Kidnapped.

Chapitre XVIII - Père ou Meurtrier ?

Point de vue Sébastien

Je vagabonde dans les rues depuis deux longues journées, je la cherche partout.
Je n'es pas dormi, je n'es pas mangé.

Je me dis qu'il est peut-être temps de manger un petit truc.

Je décide de m'arrêter dans un café restaurant.

Je m'assois et j'attend dans le plus grand silence.

Une jolie serveuse arrive, elle a des yeux océans. Elle me fait un beau sourire et prend la paroles :

- Salut Beau brun. Qu'est ce que je peux faire pour toi ? Son sourire s'élargit.

- Juste un plat de pâtes, s'il vous plaît.
Je suis un peu froid. Étant donné la merde dans laquelle je me trouve...

- Pas de soucis.

Elle se retourne, un papier tombe sur ma table. Lorsque je m'en aperçois, la serveuse se retourne, me fait un clin d'œil et s'en vas.

Je prend alors le petit bout de papier et l'ouvre.

'' Si tu veux retrouver ta petite femme saine et sauve, retrouve moi dans les toilettes.
Tu as intérêt à exaucé mon vœu, où je contacte Julien dans l'immédiat ''.

Ça sent pas bon tout ça.
Qui est-elle ? Comment elle connait Julien ?

Je crois que je n'ai pas de choix. Putain.

Je vérifie discrètement que mon arme est chargée et je pars la retrouver.

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Point De Vue Enora

Je me sens faible.

Mon corps est mutilé et je brûle.

Voilà quasiment 24 H que personne ne m'a nourri.

Je meurt de faim.

Il fait noir, une obscurité totale.
La pièce est humide.
Il fait froid.

Je suis sale et je dégage une odeur nauséabonde.

Et il y a ces mouches. C'est insupportable.
Elles n'arrêtent pas de me coller.
Mais je ne pouvais pas me retenir plus longtemps.
Comment voulez vous que je fasse, autrement ?
Ma dignité a disparue, en même temps que mon âme.

Soudain, la porte s'ouvre.
L'éclat de lumière soudaine me rend aveugle, puis je découvre l'horreur dans laquelle je vis.
Une horreur que j'ai moi même créé.

J'appercois alors une silhouette.
Ce n'est ni celle de Julien, ni celle de ces acolytes.

Qui ça peut être ?
Je ne sais pas.

La silhouette s'approche. Lentement.
Je crois percevoir des tremblements, léger.

Est-ce Sébastien ?
Non, ce n'est pas possible. Il a une plus forte carrure que l'homme qui s'approche de moi, actuellement.

- Enora ? C'est bien toi ?
Cette voix... Oh mon dieu. Je la reconnaîtrait entre milles feux.

- Papa ?!

- Oui, la fille. Oui. C'est moi, ton père.
Je crois percevoir de légers sanglots.
Mais comment est-ce possible ? Il est mort !

- Comment c'est possible ?! Tu es mort !
Je me met à hurler, c'est un cauchemar.
Les larmes coulent. Mes cris s'enveniment.

- C'est compliqué. Arrête de crier ! Je t'en pris !

- TU N'A AUCUN ORDRE A ME DONNER !
DIS MOI TOUT ! TU M'A MENTI ?! PENDANT TOUT CE TEMPS TU ÉTAIT VIVANT ET TU L'A CACHÉ A TA FEMME ET TES ENFANTS ! TU ES UN MONSTRE ! TU NE VAUT PAS PLUS QUE CET ENFOIRÉ !
SI MA SŒUR EST MORTE TU EN ES L'UNIQUE RESPONSABLE.
TON BUSINESS A GÂCHÉS NOS VIES.
TU N'EST PAS MON PÈRE. TU NE LE SERA PLUS JAMAIS.

- Écoute moi. Je comprends ton désarrois et ta colère. J'ai fait beaucoup de choses qui vous ont fait du mal, a tous.
Et crois moi, je suis terriblement désolé.
La mort de ta sœur et de ta mère est entièrement ma faute.
Julien m'a demandé du fric, en échange de la liberté de ta sœur. Je ne l'ai pas fait.
Et elle en es morte.
Pareil pour ta mère.
Cette histoire a commencé avec toi. Et elle se finira avec toi.
Je t'aime plus que tout au monde, ma fille. Mais je ne céderait pas au chantage de cet enculé. Même si je dois y sacrifié ta vie.
Je me suis battu pour le pognon que j'ai aujourd'hui. Ce n'est pas pour le perdre contre une vie.

Je suis abasourdie par ces mots.
Il les a faites exécutées pour sa propre personne. Son fric.
Mon père. Mon père n'est qu'un misérable. Un moins que rien.
Un fils de pute.

- C'est une blague ? Dégage d'ici. Je ne veux plus jamais te revoir. J'aurais préféré que tu meurt. Finalement.
Et je te fais la promesse que quand je sortirai d'ici, je te tuerais.

- Comme tu voudras. Je vais m'en aller. Mais avant, je dois faire quelque chose.

- Quoi ?

- Ça.

- AAAAAAAH ! STOP ! ARRÊTE !

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