COEUR DE PIERRE

Chapitre 38

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Keith

On se barra rapidement de chez Sean sans leur dire forcément où on allait.
Même si les regards de ces cons étaient remplis de sous-entendus, bien sûr.

Je la voulais toute entière, et c'était la seule pensée qui me gardait en vie pour le moment.

Arrivés chez moi, je lui pris la main pour l'emmener dans mon immense maison, non pas que je me vante bien sûr.

Je la sentais un peu retissante, qu'est ce qu'elle me faisait chier. Il y avait à peine deux minutes elle était prête à tout me donner, et là, le trajet lui avait suffit à se poser des milliers de questions.

Bordel.

Je la tirai contre son gré et la plaqua contre la porte d'entrée maintenant fermée à double tour.

Son regard descendit sur mes lèvres.
Bon finalement ce n'était pas si difficile.

Ses mains vinrent se nicher dans les cheveux. J'adorais quand elle faisait ça.

La tension entre nos deux corps étaient tellement forte. Comme si nous devions nous connecter pour créer un truc explosif.

Putain qu'est ce que je racontais ?
Je devenais complètement déjanté.

Son corps se pressa sur le mien et je ne tenais plus. Je grimpai les escaliers avec Summer à mes trousses et claquai la porte de la première chambre qui venait.

J'avais bien choisi. Ça allait être parfait.

Je me retournai vers Summer et comme je ne m'y attendais pas, elle me poussa sur le lit pour se mettre à califourchon sur moi.
J'étais maintenant allongé, les coudes me soutenant un peu en avant.

Putain.

Son visage se baissa pour se rapprocher de moi mais elle esquiva tout baiser.
Elle faisait exprès. Pour que je craque, encore une fois.

Sa bouche se posa sur mes tempes, et débuta sa course jusque dans mon cou où elle s'y attarda plus précisément.

Je ne la connaissais pas comme ça et putain de merde j'adorais ça.

Son côté innocent et à la fois lionne me faisait péter un câble. Et je me rendis compte que je perdais un peu le contrôle. Mais j'aimais bien. Seulement avec elle.

- Summer je..

Elle releva la tête vers la mienne et posa son index sur ma bouche.

Qu'est ce qu'elle était sexy.
Son regard était rempli de désir et de défi.

Une joueuse. Comme moi.

Je lui mordis le doigt et le pris dans ma bouche.
Ses yeux s'écarquillèrent.
Elle n'était pas habituée à tout ça.
Mais elle savait tout aussi bien y faire.

Je libérai son doigt et celui-ci descendit vers le haut de mon tee-shirt.

Sans lui demander son avis, je m'assieds, toujours avec ses jambes autour de mes hanches, et ôtai mon haut en un rien de temps.

Elle mordilla sa lèvre inférieure et ce geste me fit frissonner. Putain. Jamais je ne frissonnais. Elle me faisait faire n'importe quoi.

- Je peux ?

Sa petite voix me fit craquer. Je balayai ses cheveux d'un côté de son visage et avant que je veuille l'embrasser, elle baissa ses lèvres sur mon torse.

Wow. Direct.

Elle m'impressionnait pour dire vrai.
Pour quelqu'un qui n'avait rien fait, elle était totalement prête pour moi.