AVENUE DE LA LIBERTE
JEUDI 26 NOVEMBRE – 19H04
Sean était appuyé contre un grillage, le bombant un peu sous sa large carrure. Le vent froid se faufilait à l'intérieur de sa veste noire, le plus simple et sombre manteau qu'on puisse trouver dans ce monde. Il remonta son col et jeta un coup d'œil vers le stade au un groupe d'une demi-douzaine de personne courraient en sautant des hais pendant que trois autres s'entrainaient au saut en longueur. Il pria silencieusement pour que ce soit le dernier tour que feraient les athlètes, et surtout que sa cible se dépêche de sortir du stade. Sean n'aimait pas surveiller les gens surtout en hiver mais depuis qu'il avait perdu sa main gauche, on lui donnait des boulots moins important et donc moins excitant. Enfaite cela se résumait à beaucoup de travail en bureau et de temps à autre de la surveillance. Le bonheur. A ce niveau-là, on est même plus classer mercenaire.
Il suivit des yeux l'homme qu'il surveillait et souffla de bonheur quand celui rentra enfin dans les vestiaires. En plus pour rien arranger, ce gars-là il faut juste lui faire peur, en gros tu le suis un peu partout comme un toutou, mais pas trop discrètement. Une gamine de douze ans peut le faire. Surtout quand la cible est une personne réglée comme une horloge qui suit son petit train-train de vie sans importance. Evidemment c'est le cas de l'homme que doit surveiller Sean. Des contrats comme celui-là, ça lui donne des envies suicidaires.
Quand sa cible fut environ 50 mètres devant lui, notre ex-tueur se leva en faisant vibrer le grillage. Il tourna à gauche derrière l'homme. Sean comprit sans difficulté, qu'il rentrait simplement chez lui. Il avait aussi deviné que sa cible devait avoir quelques informations en trop et que du coup il en était devenu dangereux pour certaines personnes. En tout cas c'était l'hypothèse la plus probable.
En fin de compte, il s'en foutait un peu, lui il voulait juste finir son tour de surveillance pour pouvoir rentrer chez lui. Il prendrait un bon bain tout en regardant un vieux Western et en buvant tranquillement sa bière. Il se sentait déjà un peu mieux juste à cette idée.
Sean s'appuya contre un poteau et inspecta sa montre. Plus que cinquante minutes. Quand il releva sa tête, il surprit le regard de sa cible, un petit sourire amusé s'installa sur son visage. C'était trop facile.
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Projet BOX
Mystery / ThrillerLes rêves puissent leur inspiration dans les souvenirs, les sentiments et le fait quotidien. Mais si ils n'ont plus touts ces puits d'inspiration, où vont-ils la chercher ? Pour répondre à cette question, l'institut crée la BOX, une boîte aux parois...
