RÉVÉLATIONS

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Norim avait un air vraiment sérieux, lui qui était pourtant enclin à sourire souvent et à positiver. Il regardait Adrim avec le plus intense des regards.

-Je ne sais pas trop comment te dire ça. Commença Norim.

-Dit le simplement sans tourner autour du pot. Proposa Adrim.

-Comme tu veux. Le fait que le village Gol soit ai été au courant de notre venu n'est pas un hasard et Yakka en est arrivé à une solution réfléchie assez rapidement. Adrim, nous nous sommes fait infiltrer par les voths. Dit Norim d'un air sombre.

-Quoi ?! Fit Adrim avec un mouvement de recul. Mais si tu dis vrai, cela va provoquer un mouvement de panique complet au sein du camp !

-Personne hormis l'Armée Sombre ne sera au courant. Yakka a déjà mis en place une enquête avec ses meilleurs hommes de confiance, il m'a dit que le coupable sera déniché assez rapidement.

-Mais pourquoi ne pas nous exterminer ou alors pourquoi ne pas faire venir ses confrères pour nous éradiquer ? Demanda Adrim indécis.

-Je ne sais pas ... Peut-être qu'il attendait le bon moment.

-Que devons-nous faire ? Se demanda Adrim.

-Ne dis rien à personne. Demain, tous le monde se réunira dans la cour principale pour écouter ce que Yakka a à dire. Ça se fera en fin de matinée.

-J'y serai. Dit Adrim en se levant et en commençant à partir. A demain dans ces cas-là.

-Très bien, à demain. Répondit Norim.

Adrim partit pensif en direction de chez lui. SI un voth avait put infiltrer l'Armée, combien était-ils ? Depuis combien de temps ? Le général était peut-être le coupable ? Non. Il se laissait aller. Ce qui est sûre, c'est que si la population l'apprenait, il y aurait un mouvement de panique sans précédent et cela pouvait mettre en péril la sécurité du camp. Plus Adrim s'approchais de sa maison, plus il se fit à l'idée qu'il va devoir jouer double jeu avec ses parents. Il se dit qu'il n'aurait probablement pas de difficultés avec son père car il ne le voyait jamais. Sa mère en revanche, c'était une autre paire de manches. Il arriva au niveau de sa porte d'entrée et, avait de l'ouvrir, tourna la tête pour regarder la tombe de son frère. L'émotion l'envahit, il tourna à nouveau la tête et entra. Dès qu'il fit un pas dans sa maison, sa mère lui sauta au cou.

-J'espère que tout s'est bien passé mon chéri. Elle arrêta de l'enlacer et lui fit découvrir la table de la cuisine. Je t'ai préparé ton repas. Dit-elle d'un ton satisfait.

-Merci Maman. Répondit-il d'un sourire.

Etonnement, son père était à la table, en train de manger. Adrim n'avait pas prévu ça. Il va devoir jouer la comédie devant ses deux parents.

-Tu te remet ? Lui demanda son père entre deux bouchées.

Sa mère partit de la cuisine.

-Oui, j'ai encore mal bien sûr, cela prendra quelques jours. Dit-il en commençant à manger.

-Tout s'est bien passé à ton retour ?

-Oui pourquoi ?

-Par curiosité.

Son père n'était que rarement curieux. Qu'est-ce qui pouvait l'intéressé dans la journée que Adrim venait de passer ? Son passage près de la mort peut-être ?

-Repose toi bien dans ces cas-là. Conclu son père en se levant et en mettant sa vaisselle dans l'évier.

Borma sortit de la cuisine pour se diriger vers son bureau sans rien dire. Adrim finit son repas et alla dans sa chambre pour se reposer. Enlever son armure fut une tâche plus compliquée que ce qu'il avait prévu. Il grimaça à plusieurs reprises quand il enleva son plastron. Enlever son pantalon ne fut pas chose simple non plus car il devait se baisser, ce qui lui faisais mal. Finalement, quand il avait réussi à tout enlever, il put s'installer dans son lit pour apprécier la douceur des draps et la douleur qui disparaissais petit à petit. Il ferma vite les yeux et se laissa emporter dans un profond sommeil.

EmirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant