Death Knight (FF world of warcraft)

chapitre 8

Le vent glacial soufflait dans les cheveux courts de Tarenn. Celui-ci soupirait d'impatience. Son compagnon Drogbaa était parti chercher un chevalier de la mort qu'on leur avait indiqué au campement près du Nexus. Celui-ci était le commandant d'une partie des troupes qui se trouvait en Norfendre. Mais il semblait être introuvable.

Drogbaa avait décidé d'aller voir sur le port, lieu de transition pour les nouvelles troupes de l'alliance.

Alors que Tarenn tournait en rond, celui vit la silhouette du paladin revenir vers lui. Et il était seul. Quand il fut à sa hauteur, il lâcha :

- j'ai l'impression de courir après un fantôme. Tout le monde l'a vu mais personne ne sait où il est...

Il se frotta le front de lassitude et repris :

- Le mieux est que nous faisons une station ici à la Bravoure. La nuit va tomber. Trouvons une auberge pour nous accueillir et reprendre des forces, et nous verrons pour ce chevalier quand nous serons frais et disponibles, lui proposa le paladin

Tarenn grogna en signe d'accord, et lui emboita le pas, quand celui ci partit vers une direction inconnu. Il se transforma en panthère pour se soulager de sa fatigue.

Le Norfendre était en faite un continent plein de danger, et tous les voyages qu'ils avaient entrepris, étaient semés d'ennemies en tout genre. 

Les nouvelles n'étaient pas forcement très bonnes. Arthas restait cloitrer dans sa citadelle, les autochtones n'étaient pas forcement très accueillants, et divers problèmes se rajoutaient au fur et à mesure qu'ils progressaient dans cette campagne militaire.  De plus les journées étaient raccourcies, car le continent se trouvait être à l'extrémité du pole nord d'Azeroth. Ce qui augmentait la difficulté pour certains. Tarenn étant un elfe de la nuit, cela ne le dérangeait pas. Il était plus habitué à effectuer des missions nocturnes que diurnes mais ce n'était pas le cas de Drogbaa.

Mais, pour L'archidruide, la difficulté venait plutôt de la météo de cette partie du continent. Il faisait froid, la neige tombait parfois en continu,et des vents polaires pouvaient s'abattre sur eux sans sommation. Non vraiment tout ceci lui était très désagréable et épuisant.

Ils arrivèrent dans la partie la plus animée de la ville. Des soldats circulèrent dans tous les sens, des héros fatigués essayaient de trouver, eux aussi, une place dans les auberges présentes. Quelques tentes militaires avaient poussé en bordure du quartier pour accueillir ce flot de renfort, et un brouhaha général régnait dans la ville.

- Là,( lui indiqua Drogbaa du doigt une auberge à l'écart), Apparemment ils ont encore quelques chambres à proposer.

Ils se dirigèrent à pas rapide vers l'auberge, car en plus de la nuit qui tombait, la neige avait décidé, elle aussi, de s'abattre à gros flocons sur la ville portuaire.

Quand ils entrèrent, l'établissement étaient déjà bien rempli. Les tables étaient pratiquement prises, et les conversations allèrent de bon train.  Drogbaa se faufila jusqu'à l'aubergiste. Tarenn resta à l'entrée, persuadé qu'ils n'auraient pas de chambre, au vu du monde qu'il y avait.

Il observa les groupes présents. La plus part étaient des héros. Il y avait très peu de soldats. La fatigue pouvaient se lire sur tous les visages. Malgré tout, quelques éclats de rire se firent entendre. Il vit revenir le paladin vers lui.

- C'est bon! Nous avons une chambre, la dernière, tu m'en voudras pas, on va dormir ensemble.

Un sourire se dessina sur son visage, et Tarenn n'aimait pas trop cela. Il savait très bien ce que cela voulait dire. Ils allaient enfin profiter d'un peu d'intimité. Les occasions avaient été presque inexistantes depuis qu'ils étaient au Norfendre.

Tarenn se transforma, et hocha la tête en signe d'accord.

