Mes chances

22.

Nous montons dans notre suite. Elle est magnifique.
Il y a des roses et des bougies comme j'avais demandé.
Du champagne est là aussi.
On s'installe dans le petit salon.

_Sonia : en l'honneur de quoi tout ça ?
_Fred : pour toi. Pour nous. Parce que ça fera bientôt 6 mois et que je voulais que tu t'en souvienne. J'ai grave merdé il y a peu et je veux me rattraper. Je veux te montrer que rien n'est trop beau pour toi. Je veux te montrer que tu es merveilleuse. Que je t'aime tout simplement mais je t'aime de tout mon coeur. De tout mon âme.

On s'embrasse. Nous buvons le champagne et c'est légèrement pompette que Sonia se couche. J'ai beaucoup de mal à repousser ses avances. Mais elle finit par s'endormir enroulée contre moi.

Sonia

Je me réveille doucement. Il est déjà 10h30. J'ai dormi comme un bébé.
Fred est déjà réveillé. Il est toujours dans le lit.

_Fred : Bonjour belle demoiselle. J'ai cru que tu n'allais pas te réveiller.
_Sonia : je suis tellement bien là. Si on restait pour toujours ?
_Fred : j'aimerai mais ça ne plairai pas à nos patrons.

Je me lève pour me laver. Ensuite c'est à son tour.

Sonia

Nous sommes tout les 2 dans un petit nid d'amour. Je vais me laver après Fred, quand je sors de la salle de bain, il me donne des affaires de randonnées.

Après un petit déjeuner copieux, nous sommes partis explorer les environs.
Vers 15h, on s'est posé devant un petit lac et il a sorti des sandwichs de son sac et des boissons.
J'étais aux anges. Nous parlions peu. Émerveillés du spectacle devant nous. Le paysage était magique. Un souvenir éternel, un moment apaisant.

A 17h, nous sommes rentrés au château. Je me fais couler un bain et Fred m'accompagne dans celui ci.
C'était assez chaud mais il ne tenta toujours rien malgré mes avances.
Je commençais à douter de moi.
Avant de sortir du bain, il me tendit un sac que Cindy avait préparé.

_Fred : je te laisse te préparer tranquillement. Je vais m'habiller dans la chambre. Je t'aime.

Je sors les affaires du sac. Cindy m'avait mis un body tout en dentelles noires très sexy. Je le mets.
Ensuite, j'enfile la jupe en cuir avec la veste de tailleur qu'elle m'avait mise.
Je me chausse de mes souliers à talon aiguille. Je me coiffe d'un petit chignon décoiffé et me maquille légèrement.

J'avais beaucoup de mal à me reconnaître.
La veste était tenue par 2 boutons. Elle laissait donc apercevoir mon body et mes formes.

Je sortais de la salle de bain, pas très sûre de moi. Mais quand Fred se retourna et qu'il resta la bouche ouverte, je compris que c'était à son goût.

_Fred : wahhh ma chérie. Tu es fabuleuse.

Il m'embrasse fiévreusement.
Il défit les boutons de ma veste et laissa glisser ses doigts sur mon body.
Ce simple geste fût suffisant pour me faire gemir et faire pointer mes seins. Il se mit à genoux et entrepris d'embrasser mes seins puis il referma ma veste.
Je restais paletante.
Complètement frustrée de ce début de plaisir.

_Fred : viens notre table est prête. Nous pouvons descendre souper.

Je ne répondis rien.
Il coupait se moment torride.
Ce moment dont je rêve depuis un moment pour aller manger ??? Sérieusement ? !
Oui il était sérieux !
Il m'attendait à la porte déjà ouverte. Je sortis donc de la chambre et il me suivit.
Il me rattrapa et me pris la main.

_Fred : je ne te quitte pas d'une semelle ma puce. J'ai trop peur qu'on t'enlève.
_Sonia : est qu'est ce que je risque ? Rien ! Voyons qui voudrait de moi.

Dans l'ascenseur, il me plaqua contre la paroi et fit un arrêt d'urgence. Il se colla contre moi.

_Fred : ne doute jamais de toi ou de mon amour pour toi. Entend moi bien. Ne doute jamais de ton charme. De l'effet que tu me fais.

Il plaqua son corps contre le mien.
Je sentais sa virilité contre mon ventre. Je ne pus m'empêcher de gémir.

_Fred : je rêve de te prendre. De te posséder. De te faire mienne. Mais je veux faire les choses bien. Je ne veux pas d'un coup vite fait. Je veux que notre première fois. Ta première fois soit inoubliable. J'ai beaucoup de mal à me retenir de te sauter dessus. Crois moi Sonia. Je t'aime.

Il m'embrassa fougueusement. Je passais mes mains autour de sa nuque. Notre baiser était passionné et on y mettait toute notre frustration !
Il remit en route l'ascenseur.

Nous étions installés dans un petit salon privé.
Fred s'était installé à côté de moi. Il me nourrissait, je le nourrissais. Notre repas n'était que jeu.
Un jeu tellement bon. Mon corps ne demandait qu'à exploser de plaisir entre ses mains.

Avant le dessert, Fred m'invita à danser. Mon corps était une boule de feu. Cette danse me laissa tremblante.
Fred me raccompagna à ma place.

Il ne se remet pas à la sienne.
Il reste debout devant moi.

_Fred : ma belle, ma douce Sonia. On se connaît depuis 10 ans. Je t'ai fait vivre un enfer pendant longtemps et pourtant tu m'as ouvert la porte de chez toi. Et tu m'as même laissé entrer dans ton coeur, dans ta vie, tu m'as tout donner. Et moi aussi je veux tout de donner.
Il n'y a pas longtemps, je t'ai promis quelque chose de sensationnelle et c'est maintenant que je vais le faire.
Sonia, il y a peu, j'ai pris conscience que je t'aime, pas depuis 6 mois, non, depuis toujours ! Depuis que j'ai posé mon 1er regard sur toi. Depuis que Thomas t'a présenté, j'ai été jaloux de votre complicité, c'est pour ça que j'étais aussi con. Je l'ai compris il n'y a pas très longtemps. Je ne supportais pas qu'on te fasse du mal et pourtant à chaque occasion je t'en faisais. Inconsciemment je pense que te faire mal me permettais d'avoir ton attention. Excuse moi de toute ses conneries. Je ne suis pas parfait. Il m'arrive encore de merder. Mais Je t'aime. Je t'aime à en crever.

Je suis en larme. Je n'arrive pas à arrêter ce flot de larmes qui sort de mes yeux. Il pose un genou à terre. Et sort un écrin de sa poche

_Fred : ma douce Sonia, me ferais tu l'honneur de devenir ma femme. D'unir nos vies jusqu'à nos derniers souffles ?

Je me jette à ses pieds et l'embrasse partout sur les paupières, le front, le nez, les joues, la bouche et je réalise que je n'ai pas répondu à la question.

_Sonia : oui oui oui je veux devenir ta femme ! Je t'aime je t'aime je t'aime....

Nous nous embrassons avidement.
Fred demande au serveur de faire monter le dessert dans notre chambre.
Nous nous y precipons aussitôt. Le trajet dans l'ascenseur est un supplice. Nos bouches ne se sont pas quitter. Nos mains ont exploré nos corps par dessus nos vêtements.