16

4 1 0
                                    


NUIT N°35

MARDI 1 DECEMBRE / 23H27

RAPPORT DU DOCTEUR CARTER

OBSERVATION DU REVE

Deux mains blanches. Puis une devient noire. Et ensuite l'autre. Elles se rapprochent et vint nous cacher la vue. Une lumière éclatante explose dans la salle et nous envoie valser loin, trop loin. Nous volons au-dessus d'un fleuve de cristal. Et d'un coup tout s'effondre. La douleur fuse dans tous nos membres. Un mur blanc dans cet océan de neige, un mur invisible, a arrêté notre voyage. Lentement nous nous relevons et nous les voyons. Ces murs, ces grandes parois qui nous entourent. L'image vacille. On saute, pour voler, pour repartir loin à la recherche de la liberté. Mais rien ne se passe, la gravité nous retins au sol. Alors nous essayons de sortir de cette cage, malheureusement ces murs nous en empêchent. Il y a forcément une sortie sinon comment étions-nous entrer. Notre regard détaille les parois. Mais il est dur de trouver une porte blanche dans un monde blanc. Nos pas nous mènent jusqu'à une des vitres. Nous levons la main. Elle est tout aussi blanche que le reste de cet univers. Délicatement nous la posons contre cette paroi froide. Soudain le verre vibre et des milliers de mains noires apparaissent. Elles frappent la vitre violement. Nous reculons aussi rapidement que les battements de notre cœur. Les mains traversent le mur et nous attrapent. Elles nous tirent vers le sol devenue à présent noir. Nous les repoussons comme on peut mais les mains sont trop nombreuses. Soudain de l'autre côté de la pièce, nous apercevons la silhouette. Elle lève lentement son bras et nous tends la main. Une main blanche, éclatante. Nous essayons tant bien que mal de l'attraper mais elle est trop loin. Les monstres noirs nous recouvrent, brouillant notre vue petit à petit. Un de nos cris fut étouffé par une des mains sombres qui nous agrippe agressivement le visage. Des ongles nous griffent sur tout le corps. Un instant nous arrivons à discernée la silhouette toujours au même endroit, de l'autre côté de la pièce, la main tendu. Puis tout devint noir, ainsi que désespoir.

Projet BOXOù les histoires vivent. Découvrez maintenant