Marie, pardonne moi (TERMINÉE)

Fin chapitre 6

En arrivant  dans la ville, Isaac baissa la tête pour ne pas attirer l'attention sur lui, il devait être discret; il avait l'impression qu'un énorme nuage le suivait avec écrit au centre " JUIF".
Une fois au coeur, il y avait un marché aujourd'hui, des tas de fruits, de charcuterie, des pains, des fleurs, du fromage, formaient une allée immense où tout les odeurs se mélangeaient merveilleusement. Son ventre grogna à chaque fois où il passa d'un stand à un autre, ses yeux s'arrêtèrent sur des beaux petits pains sucrés ; ils étaient posés gracieusement dans un panier d'osier sur l'extrémité du stand. Il se dirigea discrètement sur le côté, attendit le moment opportun
pour que le boulanger ne le voit pas et sortit sa main tremblante de sa poche et pris deux morceaux de petits pains sucrés . Soudain, une voix de jeune homme interrompu la discussion des passants et des passantes avec le boulanger, un jeune garçon avait vu Isaac et il cria : " Eh! Il est en train de nous voler, Papa!", Isaac se tourna brusquement ers la foule qui le regardait et devant les yeux pleins de rage du père, il tremblait de peur, il n'avait pas eu le temps de faire quoi que se soit qu'un autre homme arriva derrière lui et dit au jeune fils du boulanger : " Allons mon garçon, ne crie pas si vite au loup quand il n'y est pas! C'est moi qui lui ait demandé de prendre ça, le temps que je finisse de payer mon fromage." Isaac regarda avec stupeur et à  la fois désespoir l'homme, vêtue d'un élégant costume, lui sauver la peau. Il donna les sous au boulanger, et celui ci donna une tape sur le crâne de son fils devant les hochements satisfaits des clients.
L'homme s'approcha de Isaac, et lui fit signe de le suivre.
Isaac le remercia plusieurs fois, il ne savait comment le rembourser.
" Allons allons ! Ne t'en fais pas, allons boire un cafE chez moi, j'habite juste en face. Un peu de compagnie, c'est tout ce que tu peux m'apporter"  Répondit l'homme à Isaac.
Isaac le suivit dans une grande allée et jusqu'à être enfin chez l'homme.
Le salon était assez grand pour contenir un meuble contenant la vaisselle, un fauteuil, une table ronde avec des chaises et un gros poste de radio. La maison, n'était pas d'une très grande beauté mais elle était élégante comme l'homme qui venait de le sauver.
Il revient de la cuisine avec deux petits cafés et fit signe à  Isaac de s'assoir à table.
Isaac s'assit et regarda la pendule, 14h30.
" Oh, je suis malpoli, je ne me suis pas présenté, Hangus, mais appel moi plutôt bras rouge c'est mon nom de résistant " dit l'homme en prenant une gorgée de son café.
" Un résistant ? C'est dont pour ça... Enchanté, j e suis Isaac, je.... Je vous remercie encore pour aujourd'hui"
Hangus lui fit signe de la main voulant dire que ce n'était rien.
" C'est pas commun de voir des gens voler à manger, tu dois venir de loin" Questionna Hangus.
Isaac prit une gorgée, qui savoura précieusement et raconta à Isaac comment il en était arrivé là. Il sentait qu'il pouvait avoir confiance en cet homme, il venait de lui éviter un grand danger, alors, les deux hommes échangèrent leurs histoires, burent du café , toute l'après midi comme des bons amis.
"Ecoute Isaac, je pense pouvoir t'aider... J'ai fais traverser la frontière à des gens comme toi, je peux te guider vers la Suisse ce soir si tu veux."
Isaac était stupéfait, il voyait tout ses rêves se réaliser grâce à Hangus. Il était si heureux qui balbutia :
" Je... Je... Merci infiniment Hangus tu es un ange. Mais comment veux-tu qu'on parte sans se faire repérer ?"
" Tu vis bien quelque part actuellement ?" Questionna Hangus
" Oui! No..., euh, Je vis dans le champ de pomme"  En disant cela, Isaac regarda la pendule, 17h40. En voyant l'heure, il pensa à Marie qui était dans l'attendait depuis ce midi, il se leva brusquement et en partant Hangus lui répondit à la hâte :
" Très bien je vois! Tu as l'air pressé, je te rejoindrais ce soir, va !"
Isaac remercia encore Hangus et partit par derrière en courant pour rejoindre Marie qui l'attendait désespérément depuis.