Death Knight (FF world of warcraft)

Chapitre 7

Akan était installé dans le lit qu'avait préparé Salma, accolé à celui de Hamza.

Pourquoi si près... pensa t 'il

Le prêtre avait été silencieux depuis qu'ils étaient montés dans sa chambre. Il regardait par la fenêtre le clair de lune brillant tel un diamant,

- Tu sais comment les elfes appellent la lune? demanda t'il soudainement

- Non...

- La dame Blanche... et la petite lune, l'enfant bleu...

- Passionnant....

- Akan,

- Quoi ?... Tu m'as supplié de rester ici, pour te consoler, je suis là car tu voulais te confier... Mais quoi? Tu ne me parle de la lune, des étoiles, et tout ce tralala....

Hamza s'assit pour lui faire face, et se tut. Cela avait le don d'énerver Akan, il se tourna pour lui présenter son dos, en signe de bouderie. Au bout de quelques minutes de silence, Hamza lui demanda :

- Es ce que ça fait mal?

Akan interrompit sa bouderie.

- de ?

- Tu ne m'as jamais... raconté, ce qu'il s'est passé là bas.

Akan tourna la tête et vit l'expression de son ami. Le prêtre dans toute sa splendeur, prêt à recevoir la confesse d'un homme dans le pécher. Il s'appuya sur ses coudes, réfléchissant à ses derniers instants avant que le roi Liche lui plante Deuille Givre, puis la lame s'enfonçant dans son corps. Il porta une main sur la cicatrice à l'endroit même où l'arme de la mort l'avait touché.

- Il ne vaut mieux pas que tu saches, cet instant a été le plus désagréable de ma vie de chevalier de la mort. De toute façon, je ne pourrai même pas te le raconter.

- Tu as été blessé? Tu sembles toucher un endroit en particulier...

- Mon corps est vierge de blessure, sauf une... l'impacte de Deuille Givre sur mon corps. Une belle blessure de guerre, rigola Akan

Mais Hamza ne rit pas, il approcha sa main sur l'endroit où il avait posé la sienne.

- Je suppose que la Lumière ne peux pas la soigner...

- Non, les paladins de l'Aube d'Argent ont essayé sur des congénères, la blessure refuse de disparaitre.

- Ça fait toujours mal?

Hamza s'était rapproché imperceptiblement.

- Oui... De temps à autre, je sens la brulure de "sa" lame... souffla t'il

Pourquoi... Tu me demandes tout cela, Hamza...

Les doigts du prêtre effleurèrent ceux du chevalier.

- Es ce que je peux la voir? demanda t'il

- Tu veux voir le corps de rêve d'un chevalier de la Lame d'Ébène? Repondit Akan sur le ton de la plaisanterie, essayant de chasser l'atmosphère bizarre qui s'installait entre eux deux.

Hamza leva ses yeux

- Je pourrais peut être soulager la douleur non?

- Toi ? Le pauvre petit prêtre qui crie au secours dès qu'une araignée pendouille à un bougeoir?

- Akan!!!

Hamza lui donna un violent coup sur son bras, en signe de représailles de la moquerie. Akan frissonna à la douleur infligée. Son corps se raidit tout entier, une vague de désir le submergea, difficilement contrôlable. Il laissa échappé un gémissement de plaisir qui surpris Hamza. Il plaqua immédiatement sa main sur sa bouche.

- Akan, tu viens de...

Le chevalier recula, effrayé par le désir montant. il était déjà attiré par Hamza si en plus ... Il lui infligeait des tortures délicieuses.

- Gémir de plaisir, lâcha Hamza

- Non, souffla Akan

Les yeux bleus de prêtre étaient écarquillés, ils brillèrent aux reflets lunaires.

- Si...

Hamza passa sur le lit de Akan. Il était maintenant si proche de lui, que le chevalier pouvait sentir son odeur si particulière, un mélange d'odeur sucré et d'encens.

- Écartes toi Hamza, je t'en prie... Je suis un être abominable avec des pensées si impurs en vers toi... Je

Il cacha son visage dans les paumes, mais une main chaude lui happa sa joue.

- Tu sais, ta dernière lettre que tu m'as envoyé sur le champs de bataille, je l'ai reçu

Akan à son tour, écarquilla les yeux.

- Tu l'as lu...

Les paupières du prêtre baissèrent doucement

- Tarenn m'en avait déjà touché deux mots à propos de tes sentiments que tu avais en vers moi. Tu t'étais livré à lui juste avant de partir dans les Maleterres.

- Je ne comprends pas... je n'ai jamais parlé de tout ceci à ton elfe.

- Les baies lunaires, sourit il doucement

- Les quoi ? ho...

Il se revit alors boire un verre, deux, trois...

- Quatre, cinq, six (compta à voix haute Hamza), au bout du sixième tu lui avais tout déballé.

Le cœur du chevalier s'accéléra, une douleur infime le fit tressaillir.

- Et ce baiser que tu m'as donné, au campement, ce soit disant message de la part de Rohakan...

L'ancien paladin aurait pu pâlir, si il n'était pas déjà si blanc de peau.

- Non, attends, je suis sur que ces sentiments ont disparu quand je me suis transformé.

- En es tu sur Akan?

Hamza s'appuya contre le torse du chevalier,

- Akan... Ne me dis pas que tu n'as rien ressenti quand tu m'as embrassé tout à l'heure pour ton soi disant ... "plan"

- Hamza, non attends...

- Et quand tu as parlé de se soit disant petit cul où tu avais planté ton dard? C'était à moi que tu pensais?

Akan déglutit bruyamment.

- Hamza tu ne comprends pas... Je suis différent, j'ai des mœurs différentes, j'adule la douleur.... J'aime qu'on m'en inflige et j'aime en infliger !

- Comme ceci...

Hamza planta son poing dans le bras d'Akan. De nouveau, un frisson parcourut tout son corps. Et il lâcha encore une fois un gémissement teinté de plaisir. Le pire, c'était qu'il était en train de bander.

- Arrête... Hamza, sinon je ne répondrais plus de rien.

Le prêtre recula alors, et Akan fut soulagé du moins jusqu'à ce que Hamza lui dise ceci :

- Et si justement je veux que tu ne répondes plus de rien...