Quelques regards s'attardèrent sur lui, lorsque celui ci avait repris forme elfique. Et quelques sourires venant de la plus part de jeunes femmes présentes, s'esquissèrent sur leurs visages.

Tarenn se renfrogna et plongea son menton dans le col de sa cape.

- Viens, allons nous restaurer!

Drogbaa, ayant vu les regards attirés sur l'elfe, lui prit rapidement la main pour leur signaler que la chasse était gardée. Quand elles virent le rapprochement des deux hommes, elles se détournèrent rapidement de Tarenn pour reprendre leur discussion en cours.

Ils s'installèrent sur une petite table à l'écart, et le tavernier leur apporta de quoi se restaurer ainsi que du vin chaud pour se réchauffer. Alors qu'il attrapa son verre avec ses deux mains gelés pour les réchauffer, il sentit un regard persistant dans son dos. Il leva les yeux vers Drogbaa, qui lui aussi était occupé à se réchauffer les mains avec le breuvage.

- Quelque chose ne va pas Hargus?

- Il y a quelqu'un qui nous observe....

Ils avaient appris à se méfier de tout le monde, car malheureusement il y avait beaucoup de gens de mauvaise attention dans les principales villes du Norfendre. La campagne militaire amenait aussi bien des héros, que des malfrats. Et pour être tomber plusieurs fois dessus, ils étaient maintenant très vigilants.

- Que vois tu? demanda Tarenn à voix basse.

Drogbaa scanna rapidement la salle. Il n'y eut pas un seul froncement de sourcil de sa part, et d'un air le plus détaché possible, il lui répondit :

- Il n'y a rien qui puisse m'indiquer que quelqu'un nous surveille... Si ce n'est un jeune homme un peu plus loin, dans un groupe assez bruyant, qui nous zieute de temps à autre, la curiosité surement.

Tarenn relâcha ses épaules.

- Sans doute, dit il en buvant sa boisson chaude.

Ils discutèrent des différents plans à venir. S' ils arrivèrent à trouver rapidement le chevalier de la mort, ils allèrent pouvoir effectuer un assaut sur le Nexus, et peut être pouvoir en savoir plus sur le principal occupant, Malygos.

Ils veillèrent assez tardivement, puis quand la fatigue les cueillit, ils montèrent dans la chambre. Drogbaa fit sa belle démonstration d'amour, ce qui ne lui déplaisait pas. Le draénei se montrait souvent très affectueux en vers lui. Il lui en était reconnaissant, mais tout au fond de lui, il savait que quelque chose clochait.

Alors que Drogbaa s'était endormi après avoir passé un moment de plaisir des chairs, Tarenn, lui, ne trouva pas le sommeil. Il se glissa hors du lit, tout en faisant attention à ne pas réveiller son amant, et descendit dans la salle principale. Celle ci n'était éclairée que par quelques bougies en fin de course. Il était seul et cela lui convenait très bien.

Il s'installa près de la cheminée, dont certaines braises subsistaient, permettant de maintenir une chaleur douce et agréable, ainsi qu'une petite luminosité dans cette partie de la pièce. La tête tournée vers la fenêtre donnant sur le port, il admirait la lune montante.

Il entendit quelqu'un descendre, persuadé d'être en présence de Drogbaa, il parla :

- Je n'ai pas trouvé le sommeil... alors je suis descend...

- Tarenn!!!!???

L'elfe se crispa alors quand il entendit cette voix. Ce n'était pas celle du paladin.

Il se tourna doucement, prenant soin de préparer une attaque au cas où, mais quand il se trouva face à un jeune homme blond, décoiffé par une nuit courte et perturbée, des yeux bleus azur larmoyants, écarquillés par la surprise, il baissa sa garde.

Tarenn le trouva très plaisant à regarder. Mais il y avait un problème de taille, il avait un trou de mémoire. Si ce jeune homme semblait très bien le connaitre, ce n'était pas son cas, et la seule chose qu'il put lui dire, fut :

- Qui... qui êtes vous?