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La tentation est grande mais l'amour attendra

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La tentation est grande mais l'amour attendra.

M Y N A A

Je me suis réveillée de bonne humeur, c'est rare. J'habitais en colocation avec Jessika, ma meilleure amie, mon indienne préféré.

Notre logement était une petite dépendance à côté de notre lieu de travail, en gros on habitait au taff. Oui, elle et moi on a le même travail, on se suit partout, on est inséparable.

Je me suis étiré et j'entendais qu'elle faisait à manger en bas, j'ai mis mes chaussons et je suis allée la rejoindre. Elle fait toujours le petit déjeuner, je l'aime trop.

Mon métier je l'ai choisi quand j'étais jeune et bête, je voulais de l'argent facile, rapidement, j'étais vulnérable et je suis tombé sur la mauvaise personne qui m'a proposé ce contrat que j'ai stupidement accepté. Ce contrat qui m'as fait arrêter l'école tôt et qui a mis toute ma famille à dos, on ne se parle plus du tout.

Moi « Coucou bébé »

On s'est fait la bise et elle m'a tendu mon bol de céréale déjà prêt.

Jessika « Et voilà m'dame. »

Moi « J'suis amoureuse. »

Jessika _ rit « C'est réciproque bébé. »

Les céréales et moi, une grosse histoire d'amour. Me parler pas de croissant, pain au chocolat ou je ne sais quoi, je mange que des céréales.

Où j'en étais déjà ? Ah oui, en vrai j'aimais mon métier... Bien que je n'avais plus de famille, j'avais de l'argent mais il y a eu ce jour... Ce jour où mon père, ma raison d'être est venu me récupérer. C'était le seul qui m'appelait, qui me parlait et qui faisait tout pour me raisonner. Il est venu me chercher au travail mais ce n'était pas le bon jour non, ce jour là c'était la guerre, ça se battait de partout et ça sortait des flingues à tout va.

Je l'ai vu de mes propres yeux, cette balle perdu qui a touché son torse, je l'ai vu s'effondrer, je l'ai vu me regarder, les larmes humidifier, je l'ai vu perde son souffle... Je l'ai vu perdre la vie.

Il est mort en me sauvant. Il est mort en essayant de me sauver.

Depuis, j'essaie, je vous promet que j'essaie de rompre ce contrat de merde mais même quand je m'enfui il me retrouve. C'est mort.

Et si je pars, où je vais allez ? Chez qui? Je vais jamais trouver de logement, un agent immobilier rira en voyant mon profil.

Un jour ça a vraiment dégénéré, je l'ai menacé pour qu'il me laisse partir et il l'a vraiment mal pris. Il a dit que si je tentais une nouvelle fois de partir, il allait tuer ma famille encore en vie.

Je t'aimais de haine. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant