Considère ça comme une blessure de guerre suite à un long combat entre Homme et lion !
Cette fois-ci, c'était Ochako qui partie dans un fou rire, suivit rapidement par sa meilleure amie. En fond, le film tournait toujours mais plus aucune des deux ne le suivait. Elles s'étaient lancées dans une réflexion intense sur les différents types de cicatrices et blessures. Puis au bout d'un moment, Ochako annonça à Izuku :
- Ça va être la fin de ma pause, je vais y aller.
- Oh déjà ?
- Oui parce que tu vois, moi contrairement à toi, je bosse après 15 heure !
- Vive le métier de prof ! rigola Izuku.Elles se saluèrent une dernière fois et Ochako raccrocha. La brune repris son film comme s'il ne s'était rien passé. Et elle connaissait le film par cœur après l'avoir regardé tellement de fois qu'elle n'était pas perdue dans l'histoire.
***
Le film touchait à sa fin et Izuku était en pleure. Elle ne pouvait pas s'imaginer à la place du Héro. Il avait perdu son meilleur ami et même s'il était revenu, elle n'arrivait pas à ce dire que ce n'était pas la même personne.
Elle séchait ses larmes quand des coups sur la porte d'entrée se firent entendre.
"Ah bas parfait ! Je suis en pyjama et je chiale, je ressemble à une ado qui a rompu avec son copain... Quoique, quand on y pense, c'est pas si faux."
Elle tenta tout de même de ne pas paraître pauvre fille. Elle compris qu'elle prennait bien son temps quand les mêmes petits coups se firent entendre de nouveau. Mais au moins, elle ressemblait un peu plus à Izuku.
Elle ouvrit la porte et le vit.
Shoto était debout sur le pallier, un tournesol à la main.
Il était habillé d'une chemise blanche et d'un jeans noir. Et portait un veston rouge qu'il détestait mais qui lui allait si bien.
En le voyant ainsi, Izuku ne trouva pas les mots. Elle avait deviné le pourquoi de sa venue et ne voulait pas que ça lui arrive. Alors elle fit une chose qu'elle n'aurait jamais cru faire : elle ferma son poing et l'envoyer dans la mâchoire de l'homme, de tout la haine qu'elle pouvait lui dégager.
Shoto parti de quelques pas en arrière, la tête relevée et légèrement sur sa droite. Le coup avait été violant.
- C'était mérité, je suppose... dit-il en se tenant la mâchoire.
- Tu mérite pire Todoroki.Il s'arrêta un court moment à l'entente de son nom de famille. Il y avait un bout de temps qu'Izuku ne l'avait pas appelé comme ça. Même quand ils s'engueulaient, elle l'appelait par son prénom.
Profitant que Shoto soit légèrement dans les vapes, elle ferma la porte, avec l'intention de la claquer pour lui montrer qu'il pouvait rentrer chez lui bredouille.
Mais un pied l'en empêcha, laissant la porte entrouverte.
- Izuku, commença Shoto, écoute, je sais que j'ai merdé et que tout est de ma faute. Mais je regrette ce qu'il s'est passé et je peux t'expliquer. Je n'ai jamais cessé de penser à toi. Je n'ai pas été aussi bien que je te l'avais promis, mais je veux me rattraper. Je veux te montrer que malgré tout, tu es la seule que j'ai aimé et que j'aime toujours.
Izuku ne répondit rien. Elle n'avait rien à dire.
Le tournesol que tenait Shoto passa par l'entrebâillement, juste devant le visage de la brune. L'homme le secoua un peu ce qui fit sourire Izuku qui l'a prit entre ses doigts.
- S'il-te-plaît, continua-t-il. Laisse-moi au moins t'expliquer.
- C'est déjà trop tard de toute façon...
- Je sais, j'ai reçu la lettre. Mais j'ai besoin de te dire la vérité. Je peux entrer ?Izuku hésita. Bien sûr qu'elle voulait savoir mais pas en étant seule avec lui. Elle eût alors une idée. Pas des plus lumineuse mais une idée quand même.
- Non.
- Hein ?
- Tu n'entrera pas chez moi. Si tu veux qu'on parle, c'est à l'extérieur. Laisse moi deux minutes pour m'habiller.Shoto, compréhensif, retira son pied et laissa Izuku fermer la porte. Par sécurité, elle avait fermé le verrou également. Elle savait que Shoto était capable d'entrer pour la voir.
Alors il ne dit rien et attendit.
Il ignorait que deux minutes étaient aussi longues. Beaucoup trop longues.
Simplement parce que de l'autre côté du mur, Izuku avait arraché les pétales de la fleurs et l'avait jeté à la poubelle.
Elle avait fermé la porte et enfoncé ses écouteurs dans les oreilles, le volume au plus haut.
Elle s'était appuyé sur un plan de travail de sa cuisine, une photo dans une main, un briquet dans l'autre. Ses mouvements étaient lents. Elle tremblait. Elle alluma le briquet, faisant ainsi de l'image figée, un tas de cendre.
Elle senti une larme couler sur la joue. Réunissant pratiquement tout l'ancien contenu, maintenant carbonisé sur une feuille, elle écrivit au marqueur, une phrase.
Shoto attendait toujours. Jusqu'à qu'une feuille couverte de cendre passa sous la fente. Il s'accroupit et lit la phrase écrite. Même s'il avait bien merdé en beauté, ça lui brisa le cœur.
"C'était notre photo de mariage. Dégage de chez moi maintenant."

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Mia Bakugou
FanfictionKatsuki Bakugou mène une vie parfaite, il a un travail de rêve et une maison aussi spacieuse qu'il le voulait. Mais son paradis, son petit monde, se retrouve chamboulé quand un matin, se trouve devant lui, un bébé, laissé sur le bas de sa porte. Un...