COEUR DE PIERRE

Chapitre 42

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Keith

Je devenais complètement cucu putain. Je ne sais pas ce qu'il m'arrivait, mais cette fille me rendait complètement chèvre.

Je savais que je me devais de garder cette fille à mes côtés, quoi qu'il arrive. Et ce fait, je m'en étais rendu compte quand on m'avait arraché à elle ce matin.

Avec tout ce qu'on avait traversé, plutôt tout ce que je lui avais fais subir, elle avait toujours été là. Et ça putain c'était dingue. Elle me rendait dingue en fait (et cucu par la même occasion).

Arrivés à mon appartement, je me dirigeai vers la cuisine pour me servir un verre d'eau. Cette journée m'avait épuisé.

Summer me suivit mais s'arrêta près du canapé sur lequel elle posa délicatement ses petites fesses rondes. Son regard dévia sur la décoration présente sur les murs et je ne pouvais m'empêcher de penser quelle était beaucoup trop mignonne.

Je me dirigeai vers le salon et la rejoignit sur le canapé. Je posai mon verre sur la table et elle se servit à son tour.

L'ambiance était détendue si l'on pouvait dire. On était là, tout les deux, et cette situation était toute nouvelle pour moi.

- Tu veux faire quelque chose en particulier ?

Sa petite voix timide me fit craquer. Putain.

Alors oui Summer, j'aimerai arracher tous tes vêtements, embrasser toutes les parcelles de ton corps et te prendre là maintenant sur ça canapé. C'était ça que tu voulais entendre ?

- Tu vas le dire à ton père ?

Son regard s'encra dans le mien. Elle ne s'attendait pas à cette question visiblement.

- Euh je ne sais pas encore. Je lui dirai oui, mais je ne sais pas comment il le prendra tu vois, il t'a tellement détes...

Elle parlait trop. J'étais obligé.

Son souffle coupé sous ma bouche me donna le sourire aux lèvres. Elle reprit sa respiration et ses mains entourèrent ma nuque. J'étais bien putain. Trop bien.

- Fais tout ce que tu veux de moi.

Il ne fallait pas me le dire deux fois. Sa bouche se mit à danser avec la mienne avec un rythme d'abord lent mais putain de sensuel.

Ma main droite la prit par la hanche pour la poser tout doucement sur le canapé où elle se trouvait maintenant en dessous de moi.

Nos lèvres ne se décollaient pas tandis que ses petits doigts se mirent à tracer une ligne imaginaire le long de mon torse. J'adorais ça.

J'allais lui faire passer la meilleure soirée de sa vie, et la mienne aussi.

Et cette fois je le savais, je n'allais pas tout gâcher. Cette femme allait faire un sacré bout de chemin avec moi donc je me devais de prendre soin d'elle de la meilleure façon possible.

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- Alors mon vieux je t'attendais moi !

Sean me donna un coup de poing gentil dans l'épaule. Enfoiré.

- Dis-moi que tu as arrêté, mmh ?

Je pris une olive dans le bol placé sur la table à ma droite et je sentis comme un « crack » de ma chemise. Qu'est ce qu'on est serré dans ces costumes de merde.

- Ouais.

Mon regard se leva vers lui, c'était faux.

- Putain Sean.