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Sulivan Gwed,
16h00.




Mon pouls, il va exploser. Je sens même plus mon cœur battre.

- Est-ce que ça va ? demande Erika.

Ma fille, et la sienne sont en danger de mort. Juste devant nos yeux. Instinct de survie, maintenant, réagi.

- Tiens, dis-je en lui tendant mes clés de voiture. Prends Angel et Mia et mettez-vous en sécurité dans la Berline garée dans le parking d'à coté.
- Qu'est-ce que... ?
- S'il te plaît, dépêche toi.

Elle se lève et saisit nos filles tandis que je cours vers Rowan. Elle a l'air encore plus euphorique que la dernière fois. Je pense que je vais lui conseiller l'hôpital psychiatrique dans lequel j'étais, il serait parfait pour elle.

Avant qu'elle ne suive Erika et nos filles je l'attrapa immédiatement par le bras avant de la traîner en dehors du parc sous quelques regards. Je veux pas traumatiser ces gosses qui ne comprennent pas ce qu'il se passe. Mais comment leur dire que cette femme est prête un commettre un homicide parce qu'elle m'aime ? Je peux même pas dire qu'elle m'aime en fait, elle est juste, complètement folle.

Et pour couronner le tout, elle se met à pleurer. Putain. Elle me complique beaucoup trop la tâche. Elle me casse les couilles.

- Mademoiselle, ça va ? demande un homme qui s'approche de nous.

C'est pas vrai. De base j'étais en train de parler avec une magnifique jeune femme, je me retrouve en train de traîner mon ex. Qu'est-ce qui tourne pas rond ?

- C'est ma sœur, dis-je. Elle est autiste.

Il abandonne vite l'idée de me casser la gueule et se barre gentiment. Bon, une mâchoire de moins à péter. C'est déjà ça. Et j'espère sincèrement que Angel n'est pas en train de me regarder. Elle serait traumatisée.

Je repère un endroit discret le plus proche possible, une ruelle. Super, on se croirait dans un mauvais film. Je m'engouffre alors dans celle-ci accompagné de l'autre tarée qui pleure toujours autant. Comment ça se fait ? Comment ça se fait qu'elle soit devenue comme ça ? Ça me donne limite envie de pleurer à moi aussi. Je l'ai aimé, elle était tellement douce bordel. Alors pourquoi ?

- Je déteste ta fille, crache-t-elle.

Je m'arrête net et la plaqua contre un mur en entourant son cou. Violent. Plus maintenant.

- Je t'entends encore une fois parler de ma fille et je te promets Rowan, je fais jamais de promesse en l'air et tu le sais très bien. Je vais te faire du mal.

Elle se met à rire. Elle est conne ou quoi ? Ah non juste hystérique c'est vrai. Je peux littéralement tordre son cou en deux secondes et tout ce qu'elle trouve à faire cette conne c'est de se taper une barre.

- Tu feras rien, dit-elle en me défiant du regard. T'es plus comme avant.
- C'est vrai. Mais pas quand il s'agit de ma fille.
- Ah oui ? Je peux me faire plaisir alors ? dit-elle avant de marquer une courte pause. Je souhaite la mort à ta f...

Je ne la laisse pas finir sa phrase que mon point s'abat tellement violemment sur son visage qu'elle tomba brutalement au sol. NON ! J'ai pas le droit de la frapper ! J'ai pas le droit !

Elle se tient le nez, comme ci ça pouvait stopper l'hémorragie que je viens de crée. Pourquoi t'as fait ça ? Je l'ai pas contrôlé ! Je suis désolé ! Je commence à me tirer les cheveux inconsciemment. Elle se tient là, par terre, le nez en sang, à cause de moi. Je l'ai frappé. J'avais pas le droit.

BLACKMAIL, tome 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant