Chapitre 7 : Songe et perte

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Bonjour, bonsoir,

Voilà le chapitre du mercredi, en espérant que cela vous plaise. N'hésitez pas à partager vos avis ou conseils.

Le prochain chapitre sera le dernier avant d'arriver en 2154, l'année où le film se déroule.

Ci-dessus, une image de l'étrange fille que Lutsey va rencontrer (même si le haut est différent.)

Trois jours plus tard,

Silwanin se chargea de la peinturer en blanc, prenant bien soin de suivre les motifs de sa jeune sœur.

Silwanin : Alors petite sœur ? Pas trop effrayée ?
Neytiri : Je ne suis pas tranquille, moi.
Lutsey : Je ne compte pas mourir maintenant, Neytiri.
Neytiri : Et j'espère que ça ne sera pas le cas !
Silwanin : Ne t'en fais pas, grande sœur ! Lutsey est la personne la plus entêtée qu'on connaisse ! Je ne m'inquiète pas trop, pour ma part.

Une fois la peinture terminée, Lutsey entreprit de descendre vers le lieu de cérémonie. Là où l'attendait Mo'at et plusieurs autres frères et sœurs omatikayas. Ses sœurs adoptives ne tardaient pas à les rejoindre. Elle se mit au niveau de la Tsahik et ouvrit la bouche. Sa mère adoptive lui mit le vers luisant, un des outils nécessaire au rituel. Lutsey ferma la bouche et avala. Le goût répugnant, envahissait sa bouche et elle manqua de recracher. Mais elle prit sur elle même et avala, car c'était nécessaire.Ensuite, Neytiri prit l'arachnoïde que la jeune Menariyä tunti avait capturé, deux jours plus tôt. Elle lui imposa la piqûre au niveau de la nuque et l'effet fut immédiat.
Aussitôt, elle commença à voir trouble. Des visages se rapprochèrent d'elle, en exerçant des grimaces. Tout d'abord, elle reconnut des visages familiers comme Neytiri ou Silwanin. Mais tout se déforma après.
Les visages familiers devenaient de plus en plus flous et ses jambes eurent du mal à la soutenir. Elle s'agenouilla, luttant contre la douleur, en grinçant les dents. Un combat vain. Les poisons firent leurs effets et elle s'écroula, inconsciente.

Elle se réveilla au milieu de la forêt. Devant elle, un Angtsìk lui fit face. Celui-ci, en la voyant, montra des signes d'agressivité en frappant, avec sa corne en forme de marteau, les arbres à proximité de lui.

Lutsey : Je dois être dans son territoire.

Ensuite, il se mit en position, prêt à charger. La jeune chasseresse essaya de trouver une issue, en inspectant les environs.
Le Titanosaure chargea dans sa direction, en poussant un cri assourdissant. Elle essaya de bouger pour lui échapper, mais ses jambes refusèrent de bouger.

Lutsey : Nang ! Par Eywa !

Pourquoi ??? Elle ne comprenait pas cette réaction de son corps. Certes, elle avait peur, mais elle aurait pu bouger, en temps normal! Paralysée, elle ferma les yeux, se préparant au pire. Au moment de recevoir le choc, rien ne se produisit. La jeune femme se risqua à ouvrir un œil et vit que l'animal avait disparu. Devant la jeune Menariyä Tunti, se trouvait, à la place, une étrange jeune femme, dos à elle. Cette dernière avait une longue chevelure noire et tressée, arrivant à ses épaules. Sur ses flancs, des dagues rangés dans leurs fourreaux. Sa longue tresse, caractéristique de son espèce, dominait le long de son dos où des ficelles rougeâtres révélaient la couleur probable de son pagne. Elle avait les bras croisés, ne lui laissant pas voir ses mains. La chasseresse pouvait voir, aussi, des sortes de lanières en cuir marron couvrant ses deux épaules, tenus par un support marron. Cela ressemblait, par la forme, au deuxième haut que les femmes sawtute portaient. Comment une femme du Peuple pouvait elle porter ce genre de choses ?
Curieuse, Lutsey s'aventura en sa direction, et essaya de l'interpeller.

Lutsey: Ma tsmukte!

La jeune fille se retourna, dévoilant ses yeux oranges comme elle, révelant ses origines. Elle la regarda avec un grand sourire et des larmes coulaient de ses yeux, comme si elle était heureuse de la voir. La jeune femme portait des lanières dont chacunes couvrant sa poitrine sans se croiser. La première impression de Lutsey était bonne. Sur son cou, elle pouvait voir un collier portant une sorte de dent, ressemblant à celui d'un Ikran. Qui était-elle ?Soudain, elle put voir une détail qui l'intriguait davantage que ces étranges vêtements. En effet, la jeune guerrière remarqua des mains comportant, chacunes, cinq doigts. Et...Ses yeux oranges... Les traits ressemblaient aux siens. Que cela voulait il dire?

Les fils du DestinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant