Entre Milliardaires

Chapitre 18

      Valeria se réveille avec une horrible céphalée.Elle battit plusieurs fois les paupières en constatant qu'elle est à l'hôpital.

Elle se redressa et c'est là que la porte s'ouvre à la volée,laissant apparaître un Raphaël soucieux.

-Moy Krasivyy...

Il s'approche d'elle lentement et dépose un baiser sur ses lèvres.

-Tu vas bien?

-J'ai mal à la tête.

-Je vais appeler le médecin...

-Non..reste.

-Ne t'inquiète pas,je reviens dans quelques minutes.

Dix minutes plus tard,Raphaël entre dans la chambre,accompagné d'une jeune femme de grande taille,aux cheuveux bruns et eux yeux gris. Elle n'est pas trè jolie mais ça peut aller.Valeria se demande si elle n'avait pas mis des verres de contact ou si elle ne s'était pas teint les cheuveux.

-Mademoiselle,vous allez mieux? Lui demande-t'elle

-pourrais-je avoir des médicaments? J'ai mal à la tête

-Oui..je vais chercher une infirmière.

-Et le bébé? Demande Raphaël

-Tout va bien monsieur.. Assure la jeune femme en faisant un sourire qui ne plaît pas à Valeria

-Mon amour,viens t'assoir près de moi.  Dit Valeria pour stopper leur conversation

La jeune femme s'en alla.

-Humm..tu es jalouse? Demande Raphaël

-cela te gêne?

-Non..j'aime ça.lui dit-il en capturant ses lèvres.

-Je commence à devenir grosse. Bredouilla Valeria

-À seulement trois mois?

-Ouii...

-Je n'ai rien remarqué.

-Et pour ton voyage?

-Je pars demain à la première heure.

-Ah je m'en doutais.Je peux rentrer chez moi?

-Oui...et...non.bon,on attend l'infirmière.

Une vielle femme pénétra dans la chambre avec son petit plateau,elle donna plusieurs cachets à Valeria puis elle lui conseilla de rentrer chez elle pour se reposer.

Valeria ne se fait pas prier.Malgré sa peine en sachant que son amoureux va partir.

Elle resta silencieuse dans la voiture.

-Valeria..

-Hum..

-À quoi tu penses?

-Est-ce que tu vas revenir?

-Je ne suis pas entrain de fuir.Je reviendrai pour toi et notre bébé.

-Nous ne sommes pas mariés,tu peux ne jamais revenir..

-Ne dis pas ça..

-Et qu'est ce qui me dit que tu vas vraiment en Russie?

   Piqué au vif par une colère,Raphaël ne répondit pas.Il se contenta de la déposer chez elle puis s'en alla sans même lui offrir un baiser.
Ceci le démange un peu et il a un mauvais pressentiment.

Valeria va prendre un bain et se couche rapidement après avoir soigné ses longs cheuveux qu'elle aime tant.

   Elle se réveilla pendant la nuit,piqué par une soif.
Elle alluma  son portable et gravit les marches de l'escalier.

Un bruit de pas la fait sursauter.

-Qui est là? Demanda t-elle en attrapant un couteau

Personne ne répond.Elle allume la lumière et agite son arme de défense,prête a se battre.
Son père lui avait appris à se défendre.

-Qui est là... Reprit-elle

-Bonsoir ma chérie.

Elle voit Angel apparaître avec son plus beau sourire scotché sur ses lèvres.

-Comment es-tu rentré? La sécurité...

-Ne t'inquiète pas.Ils ne sont pas morts.Je les ai juste endormis.

-Comment oses-tu?

-À ce que je vois,tu n'as pas hésité à te jetter dans les bras de ce petit bourgeois.

-Cela te gêne peut-être??

-Non...il t'a même engrossé.Un petit bâtard grandit en toi.

-Au moins,ce n'est pas le tien.Quelqu'un d'aussi irresponsable que toi n'aurais jamais pû avoir un enfant.Tu ne connais que les boîtes de nuit.Ainsi se résume ta vie.

Angel l giffla,Valeria en profite pour le blesser au visage avec son couteau.

-Pétasse!

Valeria se réfugie dans la cuisine,derrière le plan de travail.

-Je n'avais pas envie de te faire du mal Valeria.Je voulais juste que tu m'écoutes.

-Sors de chez moi ou j'appelle la policia.

-Mi querida...Je veux juste qu'on discute.Est-ce que la police était présent lors de nos petits tête-à-tête?

-Sors de chez moi,bordel...

Angel avance rapidement et saisit la main de Valeria.
Celle-ci se bat amèrement pour essayer de le blesser,mais Angel pointa le couteau dans sa direction et le pénétra dans son ventre.
Valeria lâcha un cri sourd puis tombe sur le sol,son sang commença à se répandre sur le plancher.

Angel prit ses jambes à son cou,comme un lâche mais satisfait de ce qu'il vient de faire.