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Méchants veulent m'amadouer. T A R I K
Il était cinq heure du matin, Nabil venait de partir. Je suis passé devant la chambre de Mynaa pour allée dans la mienne mais il y a une conversation qui a retenu mon attention. Je suis donc resté devant la porte.
« Vous êtes bien sur la messagerie de Mélanie Clarant, je ne suis pas disponible pour le moment, merci de me rappeler. »
Mynaa _ renifle « Coucou maman, encore une fois tu ne me répond pas. J'ai essayé toute la journée, c'était pour te dire que je t'aime et que je penses tous les jours à toi et à ma sœur, mon frère. » _ sanglot « Aujourd'hui c'est ton anniversaire, alors j'aurai aimé te le souhaiter de vive voix. Je t'ai encore livré tes fleurs préféré, j'espère que tu ne l'es jettera pas. Je t'aime maman, pardonne moi. Je t'en supplie. Si je pouvais recommencer ma vie, je le ferai dix fois. »
Bon, c'est un peu trop intime pour que j'écoute alors je me suis dirigé vers ma chambre. Ça faisait longtemps que j'avais pas dormi plus d'une heure et j'en avais besoin.
J'ai repensé au parole de Mynaa... Chacun a des plaies ouverte et moi j'en ai pas mal à soigné, j'ai pas le temps pour m'occuper de ceux des autres.
J'ai a peine fermé les yeux que mon téléphone a sonné, c'était mon petit frère, Yanis. On l'a éloigné de toute cette violence, il est en corse avec sa mère, la femme de mon père.
J'ai répondu à son appel facetime et j'ai direct souris.
Yanis « Ah genre tu dors toi? »
Moi « J'allais, mais tu m'as appelé »
Yanis « Ah ouais dur. »
Moi « Ça dit quoi ? »
Yanis « C'est ko ici. Je m'emmerde. »
Moi « Ah ouais? Tu vas encore rester là bas, ça sert à rien de négocier. »
Yanis « Mais Tarik wesh, s'il te plaît. »
Moi « Tu reviendra quand tout sera fini, appelle ton père et laisse moi dormir la. »
J'ai raccroché et j'ai entendu Mynaa toqué à ma porte, elle est rentré sans attendre l'autorisation et est rentré dans ma chambre.
Mynaa « Je peux sortir ? »
Moi « Non, c'est dangereux la nuit. »
Mynaa « Mais wesh j- »
Moi _ la coupe « Eh vasy sort, fait ce que tu veux. Je m'en bats les couilles. »
Elle est sorti de ma chambre, j'ai entendu la porte de la maison claqué et j'ai enfin fermé les yeux. Gros, j'suis fatigué j'ai pas le temps de m'embrouiller pour de la merde.
9 HEURES 00
Je venais de me réveiller, je suis directement allée me laver puis dans la cuisine pour manger. Elle était pas là, mdr je vais la claquer hein. Au même moment où je m'imaginais lui en foutre une, elle a ouvert la porte. On s'est pas calculé, elle est allée vers sa chambre je l'ai appelé.
Quand elle est venu devant moi, avec des yeux rouges j'ai soupiré.
Moi « Ce soir, soit prête pour minuit on ira en boîte. Et c'est pas pour s'amuser. »
Elle a hoché la tête lui est parti.
M I N U I T
Je venais de me garer devant la boîte, je suis rentré avec Mynaa et nous sommes allée au carré vip rejoindre mon frère et des gars à nous. Quand ils ont vu Mynaa ils ont tous regardé ailleurs puis on s'est assis, ici on respect les femmes. C'est la règle que notre père nous a tous inculqué, y'a pas de regard insistant ou j'sais pas quoi.
Moi _ chuchote dans son oreilles « Tu vois le mec au bar avec sa chemise rouge, c'est lui que je veux. »
Elle a hoché la tête puis s'est levé, je la lâchais pas du regard. Je la regardais charmée le mec et il tombait peu à peu dans son piège. Je me suis levé quand elle a commencé à se déplacer en dehors de la boîte avec lui.
Moi « Les gars, soyez a l'affût. Je vais la suivre. »
Je l'ai suivi en dehors de la boîte et elle l'a emmené à la ruelle habituelle.
Moi « Retourne dans la boîte Mynaa, avec Nabil. »
Ils se sont retourné tous les deux puis Mynaa est parti.
... _ murmure « La pute. »
Moi « Monte juste dans la voiture Julio, te débat pas. »
Il a pas bronché et est monté dans la voiture. Je suis monté aussi et je l'ai emmené jusqu'à chez mon père.
Julio « On va où? »
Moi « Chez mon daron, tu dois réglé certaines choses avec lui à ce qui parait. »
Julio « Et il aurait pas pu juste m'appeler ? »
Moi « Je préfère que ça se fasse à ma manière tu vois? On s'est trop fait baisé. »
Arrivé chez papa, ils ont parler affaire. Papa voulait un deal, nous on lui donnait des armes et en échange il nous fournissait du coco, papa voulait agrandir nos terrains de vente.
Julio « J'sais pas. »
Papa « Écoute, t'en sors gagnant de ce deal. Accepte le. »
Il a hésité puis a accepté, carré.
Papa « Je vais le garder encore un peu, tu dira merci à la petite. »
J'ai hoché la tête et je suis retournée dans ma voiture, j'ai appelé Nabil pour savoir où ils étaient.
Moi « T'es où mon reuf ? »
Nabil « Au même endroit, y'a eu bourbier. »
Moi _ fronce les sourcils « Il s'est passé quoi? »
Nabil « Je penses c'est mieux tu viens. »
Et il a raccroché, j'ai soupiré. Il s'est passé quoi encore.
