I Chapitre 2

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Nefry avait rapidement prit ses marques dans l'école, avec ses nouveaux amis, ses cours et ses professeurs qui avaient dû assez rapidement avouer que son niveau les avait quelque peu surprit. Un en particulier avait noté ses facilités et fut plutôt intrigué. Alors rapidement durant les cours il inspectait davantage ses gestes, survolait son cahier de note lorsqu'il passait à côté.

Elle avait du potentiel, et ça lui plaisait, beaucoup.

Horace : « Mademoiselle Jones, vous viendrez me voir à la fin du cours. »

Elle ne cacha pas sa surprise, songeant d'abord avoir fait une bêtise, une erreur. Alors quand le cours toucha à sa fin, qu'elle observait ses camarades sortir et lui dire qu'ils l'attendaient devant, elle se repassa la séance pour chercher où sa maladresse aurait pu s'afficher encore. Mais rien.

Le professeur lui demanda de s'approcher et il sortit de sa tunique trois fioles qu'il posa sur le bureau du premier rang.

Horace : « J'aimerais que vous me disiez de quelles potions il s'agit. »

Posant délicatement ses livres sur le même bureau pour ne pas risquer de faire tomber les fioles, elle prit la première, observa la couleur, la texture légèrement épaisse et surtout nacré. Un léger sourire lui échappa avant d'ôter le bouchon et voir une douce fumée s'envoler en spirale qui ne fit que lui confirmer son hypothèse.

Nefry : « Un philtre d'amour ? »

Horace : « C'est exacte. »

Rebouchant l'objet, elle le reposa et passa au suivant. Le flacon était plus petit, contenant un liquide transparent, comme de l'eau. L'ouvrant, elle vient le humer et fronça les sourcils. Le doute la prit, ce pouvait être beaucoup de chose comme rien. Elle le reboucha et observa le professeur.

Nefry : « Felix Felicis ? »

Horace : « Bravo, et la dernière ? »

Elle se doutait que la difficulté allait croissant et justement, le flacon suivant était en forme de croissant, était-ce un piège ? En tout cas, la seule fois où elle avait vu un flacon de cette forme, c'était dans un livre de son père qui parlait de poison et la couleur violacé de ce liquide légèrement sirupeux voulait le lui confirmer.

Nefry : « Je ne sais pas monsieur. Je devrais peut-être y gouter pour être sûr mais là, maintenant, j'aimerais encore profiter de la journée. »

Cette réponse amusa beaucoup son interlocuteur qui reprit le flacon non sans un large sourire.

Horace : « Vous semblez savoir beaucoup de chose jeune fille. »

Nefry : « Ma mère aime beaucoup nous enseigner. »

Elle travaillait à St Mangouste comme infirmière et potioniste. Et quand elle préparait des potions à la maison, elle demandait toujours à ses filles de l'aider. Il y avait aussi son père qui les entrainait.

Il le faisait par envie mais surtout par devoir. Etant aurore d'élite, il était en perpétuel danger et voulait protéger sa famille. Il leur avait apprit beaucoup de chose sur comment se protéger. Comme l'oclumantie, modifier chaque boisson de son verre en toute discrétion lorsqu'ils étaient entourés de personne qu'ils ne connaissaient guère ou dont ils n'avaient pas confiance. Sa petite sœur n'avait que 5 ans et il commençait déjà à lui apprendre ce qu'elle pouvait assimiler. Il avait commencé à peu près au même âge pour elle. Pour ces mêmes raisons, elle évitait de parler de son paternel afin d'éviter les questions.

Horace : « Je vois, pourtant j'ai l'impression qu'il n'y a pas qu'une question de connaissance, vous avez un potentiel mademoiselle Jones. »

Nefry : « Un potentiel monsieur ? »

Les nœuds du destinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant