Chapitre 7: C'est la dernière fois (part 1)

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Bonjour à tous,

Je tiens (à nouveau) à m'excuser du temps que j'ai mis à mettre à jour cette histoire. Je fais toujours beaucoup de choses à la fois et je dois dire que le blog et le job que j'ai pris pour payer mes vacances ont pris la majeure partie de mon temps (et le faite que je sois en vac' loin de chez moi n'arrange rien). J'en suis vraiment désolée. Sachez que je n'abandonne pas cette histoire qui me tient vraiment à cœur.
Le chapitre ne ressemble pas du tout à ce que je voulais au départ, car il fait actuellement 16 pages et aurait dû en faire 20 de plus si j'y avais placé tout ce que je voulais.
J'espère qu'il vous plaira tout de même.
N'hésitez pas à m'envoyer vos critiques (bonnes ou mauvaises, même si c'est pour vous plaindre du temps que j'ai mis à updater, en général la culpabilité pour mes fanfictions marche assez bien).

Quoiqu'il en soit ENJOY !

Musique: Life in Mono, Mono
A la fin du chapitre KALAFINA, Kagayaku Sora no

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Chapitre 7 : C'est la dernière fois.

Dorian referma la lettre et la remit dans son enveloppe. Il eut envie de la déchirer, mais se retint. Les lettres de son père étaient toujours détestables même s'il essayait de mettre autant d'indulgence dans leur lecture que son père mettait de maladresse à les écrire.

Bien sûr, son père l'aimait, mais il est tout bonnement incapable de l'exprimer. Il avait une sorte de retenue envers son fils, fruit de sa culpabilité maladive d'avoir eu un enfant qu'il n'avait pas su protéger, qu'il avait créé malgré le passé de sa famille. Un fils qui vivrait sans mère pour le réconforter.

Mais Dorian était fatigué de cette culpabilité qui marquait le visage de son père à chaque fois que celui-ci posait les yeux sur la blessure de son fils. Il était fatigué de devoir être fort pour deux.

Dorian soupira et plongea pensivement sa cuillère dans les œufs brouillés dont il avait rempli son assiette. Il n'écoutait pas Nicolas qui entretenait une conversation animée avec Sally Macnair, la jolie Sally.
Dorian avait beaucoup d'admiration pour la jeune fille, aux cheveux noirs et aux larges lunettes rondes, qui se montrait toujours positive, quelque soit la situation. Nicolas lui avait dit que le passé de la jeune fille lui avait sans doute apprit à relativiser la vie et à en apprécier les meilleurs côtés.

Dorian n'avait pas posé d'avantages de questions, il connaissait le passé de la jeune fille. Son père avait été la victime innocente de la folie des fanatiques du sang pur avant même sa naissance, quand Macnair, le Mangemort connu pour sa cruauté au service de Voldemort, avait pensé que la pureté de son sang serait intensifiée s'il avait un enfant avec sa propre sœur.
Ainsi n'acquit David Macnair qui ne connut jamais la joie d'avoir trente ans.

A l'âge de 16 ans, quand il eut compris que la maladie qui entrainait la dégénérescence de ses poumons était causée par la consanguinité et la folie de son père, il s'enfuit pour le monde moldu, décidé à mourir loin de cette démence qui pourrissait ses veines.
Il erra dans différents pays pendant des années, et s'établit en Hongrie. Malgré sa condamnation génétique, il tomba amoureux d'une jeune magyar moldue aux cheveux d'ébène et aux yeux bleus, qui l'aimait tellement qu'elle lui demanda de l'épouser. Emu par l'audace de cette beauté non magique qui lui offrait son cœur, il accepta et ils se marièrent. Deux ans plus tard, la belle Helena était enceinte mais Sally ne connut jamais son père qui mourut avant sa naissance.
« Mais je lui ressemble beaucoup », disait-elle. Et elle souriait encore. Et Nicolas était très vite tombé amoureux de ce sourire. Pour ces deux-là, tout était si simple, ils voyaient leurs sentiments de manière si claires. Nott leur enviait cela.

Les Indéfendables [Scorbus]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant