Devant moi, se dressait un immense escalier, je me rapprocha doucement en regardant de gauche à droite et monta la première marche, leva la tête et vis que cet escalier montait encore et encore. Il fallait que je me dépêche de fouiller tout les couloirs, à la recherche de mon frère.
Je monta les escaliers en vitesse et remarqua, une fois sur le premier palier, que deux portes en verres se faisaient face; toute deux avaient une lettre inscrite sur leurs portes.
Je me dirigea alors vers la porte « A » mais elle était bloquée, j'entendais, en me dirigeant vers la porte de gauche la « B », des nourrissons quémandant aux infirmières. Ce n'était pas le bon étage.
Alors je repris les escaliers et grimpa au seconde étage où contrairement au début, derrière ces portes il y avait plus de bruits, je ne pouvais rentrer, alors je colla mon oreille contre la porte de droite, la « C », et je pouvais entendre les petits cris de douleurs des patients qui pouvaient à peine parler et aussi les infirmières qui leurs parlez.
Mon frère était peut être derrière cette porte mais je ne pouvais pas rentrer comme ça, je ne devais pas me faire repérer par qui que ce soit, et pourtant je ne savais que faire. La porte de gauche me tira de ma réflexion quand elle fit résonner des pas rapides à l'intérieur, je me précipita alors dans les escaliers du premier étage pour me cacher, et quand elle s'ouvrît, le médecin demanda à l'infirmière :
« Heureusement que vous m'avez appelé au plus vite, où avez-vous mît les nouveaux blessés en état critique? »
L'infirmière l'entraîna dans les escaliers et lui répondit :
« Au troisième mais nous devons faire vite, Docteur »
Par un hochement de tête entendu, venant du docteur, ils prirent les escaliers menant au troisième et visiblement dernier étage.
J'attendis de plus entendre les légers claquements des souliers à talons de l'infirmière sur le grand carrelage blanc , de la demeure, pour remonter cette fois ci au dernier étage. J'avais entendu plus tôt, dans la cour, que les nouveaux arrivants, ceux de la compagnie du loup noir, certains avaient leurs pronostics vitaux engagés et je ne voulais pas me faire une raison mais j'avais vérifié les autres portes et mon frère ne faisait pas partie de ceux dont la vie n'était pas en danger... Au fond de moi, je savais que c'était un signe et que je devais ainsi affronter la réalité, affronter de retrouver, peut être, un frère dont le visage ne me serait plus familier mais appartiendrais à la guerre
VOUS LISEZ
Marie, pardonne moi (TERMINÉE)
Historical FictionAvril 44. Zone libre. Aujourd'hui c'est l'anniversaire de Marie et le retour de son frère partit à la guerre. Malheureusement tout ne se passera pas comme prévus, mais Marie est déterminée de retrouver son frère. Sur le chemin de sa quête, elle va r...