L'Anonyme

La course-poursuite

Chris raccrocha et commença sa course-poursuite. Il ne devait pas le manquer.

Heureusement, il réussi à l'apercevoir alors qu'il bifurquait dans la rue adjacente. Cette fois-ci, il ne le laisserait pas s'échapper.

Le journaliste s'approchait de plus en plus de l'homme au masque, mais avait peur de le perdre. Heureusement, il n'avait pas encore joué toutes ces cartes. Il ralentit un peu sans le perdre de vue, sortit son téléphone et envoya le message préparé à l'avance à Yann.

***

A la vue du message, Yann se mit en route en courant. Il savait exactement où il devait rejoindre Chris.

Il courut aussi vite qu'il put, dérangé cependant par l'arme fatale qui les aiderait.

Il vit les deux hommes dans leurs course-poursuite. Il les rattrapait tant bien que mal.

Il voulut se rapprocher de l'homme masqué. Quand enfin il considéra qu'il fut assez proche, il sortit de son manteau un ballon baudruche gonflé et le jeta sur l'homme.

Le ballon s'éclata à terre, faisant apparaitre une gerbe de poudre se répandre sur le sol.

Yann eut la bonne surprise de voir l'homme trébucher et tomber, à la surprise du ballon. Il se releva à une rapidité hors-norme et repris sa course tant bien que mal.

Yann était content. L'homme en avait sur les pieds et sur les mains.

Il s'arrêta de courir. Chris le rejoint.

Ils reprirent leurs souffles pendant un long moment, plutôt content de ce qu'ils ont fait.

-T'as ce que je t'ai demandé ?

-Ouais.

Chris sortit une lampe ultra-violet que Louis lui avait prêter. Il commença à éclairer le sol. Plusieurs empreintes de pas apparurent sous la lumière.

Ils se mirent à suivre les traces.

-Où est-ce que t'as trouvé la poudre ?

-Matériel d'historien.

-Cool !

Ils avaient eu l'idée en quittant le bar, l'organisation est alors allée très vite. Ils ont contactés quelques villageois qui devaient les prévenir s'ils voient l'homme, puis le mécanisme du piège s'est lancé automatiquement.

Les empreintes de pas les emmenèrent au fin fond de la forêt. Dans un endroit que Chris n'avait encore jamais visité.

La nuit semblait beaucoup plus sombre dans la forêt.

Une biche, apeuré par la présence des deux hommes les fit sursauter.

Cependant, la biche courant indiqua malgré elle une petite maison en ruine, dévoré par la nature. Les traces de pas rejoignaient d'ailleurs les restes de murs en pierre.

Alors, doucement, ils s'approchèrent, sans faire de bruit.