[TROIS ANS PLUS TARD]
Sulivan Gwed,
20h39
Assis sur un tabouret, en train de mater son petit cul qui m'avait tant manqué. Elle me prépare mon plat préféré. Nous venons juste d'emménager dans un appartement à Paris, un vrai palace. C'est plus petit que la maison de mes beaux-parents mais ici la vue est magnifique. Nous sommes loger au dernier étage. La décoration est très moderne, des tons beiges et noirs. Et surtout le canapé est très pratique pour pratiquer le coït.
Y a des cartons un peu partout dans chaque pièces, mais au moins on a internet et un lit, c'est le principal.
- Sulivan ?
- Mh ? dis-je perdu les yeux rivés sur sa belle paire de fesses
- J'ai trouvé un job.
Je souffle. Qu'est-ce que je lui avais dit putain.
- Je suis riche. Tu n'as pas besoin de travailler. Ce qui est à moi est à toi, tu le sais.
- Je sais mais je veux être indépendante. J'adore tes cadeaux mais je veux t'en faire moi aussi.
- Ton amour est le meilleur des cadeaux. Ne te prend pas la tête avec l'argent ou l'indépendance. Tu es totalement libre.
Elle se retourne pour s'avancer vers moi et poser ses douces mains sur mon cou alors que les miennes caressent ses hanches.
- Mais tu es aussi à moi jolie demoiselle.
- Et inversement, dit-elle. Tu m'appartiens.
- Entièrement.
Elle se met sur la pointe des pieds et scelles nos lèvres.
- Amour ? demande-t-elle
- Oui ?
- Est-ce que demain tu voudras sortir avec moi ?
Je lâche ses divines hanches et affiche une mine blasée. Elle se fout de moi ?
- Devrais-je te rappeler que je suis censé être mort ?
Elle lâche aussi mon cou d'un air exaspéré. Elle s'attendait à quoi ?
- Et alors ? Tu vas pas rester enfermé toute ta vie ?
- Non. Mais pour l'instant je ne veux pas sortir.
- Allez Sulivan... Fais-le pour moi...
- Oh non, ne me fais pas la moue.
Elle continue malgré ce que je viens de lui dire. Je déteste quand elle fait ça, parce qu'elle a toujours le dernier mot.
- J'ai dit non.
- D'accord, mais alors accompagne moi au travail demain.
J'écarquille les yeux. Demain ?! Putain mais j'avais prévu de tester la résistance du lit moi ! Argh c'est trop tôt !
- Comment ça se fait que tu commences demain ?!
- Bah c'est comme ça, j'ai pas décidée.
- Tu m'annonces ça comme ça là ?!
- Je savais que si je te l'annonçais plus tôt t'allais t'énerver.
- Bah bien sûr ! Allons lui annoncer la veille il sera plus calme ! dis-je ironiquement
- Désolée...
Je souffle avant de relativiser. Si elle est heureuse en travaillant alors je suis censé être heureux pour elle.
- C'est Crédit Agricole c'est ça ? demandais-je calmement
- Oui, à la défense.
- Dans les grandes tours là ?
Elle acquiesce avec un grand sourire. Qu'est-ce que j'aime son sourire, il met ses yeux clairs en valeur.
- Je savais pas qu'ils recrutaient les jeunes, dis-je en calmant mes émotions
- Moi non plus. Ou c'est peut-être mon charme qui les a fait craquer.
