Sulivan Gwed,
15h30.
- J'espère que t'as compris sale fumier, dis-je avant de lui asséner un dernier coup. T'as déjà de la chance que je te laisse la vie sauve.
Je lâche son enculé de patron. Ça fait du bien. Ma frustration sexuelle est au max, alors taper un mec qui le mérite ça me canalise vraiment.
Juste après avoir raccompagné Aubrey chez elle, je suis peut-être passé à son travail et j'ai peut-être ou légèrement ordonné et menacé son patron de la licencier sur le champ. Rien de bien méchant. Enfin bon, il va peut-être rentrer chez lui avec quelque points de soudures.
Je sors de la petit ruelle et entre dans ma voiture, soulagé. Si elle sait que c'est moi la raison de son licenciement madame Cooper va se mettre dans une colère noir. Et Dieu sait comment elle est quand elle est en colère. J'espère qu'elle ne portera pas de talons aiguilles.
Je démarre et décide d'aller acheter des vêtements pour Angel. Y a une grande pièce vide dans l'appart. Rowan pensait que c'était pour faire une pièce consacrée au sexe. À la Christian Grey. Je lui ai laissé croire que c'était pour ça, pour pas qu'elle me casse les couilles.
J'avais eu l'idée de faire la chambre de ma fille, avant de revoir Aubrey, même avant de déménager. C'est peut-être bête, mais j'ai toujours pensé que j'allais revoir mon bébé un jour. Et j'ai eu raison. Dans trois jours elle saura que je suis son père, je suis l'homme le plus heureux du monde. Adieu Tom et bienvenue à la maison mini moi.
Je m'arrête devant une grande enseigne de luxe, j'enfile ma casquette, ma capuche et mes lunettes avant de sortir de ma Range. J'envoie un message à la mère de ma fille pour savoir les mensurations de Angel. Je suis pas con quand même. Un portier m'ouvre la porte. Je vais gâter ma fille aujourd'hui.
~
Le portier met tous mes paquets dans le coffre de ma caisse et je décide d'envoyer un message à Aubrey.
De: Moi
À: Aubrey
« J'ai hâte qu'elle sache »
Je range mon téléphone dans la poche de ma veste, remercie l'employé et entra dans ma Range. Ma carte bancaire a chauffé. J'en ai eu pour un peu plus de cent milles euros. Rien n'est trop cher pour Angel Gwed.
J'attache ma ceinture de sécurité et mon téléphone vibra.
De: Aubrey
À: Moi
« Bryan veut te voir »
Mon cœur rate un battement. Mon meilleur ami. Putain de merde. J'appelle Aubrey immédiatement et elle répond en moins de deux secondes.
- Oui...? dit-elle d'une petite voix.
- Cooper, dis-je froidement. Comment ça se fait qu'il veuille me voir ? Il est censé croire que je suis mort. Qu'est-ce que t'as foutu ?
- J'ai accidentellement avoué que tu étais vivant... Mais t'inquiète pas ! Il va pas te faire de mal, il avait même la larme à l'œil. Par contre... Andréa elle euh...
Oh putain. Cette hystérique va m'achever. Et elle c'est sans talons aiguilles.
- Aubrey tu pouvais pas la fermer ?!
- Quoi ?! Ce sont tes meilleurs amis Sulivan ! Pas une conversation ne passe sans qu'ils parlent de toi ! Ils sont tristes ! Alors tais-toi et porte tes couilles un peu !
Je n'ose plus rien dire. Portes tes couilles. J'aime quand elle est sauvage. Je souris suite à ses mots et elle se racle la gorge.
- Tu es chez toi ? demande-t-elle.
- Non, pourquoi ?
- Je te conseille de vite y aller.
- Pourq...
