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Chapître XXIII : On se fait pas aussi belle juste pour des poteuuu...

Chapître XXIII

On se fait pas aussi belle juste pour des poteuuu...

Le dimanche. Ah le dimanche, jour consacré au seigneur pour les chrétiens. Jour de pénitence, de glorification et de miséricorde. Et oui, en cette belle journée qui se présentait à Maelys, elle était déjà en route pour aller à l'église accompagné de sa mère. Dans la voiture, elle boudait, les bras croisés et le regard droit devant elle. Elle détestait aller à l'église, surtout celle chrétienne. Y avait toujours des gens qui n'y venait pas vraiment pour prier le bon Dieu. Soit elles venaient juste pour surveiller les gens, soit elles venaient pour se trouver des pigeons à débourser ou soit elles venaient juste pour faire du commérage. C'était l'endroit qu'elle détestait le plus au monde et sa mère l'avait forcé ce matin, réveillée de très tôt un jour de week-end à notifier et c'est pour son manque de sommeil et sa grasse matinée ratée qu'elle était de mauvaise humeur. Déjà qu'elle devait se coltiner un réveil de cinq heures la semaine alors dans les deux jours de répit que la société s'était forcée à lui donner, elle en perdait un.

- Arrête de bouder Maelys!

- Pourquoi tu ne travailles pas aujourd'hui maman?

- Euh, et bien... Parce que c'est mon jour de congé ma fille. Tu vas me faire croire que tu ne veux pas de ma compagnie.

- Loin de là maman, tu sais très bien que je déteste les messes religieuses. C'est des bêtises qu'ils nous font faire ces prêtres là. À nous faire nous asseoir puis nous mettre debout à chaque instant. Et en plus, la prière universelle est tellement ennuyeuse, on reste debout pendant des minutes entières à entendre des gens prier pour les rescapés, les morts ect alors qu'il suffirait de dire que je prie pour tout le monde et puis basta. Et le pire dans tout ça, c'est la célébration à...

- Arrête Sandra... Oh mon Dieu pardonne là, marmonne sa mère en baisant son chapelet et en faisant un signe de la croix, hmhm très pieuse, nous irons à cette messe que ça te plaise ou pas. De toute façon, ce ne sont que deux misérables heures...

- Oui, deux misérables heures ou les cancans ne vont faire que fuser. As-tu oublier maman comment Virginia nous à regarder la dernière fois qu'on est venue? Elle se dit épouse de pasteur alors qu'elle traine dans une église chrétienne et qu'elle est la première à pêcher vulgairement.

- Sandra, ce que cette femme fait ne nous regarde pas. Elle répondra de ses péchés plus tard lors du jugement divin et tu devrais sérieusement te mettre à faire comme moi et fréquenter plus souvent des endroits de bonnes moeurs. La fin du monde approche!

Maelys la toisa du regard et tourna celui-ci vers la rue bondée de personnes qui semblaient n'avoir rien à faire chez eux. Au moins, elle pourrait rattraper un peu son sommeil lors du prêche du prêtre.

Hier soir, étonnamment elle avait dormi comme un loir. Malgré les nombreuses révélations de Joshua, en passant par le fait qu'il quittait l'Europe -ce qui était totalement faux- et que Noah la prenait pour un pari, elle n'avait fait que déposer sa tête sur l'oreiller qu'elle était déjà entrain de ronfler. Ses pensées de la matinée avaient épuisées son cerveau et ses fonctionnalités mentales. Elle n'avait pas reprit contact avec Willow ni même Joshua depuis leur rencontre au parc. Son esprit était beaucoup trop occupé par comment elle allait faite payer Noah. Ah oui, les idées étaient tellement nombreuses dans sa tête qu'une adrénaline d'impatience la guettait depuis hier.

- Descend chérie, on est arrivé!

Et voilà l'horreur qu'elle voulait évité. Cet établissement qu'on appelle "Église Saint-Michel Archange" se présentait divinement devant elle. Et puis, c'était quoi ça comme nom?  Saint-Michel Archange. Pourquoi le nom d'un ange? La rue aussi était banale, place de l'Archange. Tchiiiip, elle était déjà excédé par toute cette comédie bon marché.