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SALLE DE CONTROLE – PROJET BOX

JEUDI 10 DECEMBRE / 6H53

Des photographies s'étalaient sur le bureau d'Ethan Carter, en une grande tâche rougeâtre. Elles avaient étaient pris la veille, elles représentaient les dessins que Swann avait tracée sur le sol de la BOX après la coupure d'électricité. Il y avait principalement des mains, dans toutes les directions et dans tous les sens. Il n'y en avait qu'une qui différé des autres, elle était sur une paroi et seul les contours avait été tracé. Ethan savait qu'elle avait représentait sa main à lui mais ce qui le perturbait plus, c'était le dessin centrale. C'était clairement le haut d'un corps qui tendait le bras vers la main d'Ethan. Son collègue, le Docteur Charles-Henri, lui avait demandé d'observer ces images alors il l'avait fait mais plus il les regardait plus ça le dégoutait. Ethan s'était alors concentré, de ses yeux fatigués, sur Swann qui dormait paisible au centre de la BOX. Quelques médecins étaient venu lui enlever les appareilles qui la nourrissait, enregistrait ses rêves, etc...

Ses rêves de la nuit avaient été particulièrement... sanglants. Enfaite au lieu du classique noir et blanc, elle avait rêvé en nuances de rouge. Et quand elle mourrait, car elle finissait toujours par mourir, le noir envahissait tout l'espace, jusqu'aux recoins les plus improbable. Puis ça recommençait, en rouge.

Ethan n'avait jamais autant bu de café que cette nuit-là. Il s'était endormi sur un canapé après avoir bataillé pour qu'on lave la BOX, donc ça n'avait pas été un sommeil très réparateur pour lui. De visionner les cauchemars n'avait jamais était aussi épuisant et effrayant. Mais cela l'avait encore plus motivé pour sortir Swann de sa cage, enfin après une bonne sieste.

Un grognement résonna de la BOX. Swann se réveillait. Avec ses avant-bras elle se releva. Ses paupières papillonnèrent un moment puis elle examina son environnement à présent propre. Ethan se dit que ça n'allait pas la perturbé qu'elle croirait avoir rêvé. Elle devait avoir compris avec le temps que les rêves n'étaient pas la réalité. Sinon comment expliquer qu'elle vive encore ? Mais ce qu'il avait oublié c'était qu'il y avait une marque. Une marque qui permettait de classer ça dans la réalité et non le rêve. Et Swann, elle, s'en rappelait toujours. Sur sa main, les deux cicatrices roses pales en demi-cercle étaient des preuves irréfutables.

Avez-vous déjà jeté ou détruit l'œuvre d'un artiste qu'il soit célèbre ou non ? Jamais ? C'est bien car même si c'est une carotte grossièrement fait sur un coin d'agenda avec un stylo Bic, l'artiste sera en colère si vous le jetez sans son autorisation. Alors maintenant imaginez quel sentiment a ressenti Swann quand elle a compris que son œuvre – que certains voie seulement comme du sang étalé sur le sol – à mystérieusement disparu ? Evidemment. Cette question était facile.

En quelques secondes, la jeune fille se releva, tout avait disparu même la main d'Ethan. La respiration rapide, elle s'approcha de la paroi. Un hurlement sortit du micro. Puis un autre. Ses cordes vocales vibrait si forte qu'on s'étonnait qu'elles ne soient pas déjà déchiré. Carter se précipita vers la paroi pour essayer de la calmer mais c'était une erreur. Au lieu de poser sa main sur celle d'Ethan, elle lança son poing contre la vitre. Celle-ci vibra mais ne céda pas. Un cri déchira jusqu'à la gravité de la pièce. La poitrine de Swann se levait et baisait rapidement, trop saccadé pour être normal. Swann pleurait. Ethan en était sûr, même sans voir son visage, il en était sûr. Mais elle ne pleurait pas par fureur mais par douleur. Elle tenait son poignet douloureux de l'autre main. Son poignet à présent bleui et gonflé.

Projet BOXOù les histoires vivent. Découvrez maintenant