2000
Lucius : « Et les nouveaux élèves ? »
Severus : « Navrants »
Soupira-t-il avant de poser sa tasse sur la table basse devant lui. Voilà presque deux années qui se sont maintenant écoulées depuis la fin de la guerre.
Avoir vu Potter débarquer lui a rappelé amèrement Lily. L'importance qu'elle avait eut pour lui qui avait aussi brisé ce qu'il eut de plus précieux. Et puis il a resongé à tout ce qu'il avait fait pour lui, pour ce gamin incompétent mais finalement attachant qui fut devant lui et il a espéré que quelque part, Emilie l'apprenne. Qu'elle sache qu'il était, comme elle le songeait, quelqu'un de bien. Qu'elle sache, qu'il avait surmonté son passé. Et qu'il ne l'aurait sûrement pas réussit sans elle.
Il a souffert plus du fait de n'avoir su l'aimer, de ne pas la voir une dernière fois, que du venin lui-même. Il a soupiré en détournant le visage.
Il voulait prendre sa montre, l'ouvrir, voir une dernière fois cette photo, ce souvenir. Son sourire. Mais son corps se paralysait, il ne pouvait bouger, juste se rappeler avant que le néant le prenne.
C'est deux jours plus tard qu'il a reprit conscience dans une pièce blanche, assez lumineuse. Il a vu trois silhouettes au bout de la pièce qui étaient en train d'échanger quand l'une d'elle a tourné son attention.
Harry : « Professeur »
Pendant que la silhouette habillée de blanc était sortie, les deux autres se sont approchées. Sa vue s'est améliorer rapidement et il a tenté de se redresser.
Minerva : « Ne forcez pas, reposez vous. »
Severus : « Que c'est-il passé ? »
Harry : « Voldemort a été vaincu. Sans vous je n'aurai réussit. »
Potter et McGonnagal lui expliquèrent ce qui c'était passé pendant ces deux jours et il s'est souvenu de ce patronus en forme de chouette qui lui a apporté ce flacon. Dans son bureau peu avant que le seigneur des ténèbres ne le convoque. Il s'est souvenu de l'avoir bu, d'avoir senti son sang bouillir puis se geler avant que son souffle ne le regagne. Maintenant il comprenait qu'on lui avait fait parvenir l'anti-venin. Seul l'ordre du phoenix utilisait les patronus pour faire parvenir des messages. Il avait bien entendu songé à demander à McGonagall qui l'avait fait, non seulement pour le remercier mais aussi le féliciter. Pouvoir préparer un tel anti-venin demandait beaucoup de maitrise.
Severus : « Comment ça se passe au ministère ? »
Drago : « Ca va, je gère que les dossiers qui m'intéresse »
Il se souvenait de leur voix, de leurs silhouettes, à lui et son père. Ils l'avaient retrouvé dans la cabane hurlante et d'un « Vulnera Sanentur », ses plaies s'étaient refermées. Signe que le soin avait efficacement fonctionné, mais affaiblit, il avait tout de même sombré dans l'inconscience.
Severus : « Je vais y aller. »
Il s'est levé et les deux Malfoy présent l'ont raccompagné jusqu'à la porte.
Les mains plongées dans les poches, Drago soupira lourdement observant l'allée du manoir familial que venait de prendre Severus pour quelques pas avant de disparaitre d'un clignement d'œil.
Ces deux années s'étaient écoulées si rapidement pour le jeune homme. Et le calme s'était écroulé comme on ferme sèchement un livre dont l'histoire ne nous a pas convaincu. Il fallait cacher les plaies, faire disparaitre le passé, oublier ce qui c'était passé. Drago devait lui aussi songer ainsi. Se dire que c'était un nouveau départ, en particulier avec son père qui avait remit les pieds sur terre.
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Les nœuds du destin
FanfictionNefry : « Lucius. Est-ce si important que ça le sang pour toi ? » Lucius : « Oui, bien sûr ! Le sang des Malfoy doit rester pur ! » [...] Emilie : « Es-tu proche de lui ? » Severus : « Oui » [...] Drago : « Quand tu viendras en Angleterre, préviens...