Chapître VIC'est un bourreau des cœurs...
PDV de Maelys
- Noah mon amour !
Ça ne pouvait être que la voix de cette Jodie et effectivement, mes doutes s'étaient fondés par ce que c'était bien elle. Je relève les yeux et misère. Ce Nazrin me regardait. Qu'est-ce qu'il a bon sang? Avais-je quelque chose sur la figure? Pff, il est con. Mes yeux s'attardent sur la tronche en plastique de Jodie et je vis qu'elle sauta sur quelqu'un. Elle avait bien dit Noah non? Si je m'en rappelle bien, le seul Noah dont j'ai entendu parler la semaine dernière et qui était le copain de miss plastique, c'est ce Noah Gianni. Serait-ce lui qui serait de retour? Je croyais qu'il avait quitté l'Europe. Hmm, ça promettait d'avoir de l'action cette année !
Cette vieille truche gesticulait tellement qu'il m'était impossible de voir à quoi ressemble ce Noah. Vieille truche. D'après ses habits, c'était probablement un fichu bad boy, encore un qui se prend pour le centre du monde comme l'a si bien dit Willow. Tchipp. Mon téléphone vibre entre mes mains et c'était encore un message de Willow. Elle me disait qu'elle était en chemin et que son '' brother '' était entrain de s'habiller. La blague! Je me lève lentement puis me dirige à mon casier. Ce fichu casier ne voulait jamais s'ouvrir lorsqu'il le faut mais après maintes efforts, j'y arrive à bout. Je prends mon cours puis trace mon chemin vers la salle 68 pour de la littérature. Il n'y avait encore personne et merci mon Dieu car j'aurais pû avoir un beugue en passsant le pas de la porte.
Je m'assois au fond comme à l'habitude, casques aux oreilles et un air détendu, puis m'assoupis sur le bureau de mon siège. Dans un bruit lointain, j'entends le son de la cloche mais je ne bouge même pas. J'attends que les élèves s'installent pour que le prof puisse commencer son cours débile. Après quelques minutes, je relève la tête enfin afin de m'enlever mes casques et regarder un tant soit peu mon prof de littérature. Je sursaute en apercevant une silhouette à mes côtés. Étrange. Cette place est toujours vide d'habitude. À moins qu'on aurait transgressé l'un des jumeaux dans cette salle. Non, si c'était l'un d'entre eux, il m'aurait réveillé.
Prise de peur, j'hésitait à me tourner mais finalement je pris mon courage à deux mains. Ouf, courage Maelys. Discrètement, Je tourne la tète vers mon voisin ou ma voisine qui sait, les yeux baissés afin qu'il ne remarque pas que je l'espionne. C'est un mec. Un mec? Pitié, faites que ce ne soit pas Nazrin. En observant beaucoup plus ses habits, il ne m'était pas étranger mais ce n'était pas pour autant Nazrin. Fiou. Mais qui était-ce? Dans un élan de colère, je releva les yeux et des prunelles noisettes entrent en choc avec les miennes. Quel regard! J'étais perdue dans ses yeux et j'arrivais à peine à remarquer que cela faisait deux bonnes minutes que nous nous regardions.
Sûrement encore un emmerdeur! Ils veulent tous me porter la poisse dans ce lycée et j'en ai marre. Désintéressée, je me retourne et l'ignore complètement en poussant un soupir. Je sentais bien son regard toujours sur moi mais je m'en foutais. J'avais bien envie de l'insulté mais ce serait comme me jeter au fond du gouffre. Une discussion allait débuter et il allait en profiter pour essayer de se familiariser avec moi. Ce que je veux à tous prix éviter. Je ne fréquente et ne fréquenterai jamais les blancs. Ils nous détestent et nous aussi.
Le professeur continuait son cours et ça m'étais complètement égale. Je me retournais vers la bande des populaires et étrangement, Nazrin ne me fixait pas. Cependant, c'était au tour de miss plastique. Elle me regardait fixement avec un air contrarié comme quelqu'un à qui on aurai prit son mec, pff. Je lui adresse un sourire, histoire de bien me foutre de sa gueule. Elle eût la réaction que je voulais puis se retourna rapidement.
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Fuck Racism🖤
Chick-LitDepuis sa venue en France, elle n'a fait qu'essayer coup après coup les lycées de Marseille. Ça n'avait jamais été le bon jusqu'à sa dernière année de DES. Une année de lycée qu'elle croyait être particulièrement minable comme les autres allait s'av...