M Y N A A
J'étais choqué par la scène que j'avais vécu. Le sang avait giclé de partout, j'en avais même vomis. Il a choisi la facilité, il a préféré se tuer que de nous donner la satisfaction de le tuer.
J'ai toujours su que cet homme était faible, il sait s'en prendre qu'aux femmes ou envoyer des hommes faire le sale boulot pour lui. La seule chose de bien qu'il ai fait dans sa vie c'est de se donner la mort et permettre à ses femmes, dont moi, d'être libre. Et ça, c'est en parti grâce aux Andrieu.
J'étais en pyjama sur le lit, je regardais le mur en ne pensant à rien. Nous étions chez René, flemme de rentrer chez Tarik. J'étais resté sous la douche plus d'une heure et pourtant j'avais toujours l'impression d'avoir le sang de Jessika sur moi.
Tarik _ pousse la porte « Bébé? »
J'ai relevé la tête et j'ai regardé l'homme de ma vie, il m'avait promis de me sauver et il l'a fait. Il s'est assis devant moi et m'a regardé dans les yeux.
Tarik « Ce qui tu vas vivre sera dur, sache que je fais t'accompagner dans ton deuil d'accord? Tu n'ai pas seule et tu le sera jamais, aujourd'hui tu as l'impression qu'il manque une partie de toi et ça n'ira pas en s'arrangeant mais avec le temps et un bon entourage tout ira mieux d'accord? Repose toi sur moi, met toute ta douleur sur mes épaules, je suis là pour ça. »
Et avant que mes larmes ne coule, la porte s'est ouverte laissant apparaître René.
René « Laisse moi avec elle. »
Il s'est levé du lit et m'a embrassé le front, René s'est assis à la place de Tarik. Il m'a sourit et c'était un sourire sincère qui me faisait du bien.
René « Tu sais que je t'aime bien toi. »
Moi _ rit « Vu tout se que tu as fais pour moi, j'imagine que oui. »
René _ sourit « Ce que je veux dire c'est que dès le départ j'ai su que c'était toi. Que c'était toi la bonne pour mon fils, tu es si gentille, si droite dans tes baskets et c'est pour ça que j'ai décidé de te venir en aide sans broncher. Tu es comme ma fille Mynaa. »
Je ne parlais plus, j'étais touché par ses paroles. J'essayais de retenir mes larmes, j'avais assez pleurer aujourd'hui.
René « Ce que tu as vécu est dur, que ce soit le décès de ton amie ou le suicide de l'autre, c'est triste à dire mais nous, nous sommes habitués. Tu vas sûrement avoir des nuits noire, tu vas peut-être moins dormir mais sache que c'est normal. Si tu as besoin de parler ou si tu as besoin d'une épaule sur laquelle pleurer sache que je suis là petite. » _ sourit « Tu peux compter sur mes fils aussi mais ça je sais que tu le sais déjà. » _ se lève « Même si tu n'as pas encore la bague sache que tu es une Andrieu pour moi. Je prendrai soin de toi comme je prend soin de mes fils. »
Je me suis levé et je lui ai fais un câlin, un câlin rempli d'amour, rempli de remerciement.
Moi « Merci pour tout vraiment, merci d'avoir élevé Nabil et Tarik de cette manière. Vous êtes tous si gentil et malgré que j'ai perdu un pilier dans ma vie, vous me remplissez tellement d'amour que j'arrive à me sentir plus au moins bien. Merci René. »
Il m'a donné un dernier sourire et je me suis allongé sur le lit, c'est pas longtemps après que Tarik m'a rejoins. Il s'est mit dans le lit avec moi, j'ai posé ma tête sur son torse pendant qu'il caressait ma taille du bout de ses doigts.
Moi « J'aimerai qu'on rentre à la maison Tarik. »
C'est l'endroit où j'ai commencé à développer des sentiments pour cet homme, c'est aussi le premier endroit où je me suis senti chez moi et malgré que je sois bien chez René, ce n'est pas mon chez moi.
Tarik « Demain princesse. »
Moi « hm. Vous allez faire quoi de tous les gars de Kali? »
Tarik _ soupire « On va libéré ceux qui était là par obligation et ce qui veulent toujours bosser ça sera un gros lavage de cerveau puis ils bosseront pour papa. »
J'ai pas parlé et j'ai fermé les yeux, fatiguée de cette longue journée.
Tarik « Pour Jess, quelqu'un s'occupe de son corps déjà. Elle aura des funérailles digne de ce nom, j'te le promet bébé. »
J'ai souris, je me suis redressé et j'ai posé doucement mes lèvres sur les siennes.
Moi « Merci Tarik. »
Je me suis remis dans ma position et j'ai fermé les yeux. Jessika a tellement souffert par ma faute, quand je partais c'est elle qui prenait les coups à ma place, elle m'a toujours couvert, protégée. Elle a toujours agis comme une grande sœur envers moi et je lui dirait jamais assez merci, elle sera dans toutes mes prières.
Elle est décédé car j'ai voulu être libre, je vivais ma meilleure vie dehors pendant qu'elle trimait avec Kali et elle ne m'en a jamais voulu, ce soir j'ai perdu une amie, une sœur et surtout, une partie de mon cœur que personne ne pourra combler.
Personne ne prendra ta place Jessika, je te le promet.
Moi « Bonne nuit Tarik. »
Il ne m'a pas répondu et j'ai entendu ses légers ronflement, j'ai souris.
Moi _ doucement « Merci pour tout. »
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Je t'aimais de haine.
FanficComme ils le disent, de la haine à l'amour il n'y a qu'un pas. avec ADEMO