Battu. [TOME 2 Lena/Lenni]

Never.

Chapitre 54

Pdv Lenni

[Deux semaines plus tard]

Je suis au bout du gouffre. Vraiment, j'ai du mal à supporter. Mon père s'acharne de plus en plus sur moi, je ne compte même plus le nombre de bleus, de coupures et de brûlures sur mon corps. J'ai mal partout... Je cherche à peine à me défendre, sinon il tape encore plus. Il a pratiquement élu domicile à la maison, alors c'est encore plus dur pour moi de pouvoir m'éclipser.

Mais bref... Je suis actuellement entrain de regarder le fusil, bien posé dans son armoire. Je meurs d'envie de le prendre et de m'en servir contre mon père. Mais tout ce que je risque c'est d'atterrir en taule, et c'est pas à moi d'y aller. Alors je referme l'armoire, avant d'entendre la porte d'entrée s'ouvrir fortement. Je ne bouge pas, tétanisé pour la première fois, et l'entends s'approcher de moi.

Plk : Qu'est-ce que tu fais sale gosse ?!

Lk : Le sale gosse c'est toi qui l'a élevé j'te rappelle.

Il me prends alors violemment par le t-shirt pour que je me retourne.

Plk : Ne commence pas à jouer à ça c'est clair ?.

Je ne dis rien et le regarde... Il me secoue donc pour que je lui réponde.

Plk : C'est clair !?

Lk : Ouai. Très clair même.

Chapitre 55

Pdv Lenni

Plk : Je veux que tu trouves mon fusil.

Lk : Ton fusil ? Tu crois que je vais t'aider à trouver ton fusil ?

Plk : T'as plutôt intérêt.

Lk : Bah non tu vois, n'y pense même pas.

Il me colle alors son poing dans le ventre, me faisant reculer et taper l'armoire qui était derrière. Les frappes dans le ventre sont les pires, c'est celles qui font le plus mal... Tellement que ça m'empêche de répondre quoi que ce soit et me fait tordre de douleur.

Plk : Et avec ça, tu refuses toujours ?

Lk : *faible à cause de la douleur* Débrouille-toi tout seul... J'ai déjà fait toute la maison, il est pas ici...

Il grogne, tape dans l'armoire derrière moi, qui au passage contient le fusil, et s'en va finalement en prenant une bière. Moi j'ai tellement mal que je ne tiens plus debout, et me tient le ventre en faiblissant à genoux... J'ai vraiment eu chaud, il aurait pu à tout moment se rendre compte que le fusil était juste derrière, et là j'aurai été très très mal. J'ai peur pour ma vie en ce moment, surtout quand des situations comme ça se présentent.

Chapitre 56

Pdv Lenni

[Quelques jours plus tard]

Mon père n'a toujours pas trouvé le fusil, et c'est tant mieux. Mais bon, je me méfie, parce que s'il découvre que je lui ai menti, je prendrais très cher je le sais. Pour éviter le pire j'ai enlevé les munitions que j'avais mises quand je m'en servais, je les garde sur moi. Pensant que je suis seul, je monte tranquillement dans ma chambre et me pose sur le lit pour me reposer. C'est quelques minutes plus tard que mon père arrive en furie avec le fusil à la main.

Plk : Sale petit morveux !

Je n'ai pas le temps de faire quoi que ce soit que je me retrouve au sol, mon père au-dessus de moi et le fusil pointé sur moi.

Plk : Tu m'as menti ! Le fusil, j'ai regardé dans l'armoire... Tu voulais t'en servir contre moi hein c'est ça !

Lk : Mais qu'est-ce que tu racontes je savais pas qu'il était là moi !

Plk : Arrête ce petit jeu, t'as dit que t'avais fait toute la maison. Je sais que tu mens, tu mens depuis le début ! Et ça tu vois, bah j'aime pas trop ça... Alors maintenant, tu vas gentiment me dire où se cachent les munitions.

Lk : J'ai pas l'intention d'exécuter tout tes ordres.

Plk : Dis-moi tout de suite !

Lk : Never.