Sulivan Gwed,
10h30.
Je me réveille, tout seul dans mon lit avec juste un mouchoir en papier rempli de spermes. Merci Cooper.
Je regarde mon entrejambe et souris en voyant que Stéphane pointe toujours aussi bien le bout de son nez. Je me frotte les yeux et passe ma main dans mes cheveux avant de fixer le plafond comme un con.
Qu'est-ce que j'ai foutu ? J'ai quitté ma copine en la dénigrant comme le parfait salaud que je suis. Pour aller me branler sur mon ex. C'est quoi ce bordel ?
Je me lève et enfile un boxer propre devant mon grand miroir. Le matin je suis encore plus beau que d'habitude. C'est un don inée vous savez ? C'est très rare. Pas étonnant qu'elles me veuillent toutes dans leurs lit. Et comme un con je choisis l'option de me branler sur Aubrey.
Je grilla une cigarette et l'amena directement à mes lèvres puis jeta le mouchoir usagé dans la poubelle de la chambre. J'alla sur le balcon de la chambre et me pencha légèrement sur la rambarde.
- Cooper, Cooper, Cooper... dis-je à moi-même.
Putain. Moi qui suis pas précoce je peux vous dire que je suis vite arrivé au moment fatidique hier soir. Juste en pensant à elle ! Ce sera quoi si on le refait ?! Ses courbes me rendent dingue. Sa ténacité, son regard tueur, sa voix, ses longs cheveux bruns et Dieu sait à quel point j'aimerais les empoigner fermement.
Nos ébats étaient tellement bon bordel. Un mélange de haine et d'amour. Plaisir et torture. Tendresse et violence. J'aime le sexe bordel. Et il va vraiment falloir que j'arrête de penser à elle et surtout dans ce contexte parce que je vais avoir la gaule toute la journée et c'est pas l'idéal.
Putain. Je viens encore de parler d'elle. On dirait que je m'en bat les couilles de Rowan. Et pourtant c'est pas le cas. Elle a été là pour moi c'est vrai. Mais en même temps elle est tellement chiante et nulle sur le plan sexuel. C'est juste pas possible. Moi baiser un mauvais coup ? Jamais de la vie.
J'ai envie de voir Aubrey. J'ai l'impression de plus pouvoir me passer d'elle. Elle me rend vraiment dingue autant sur le plan psychique que sexuel. J'ai l'impression d'être le puceau de 16 ans qui croyait tout connaître.
J'écrase ma cigarette dans le cendrier sur la petite table du balcon. Entre dans ma chambre et attrape mon téléphone en m'allongeant sur le lit. Je veux l'appeler. Je veux entendre sa voix. Sa voix dont j'ai été séparé pendant trois putains d'années.
Argh ma parole je vais devenir fou ! La pulsion est tellement grande que je compose son numéro en glissant ma main droite dans mon boxer. Un obsédé sexuel, voilà qui je suis. Mais c'est pas de ma faute putain ! C'est Stéphane ! À croire qu'un calibre de vingt-et-un centimètres ça se contrôle. Pffff.
- Quoi ? répond-t-elle au bout du fil.
Je me retrouve plus dur que jamais en un instant. Rien qu'à l'entente de sa voix. C'est grave.
- Tu dis pas bonjour ? dis-je le sourire aux lèvres en caressant mon érection.
- Qu'est-ce que tu veux ?
- J'aimerais te voir.
- Pourquoi faire ? demande-t-elle.
Si tu savais ce que j'aimerais te faire ma jolie.
- Pour discuter, me repris-je. Et si possible dans le calme.
- C'est toi qui t'es énervé je te rappelle.
- Je sais. Et tu m'as provoqué. Mais bref. Un chauffeur viendra te récupérer. Tu es où ?
- Chez moi je...
- Parfait, dis-je. À tout à l'heure Cooper.
- Suliv...
