Chapitre 6 : La bienveillance n'est qu'un masque

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La pluie avait été chassée par le soleil.
Isaac souleva son sac en lambeau. Des flaques d'eau coulaient du sac, de la boue et des feuilles le tapissaient et coloraient ses mains. Il jeta nonchalamment son sac sur la flaque de boue et secoua ses mains pour décoller la saleté provoquée par la pluie. Je regarda mes affaires étalé au sol, je n'avais plus rien. Je pris ce qui restait de mon carnet, puis, en le soulevant il tomba en mille morceaux, je tenais juste la couverture qui avait incroyablement bien résisté mais j'avais néanmoins perdue toute mes écritures.
On resta ainsi, sans bouger, la tête plongée sur le champ de ruine.
J'étais désespérée.
Isaac, s'approcha de moi et me pris dans ses bras.
" Allez, ne t'en fais pas. C'est du passé ... Maintenant il faut avancer" Me murmurant Isaac avec sa voix calme.
Je le regarda et lui sourit.
Il prit ma main et nous partions en laissant la dernière trace de nos affaires sur cette terre.
Sur la route, Isaac me dit qu'il fallait trouver de quoi se ravitailler; il fallait reprendre la route oU nous avions vu les allemands la veille.
On retrouva facilement la route, les roches jaunis étaient toujours là , on marcha prudemment A l'affut du moindre bruit suspect. On ne tarda pas longtemps à trouver un assez grand village, trop petit pour être une ville mais la vie avait l'air bien plus active et foisonnante de monde.
Avant de rejoindre cette mini ville, on passa par un champ de pommes, Isaac en prit une mais reput la manger, elles n'étaient pas encore prêtes à être cueillis et dégustés. Isaac me dit de rester ici, dans le champ de pommes, le temps qu'il aille voler du pain ou autres.
" Mais... Si je reste ici on va me chasser !" Répondis-Je inquiète.
" Marie, ils ne te verront pas" Rétorqua Isaac, sûr de lui.
" Mais pourquoi tu es si confiant... Bon d'accord, va si je t'attends" Soufflais-je, non pas de colère mais car je ne comprenais pas.
Il parti et me laissa ici, finalement c'était agréable de pouvoir se reposer au coin d'un arbre, à l'ombre et de se laisser bercer par le chant des oiseaux.

Marie, pardonne moi (TERMINÉE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant