Mes chances

15.

Fred

J'ai dormi avec ma belle. Elle était dans mes bras.
Pourquoi j'ai si peur de la perdre ???

Le docteur entre dans la chambre et lui explique qu'elle est sortante des demain.

_Docteur : mademoiselle vous pouvez sortir des demain. Les résultats d'examens sont bons et je pense que pour votre moral, vous serez mieux dehors qu'enfermée dans nos locaux. Par contre j'aimerai que vous ne restiez pas seule. Votre traitement n'est pas anodin et même si vous y réagissez correctement maintenant je ne voudrais prendre le risque d'un malaise seule chez vous.

_Fred : elle n'est pas seule. Nous vivons ensemble. Je travaille mais je peux me rentrer pendant mes pauses chez nous pour vérifier.

Sonia me regardait avec de grand yeux. Elle ne s'attendait pas à ce que j'intervienne.

_Docteur : dans ce cas, je ne vois aucune objection à votre sortie. Elle peut même se faire aujourd'hui. En début d'après midi.

_Sonia : euh d'accord docteur. Je vous remercie.

Il s'en va.

_Fred : quelque chose ne va pas ?
_Sonia : je pensais que tu étais retourné chez toi !
_Fred : ha non. Je suis toujours chez toi. Tu préfères que je retournes chez moi ?
_Sonia : non non reste. Je m'y attendais pas c'est tout. Je suis même contente que tu sois encore chez moi.
_Fred : et moi donc !

Je la prends dans mes bras et l'embrasse tendrement.

_Fred : j'ai eu peur que tu ne veuilles plus de moi...
_Sonia : je ne sais pas si je me lasserai un jour de toi.
_Fred : j'ai un truc à te proposer ...
_Sonia : vas y je t'écoute.
Fred : notre relation n'est plus un secret pour personne. Et loin de toi, il me manque... Toi. Si on vivait ensemble ?
_Sonia : t'es sérieux ?

Je la regardais dans les yeux. Les siens étaient brillant. Je n'avais pas prévu ça mais je ne vois plus vivre chez moi. Je suis bien avec elle alors même si c'est précipité. J'ai envie qu'on essaie.

_Fred : oui je suis sérieux ! Je n'ai jamais aimé quelqu'un comme je t'aime toi. C'est précipité, pas calculé. Ça fait pas longtemps qu'on est ensemble mais je ne veux pas avoir mon chez moi si tu n'y es pas.

Elle pleure. Je lui frotte doucement les joues de mes pouces et embrasse ces yeux.

_Sonia : oui je veux. On va vivre chez toi ou chez moi ?
_Fred : chez toi ! On ne change rien. Je vais vider mon appart et le rendre. Je ne veux pas perdre de temps. Je ne veux pas que tu changes d'avis.

Elle rit et m'embrasse en y mettant plein d'énergie.

Sonia

J'étais en train de me demander si je restais à mon appart ou si je retournais chez mes parents quand Fred a pris la parole.
Je suis restée muette quand il a dit qu'il restait vivre avec moi.
Je ne pensais pas qu'il resterait avec moi.
Ma sortie est même avancée à cette après midi.

Quand le médecin est sorti, Fred m'a demandé qu'on vive ensemble. J'ai accepté mais j'ai beaucoup de mal à y croire. Lui est moi c'est officiel.
C'est réel.
C'est...
C'est ... fou !
Je n'arrive pas à y croire.
Fred est le rêve incarné pour beaucoup de fille et c'est avec moi qu'il est ?
Il m'a dit qu'il m'aime moi aussi je l'aime mais mes mots sont restés coincés. Alors je l'ai embrassé. J'ai mis tout mon amour dans ce baiser.

Ça y est je rentre chez moi ! Je sors ...
Mais avant de sortir, j'entraine Fred avec moi.
Je l'entraîne en pédiatrie. Il m'interroge du regard

_Sonia : c'est là que j'étais quand vous m'attendiez. Ces petits bouts m'ont apporté beaucoup.

On arrive dans la salle d'animation.
Un petit bout de 5 ans arrive en courant. C'est Noah. Il enserre mes jambes quand il est prêt de moi. Je lui ébouriffe les cheveux.

_Noah : Sonia t'es venue ! Dis c'est qui le monsieur avec toi.
_Sonia : oui Noah je suis venue vous dire au revoir. Je sors. Et cet homme c'est Fred.
_Noah : on se verra plus alors ? Et toi t'es qui pour Sonia ? Moi je l'adore Sonia ! Quand je serais grand j'irai la voir pour qu'elle tombe amoureux de moi.

Je ris et Fred en reste muet mais il se reprend assez vite.

_Fred : et bien bonhomme je suis son amoureux. Et moi aussi je l'aime Sonia.
_Sonia : et oui mon petit chéri. Fred est mon amoureux. Et oui on se reverra, je passerai vous voir quand je viendrai à l'hôpital.

Je lui fais un gros bisous et fais signe aux autres.
Noah se met devant Fred et lui tend la main. Il lui dit bonne chance car quand il sera grand, il viendra me chercher.

Je sors de l'hôpital en rigolant. Fred bougonne que je me fais draguer par un enfant de 5 ans.
Je me retourne sur lui et prends sa tête entre mes mains. Je le force à me regarder. J'ai beau avoir une belle taille. Il est plus grand que moi. Une fois qu'il me regarde je lui parle toujours en le tenant.

_Sonia : tu es le seul à être entré dans mon coeur. Je n'ai rien répondu tout à l'heure. Pas que je ne voulais pas. Mais je n'y arrivais pas. Toi Fred avec moi ? C'est un rêve. Je t'aime Fred et je suis heureuse que l'on vive ensemble. Merci

On s'embrasse et on se rend à sa voiture. Tout le trajet, il a sa main sur ma jambe. Il m'arrête à une pharmacie pour que je puisse avoir mon traitement et on rentre.

Je vais me faire couler un bain. Pendant que je patoge, Fred appelle ces parents pour leur dire que l'on va vivre ensemble et que son appartement sera libre assez vite.
Ces parents sont propriétaires de son appartement donc pas de soucis de préavis ect.
Je sors de la salle de bain enroulé dans une serviette. Je remarque que je n'ai plus que la peau sur les os. Je mange pourtant mais mon métabolisme n'assimile rien.
Ça devient désespérant.
Je rejoins Fred au salon. Il m'attrape et m'assoie sur lui.

_Sonia : comment on va faire pour cohabiter ?
_Fred : ça ira. On aura quelque coic au début enfin tout le temps. C'est comme ça qu'on apprend à se connaître. Mais si tu te ballade en serviette souvent comme ça je vais avoir beaucoup de mal à ne pas te sauter dessus.
_Sonia : t'es bête. Je sais pas ce qui te donnerai envie sur moi. Je suis plus qu'un sac d'os. Et avant j'étais un petit tonneau.
_Fred : arrête ! Arrête de dire des conneries pareilles. Tu as toujours été belle. Je crois que je me comportais comme ça avec toi parce que j'étais jaloux de ne pas attirer ton attention. Je t'ai toujours trouvée belle. Très belle. Tu avais des formes là où il fallait et tu ne te rendais pas compte du charme que tu avais. Aujourd'hui tu es malade et tu vas remonter la pente doucement. Mais tu es toujours aussi belle parce que ta beauté est autant à l'intérieur qu'à l'extérieur.

Je pleure, réfugiée dans son cou. Il me caresse le dos. Je fremis sous ses mains. Je relève la tête et l'embrasse.

Je l'aime ...