Salut les lecteurs, voici la première partie de ce chapitre qui est composé de cinq parties. La première est longue donc je vous souhaite une bonne lecture !
Léonidas se réveilla en sursaut. Il regarda autour de lui ; entre les barreaux de sa cage il pouvait voir certains de ses camarades, allongés ou assis. Le bruit raisonnait dans sa tête. Il observa le paysage à l'horizon. On pouvait voir la mer Méditerranée. Il repéra des silhouettes sur l'eau : des bateaux. Tandis qu'il essayait de voir d'où ils venaient, les navires tirèrent une salve de boulets explosifs. Les romains paniquèrent. Les projectiles se rapprochaient dangereusement du convoi quand ils détonnèrent subitement dans les airs.
L'homme à capuche apparut devant la cage du spartiate et l'ouvrit à mains nues sans efforts. Les romains de l'escorte ne bougeaient pas, ne sachant que faire face à l'homme ayant massacré leurs camarades. Les navires-artilleries lancèrent une nouvelle fois leurs boulets mortels suite à l'échec de la précédente salve. Le surhomme tendit une nouvelle fois ses mains vers les projectiles. Après quelques secondes, ils explosèrent à leur tour. À cet instant, un très grand nombre de soldats sortirent de tous côtés, encerclant le convoi. L'inconnu donna un de ses sabres au spartiate tout en lui ordonnant de défendre les romains et les prisonniers. Les soldats rouges étaient déjà en formation, tentant d'occuper le plus d'espace autour des chevaux. Léonidas et l'inconnu se séparèrent, le premier ayant choisi d'aider le front et le second préférant stopper les archers apparut après les lanciers.
À l'arrière du convoi, un groupe de soldats particulièrement fort mettait à mal les forces de la péninsule Italique. Léonidas courut aussi vite que ces jambes lui permettaient. Une fois au niveau des ennemis, il était le seul à leur tenir tête. Armé seulement d'un fauchon face à des soldats en armure lourde, le spartiate avait des doutes quand à sa victoire. Mais le guerrier n'allait pas se laisser vaincre par des émotions.
Il se lança sur les ennemis, les prenant par surprise. Il décapita d'un mouvement net le grec le plus proche. Les autres dégainèrent des épées, plus efficaces que des lances. Un grand type, très musclé, se plaça devant le héros. Il voulut le couper en deux mais sa lame fut déviée par celle du guerrier qui en profita pour écarter le bouclier de son adversaire du revers de la main avant de lui sectionner les quadriceps. Une fois à genoux, il l'égorgea jusqu'à atteindre la nuque. Une telle démonstration de force impressiona les autres ennemis de plus petit gabarit mais aucun ne fuit.
Tous les ennemis se jetèrent sur le spartiate qui se saisit de la lance du grec. Il l'attrapa par le bout du bâton et balaya devant lui. La tranche de l'arme s'enfonça dans la carotide d'un grec. Léonidas tira la lance et impala un autre adversaire sous le menton. Il retira l'arme à temps pour assommer un type d'un coup de coude. Il faucha ensuite un autre combattant avec un coup dans les tibias. Un corinthien arriva sur sa droite. Le héros lui coupa la main gauche avant de stopper un crétois sur son autre flanc d'un coup de pied. Il finit d'achever premier en lui plantant la lance sous la mâchoire. Il lâcha cette arme pour saisir son fauchon à deux mains. Il bloqua la lame de l'insulaire et, dans le même mouvement brutal, lui trancha le visage.Il ne restait qu'un ennemis debout. Il avait l'air très confiant en dépit d'aucuns avantages apparents.
"Bravo pour ta victoire. Ta chance ne vas pas cependant pas durer face à moi, annonça le survivant
- Tu me sembles être un piètre guerrier, comme tout les autres. J'ai affronté des adversaires plus forts que toi ! rétorqua le spartiate en se mettant en garde
- Tu es trop confiant, tu vas causer ta perte, répondit le soldat en souriant ; il se mit en garde à son tour "
Léonidas et l'autre se chargèrent. Leurs lames s'entrechoquèrent, faisant des étincelles dans l'air. Le grec lança un uppercut avec son bouclier, projetant le spartiate en arrière. Il lui sauta dessus, épée en avant pour l'achever au sol mais le héros roula sur le côté ; il lui agrippa ensuite le bras avec ses jambes pour le lui casser. Le rebel fut contraint de lâcher son arme. Dans un excès de colère, celui-ci contracta ses muscles. Il réussit à soulever le héros encore accroché à son membre tel un paresseux avant de l'écraser au sol de toute sa force. Léonidas gisait à terre, immobile : un rocher particulièrement pointu venant de lui rompre la colonne !
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Les Élus De Rahtep Tome 1 : Léonidas le Spartiate
ActionEn 200 avant JC, Sparte est dos au mur : Rome et ses armées essaient de conquérir cette cité-état. Léonidas est un spartiate. Il doit défendre sa ville mais tout ne va pas se passer comme il l'avait prévu.