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22h48,colocation.


Je viens de finir de raconter mon «trip» à Minho et Newt. Minho sait pour nous, on était tellement heureux qu'on lui a tout avoué et il nous a répondu: «Je l'ai deviné en voyant l'état de Newt quand t'as disparu!». Il nous a accepté, content pour nous. On a décidé de fêter mon retour comme il se doit: alcool et musique.


On a invité Gally et Teresa,qui arrivent juste. Cela fait déjà deux heures que la «fête» à commencé: Minho est bourré et danse au milieu du salon; Newt dévalise les apéritifs, des chips au cacahuètes en passant par les toasts; et moi je discute avec Gally et Teresa. Enfin... «Discuter»n'est pas le bon terme, on débat sur l'idée des jouets «fille» et des jouets «garçon»:


«-Non mais un mec qui joue à la dînette, c'est forcément un gay!

  -C'est sexiste ce que tu dis, réponds Teresa à Gally. Tu pense que la personne qui doit faire de la cuisine c'est la femme?

  -Bah oui! Et ça veut pas dire que je suis sexiste! Renchérit-il.

  -Mais si! Teresa et moi nous écrions.»


Et on continue pendant longtemps. On arrive presque à faire changer Gally d'avis lorsqu'une douleur me prend à la poitrine. Je sers mon torse avec mes bras et je m'accroupis en poussant un gémissement.


J'ai l'impression que quelque chose m'écrase. Ils me demandent tous si je vais bien et je ne réponds pas, je ne peux pas. La douleur est trop forte.


Gally crie à Minho d'appeler une ambulance. Je tousse fortement et une tache de sang apparaît au sol. J'entends des voix, la porte, puis plus rien.


PDV Newt.

Les secours arrivent dans l'appartement. Je lance un regard à Thomas et il s'écroule au sol à côté d'une immense tâche de sang. Oh mon Dieu!


Je me précipite à ses côtés et j'essaie de voir s'il est encore conscient. Les ambulanciers arrivent à nous et me demandent de me décaler plus loin. Ils lui font des soins de premier secours puis ils partent en ambulance, je les accompagne, Minho nous rejoindra en voiture.


Pendant le trajet, Thomas semble reprendre connaissance, ses yeux s'ouvrent difficilement. Il me regarde, me sourit et me chuchote:


«-Peut importe ce qu'il se passe là-bas, n'oublie pas que je t'aime Newtie...»


C'est pas finit, c'est sûr. Les larmes me montent aux yeux et il s'endort. Je ne lâche pas sa main jusqu'à l'arrivée à l'hôpital.


Directement après être sorti du véhicule, des médecins l'emmènent je-ne-sais-où et me laissant dans le couloir dans lequel j'attends Minho qui arrive 10 minutes plus tard.


J'ai tellement peur pour Thomas...

J'ai tellement peur pour Thomas

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Have we ever been friends? - NEWTMASOù les histoires vivent. Découvrez maintenant