Chapitre 20

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Summer

Je n'avais pas pu m'empêcher de lui demander de s'écarter de moi. Encore une fois.
J'étais bouillante. Et il était le maître de ce feu qui bouillait en moi.

- Qu'est ce que tu me fais ?

C'était la question que je me posais aussi.

Ce type m'attirait comme un aimant. Il fallait que je sois près de lui.

Il était si sexy putain.

J'étais encore saoule, et je ne savais absolument pas comment tout ça allait se finir.

Cette fois, je m'approchai de lui, nos regards étaient scellés.
Ses lèvres entrouvertes, je passai mon index sur leurs contours.
Elles étaient tellement douces. Je ne voulais qu'une chose, les emprisonner des miennes.

Mais lui ne voulait pas, je le voyais.

Il prit ma main et la descendit le long de mon corps. Il n'aimait pas quand il n'avait pas le contrôle. Il avait le besoin de toujours se sentir supérieur, dans n'importe quel domaine.

Nous étions à moitié nus, l'un devant l'autre. La tension entre nous s'était transformée en un désir sexuel incroyable.

Je le voulais. Et il voulait de moi. Il ne pouvait pas le nier.

Sa main d'expert recommença sa course du dessus de ma poitrine à mon ventre.
Je commençai à devenir haletante.
Rien que ses caresses me procuraient des sensations incroyables.

Il caressa du bout de ses doigts le contour de mes seins encore recouverts et finit par descendre vers les bordures de ma culotte. Il ne me touchait pas pour autant.

Alors qu'est ce qu'il allait me faire ?

Tout ce qu'il voulait. J'étais à lui. Entièrement à lui. Mais une chose me restait encore en tête.

Son autre main s'empara de ma nuque et il ramena ma tête de façon à ce que ses yeux ne quittent pas les miens.

Il ne voulait pas que je les ferme. Il voulait voir jusqu'à quand je pouvais tenir à faire semblant de résister.

Pour moi c'était pareil. Il allait bien flancher à un moment donné.

- Tu es à moi Summer.

Je pris une grande bouffée d'air quand il vint embrasser ma tempe tendrement.
Ses gestes étaient minutieux, comme s'il ne voulait rater aucune partie de mon corps.

Je ne pouvais pas me contrôler. C'était lui le maître du jeu.

Mais pourquoi me disait-il ça si il me rejetait à chaque fois ?

J'essayai tant bien que mal d'aligner quelques mots, entre deux souffles.

- Je ne suis à personne.

Ses mains pressèrent mes cuisses avec violence et ça eut le don de me procurer un plaisir intense.

- Keith...

- Je préfère ça.

Ses baisers descendirent le long de mon cou et il s'attarda sur la marque violette en la suçotant légèrement.
Je sentais la douleur mais c'était tellement bon à la fois.

Ma main droite trouva sa place dans ses cheveux et les tira doucement. Je le sentis grogner contre ma peau.

Son souffle cognait contre mon être et cette sensation représentait tout. C'était comme un besoin.

COEUR DE PIERREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant