Les Élus De Rahtep Tome 1 : Léonidas le Spartiate

Chapitre 2 (Suite 2)

Bonjour les lecteurs, voici la 2eme partie du 2eme chapitre, j'espère que vous l'apprécierez car les choses vont mal tourner. Bonne lecture !

Le spartiate, intimidé par les révélations de l'homme, s'exécuta. De son perchoir, le guerrier put observer l'entrée des athéniens et le massacre de leur première division. Quand les hoplites, après avoir engagé le combat dans les ruelles, commencèrent à se diriger vers le palais, le héros se leva pour tenter de les arrêter.
"Restes assis, lui ordonna l'étranger. Tu ne peux rien faire.
- Je vais au moins essayer, rétorqua Léonidas en tirant son épée de son fourreau. Vous ne m'en empêcherait pas !"
   Il sauta du toit et s'élança sur les ennemis, mais l'homme encapuchonné apparut soudainement devant lui avant de l'envoyer au tapis avec un crochet. Il fut surpris quand le héro se releva en lui plantant son glaive dans le ventre. Ce dernier se moqua de lui.
   L'inconnu le regarda droit dans les yeux, aggrippa la poignée et transforma l'arme entière en poussière. Le spartiate, apeuré, se jeta quand même sur l'autre individu qu'il qualifia de démon.
   Une bataille féroce s'engagea entre les deux guerriers qui n'avaient que leurs poings pour se battre. Léonidas commença par un uppercut dans la mâchoire de son adversaire qui ne flancha pas. Celui-ci, au contraire, renvoya un direct dans le ventre du héro qui fut projeté en arrière. L'impacte était semblable à la charge d'un éléphant.
"Ça y est, tu es calmé ? demanda calmement l'inconnu
- Bon sang, mais t'es qui ? gémit le spartiate qui se relevait en se tenant le ventre. Pourquoi es-tu si fort ?
- J'ai déjà répondu à assez de questions. Restes calmé et observes"
   Devant le palais, un spartiate annonça la mort de Cléomène. Léonidas s'effondra sous le choc. L'étranger le rassura sur l'état du souverain néanmoins le héro s'inquiétait pour ses autres confrères. Tout ce qu'il pouvait faire c'était d'attendre la fin des combats.
   Après une dizaine de minutes, tous les défenseurs étaient à terre, morts ou vifs. Les envahisseurs restants étaient maintenant rejoins par les romains. Les deux armées s'occupaient  de nettoyer les rues.   Les survivants de Sparte étaient soignés puis enfermés dans des cages par les rouges. Les Grecs purent occuper la ville.
   Tandis que les soldats ramassaient les cadavres, un cavalier romain reconnut Léonidas. Il demanda à ses supérieurs s'il n'était pas plus prudent de d'exécuter, mais le spartiate fut juste déplacé dans une cage plus résistante, seul.
"On devrait les suivre histoire de voir ce qu'il va t'arriver, proposa l'homme à capuche
- Pourquoi vous vous souciez tant de moi ?
- Tu découvriras tout plus tard. Mais... Ce n'est pas là les cages..."
   Le romain était maintenant rejoins par quelques autres de ces camarades. Le petit groupe déposa le spartiate au sol. Celui qui portait le héros tira son glaive.
"Tu vas payer pour tout les morts que tu as fait ! Tu pourrira en enfer !
- Il ne doit pas te tuer ! Surtout restes ici ! s'exclama l'homme encapuchonné"
Il ferma les yeux quelques secondes. Quand il les rouvrit, il hurla de s'arrêter. Les romains, surpris, se retournèrent.
"C'est qui ce type, demanda un romain
- Il pense qu'il va nous arrêter, rigola un autre
- Écoutez je ne veux pas me battre. Je veux juste que vous l'emmeniez aux cages, implora l'inconnu
- C'est ça. Tu penses qu'on va faire ce que tu dis ? Aller les gars on va se le faire ce guignol !"
   Tout les romains dégainèrent leurs épées. Le premier des ennemis se jeta sur l'homme. Il fut stoppé par un coup de poing tellement puissant que son corps fut transpercé, laissant un trou béant dans son ventre. L'inconnu sortit deux fauchons de fourreaux situés dans son dos. Le groupe entier se rua sur l'étrange personnage. Avec une grâce divine, il évita les nombreux coups de ses adversaires tout en leur ôtant la vie, soit en les décapitant, soit en leur fauchant des membres, soit en les transperçant.
   Après seulement quelques secondes, le guerrier était entouré de cadavres et recouvert de sang. Seul un romain était encore debout. Il tremblait de tout son corps suite au massacre de ses camarades. En une fraction de seconde, l'étrange individu se déplaça juste devant lui. Ce dernier lui souleva le menton du bout d'une de ses armes avant de l'égorger d'un mouvement net.
   Derrière ce guerrier, le reste de l'armée rappliqua suite aux différents bruits. L'homme rangea ses armes et tandis la paume d'une de ses mains vers la foule. Une lumière intense aussi forte que le soleil en jaillit, éblouissant tout le monde. Pendant ce temps, il disparut, laissant le corps inanimé du spartiate seul dans la ruelle.
   Une fois de retour dans l'autre monde, Léonidas lui sauta à la gorge, l'immobilisant.
"Maintenant que je te tiens, je veux que tu répondes à mes questions. Je croyais qu'on ne pouvait pas interagir avec eux ! Pourquoi n'as tu pas sauvé le roi et toute notre armée ? Et c'était quoi avec tes mains ?! le harcela le héro. *L'inconnu disparut avant de réapparaître derrière lui*
- Premièrement, n'essaie plus de m'attraper. Deuxièmement, j'ai dit que TU ne pouvais pas interagir avec eux. Pour le reste, tu comprendras plus tard. Ah, qu'est-ce que ça me manquait de me battre !"
   Les romains retrouvèrent peu à peu leur vue. Leur incompréhension était totale quand à ce qu'il venait de se passer. Ils enfermèrent quand même le corps de Léonidas en dépit du fait qu'un type étrange l'ait protégé.

Salut tout le monde, c'était la deuxième partie du chapitre 2, la suite est la dernière partie avant le chapitre 3. J'espère que ça vous a plut et à la prochaine !