Marie, pardonne moi (TERMINÉE)

Fin chapitre 1

« C'est de la folie » me répétais-je au fur et à mesure que je m'éloignais de la maison.
« Tu es parfaitement inconsciente » me dirait maman, mais je ne pouvais pas rester les bras croisés pendant que mon frère était peut être perdu, à la recherche de la maison! Ou alors peut être que Henri avait raison, il est... Non! Je devais me ôter toi de suite cette pensée de la tête !
De toute façon il fallait que je trouve au plus vite un endroit où passer la nuit, j'aurai dû partir demain matin que cette nuit.
Qu'elle bête que je suis.
Là où je vivais, c'était un petit village dans les collines et enfant, avec mon frère, on jouaient ensemble dans les bois, les autres jeunes de notre village étaient partis sans raisons, c'est quand je suis devenue plus grande que j'ai compris que les enfants étaient des juifs et qu'ils avaient dû fuir dans un endroit où les allemands ne les retrouverez pas. C'est ainsi, après leurs départs que Jean et moi partions à l'aventure ! On construisait un château à base de grandes branches, de feuillages et de quelques pierres pour décorer l'entrée. Maman nous avait donné un vieux drap, écru, dévoré par les mites, mais peut importe le nombre de trous qu'il y avait dessus, ce fût un parfait toit aéré pour notre chateau à trois francs et six sous. Notre cabane était située à environ trente minutes de marche de la maison, mais dans le noir c'était assez compliqué de retrouver le chemin qu'on empruntait autrefois.... Ce soir, la lune était pleine, j'avais ainsi assez de lumière pour me rappeler le sentier. Sous cette grande lueur, le village de mon enfance était si calme, si beau. Le sentier était illuminé, assez pour voir que je n'avais rien à craindre, j'avais l'impression que la lune était un feu follet qui me montrait la voie jusqu'à mon destin, elle m'incitait à y aller, me montrait qu'il n'y avait pas de danger rôdant dans les bois, elle était si rassurante que je tendis la main pour qu'elle me guide jusqu'à mon chateau.