La Fratrie Nakins.

02.

« Rebeka. »
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Liam.

- Nathanaëlle : Allez rentres un peu.

Elle me prend par la main pour que je rentre. Jahya est là suivante à se jeter sur moi toute contente.

- Eh mais t'as bien grandi toi.. Une vraie femme !

- Jahya : Faut bien tu sais.

Je la fais redescendre au sol avant d'aller dire bonjour à tout le monde. C'était bien chaleureux.

Y avait mes soeurs, mes deux frères, ma grand mère adoptive mamie Neïla, la grand mère de ma mère, mamie Henriette, son frère papy Robert puis y avait la femme d'oncle Nexane, tata Stormi et bien sûr leurs deux enfants. Tyson et Teeyah. Tous les deux âgés de seize et quatorze ans.

Sans oublier Rebeka.

J'étais le plus vieux des enfants ici.

- Stormi : Regardes comment t'es tout maigre..

- Je mangeais pas vos plats du coup c'est normal je suis tout sec. Mais je vais me remettre à la salle.

- Isak : T'as intérêt. Regardes on voit même tes os.

- Fermes ta gueule c'est même pas vrai. J'ai du perdre cinq kilos à tout casser mais sinon y a rien.

- Noam : Tu mangeais quoi là bas ?

- De la grosse merde du coup maman va bien me nourir ce soir et tous les autres soirs pendant cinq ans pour compenser.

- Kaïlya : Crois pas que c'est ta cuisinière aussi.

- Non c'est ma petite femme. Je lui fais un câlin. Pas vrai ma petite maman ?

- Thaïs : Déjà que ton père a les nerfs contre toi, à mon avis, draguer sa nana c'est pas la solution.

Je roule des yeux, en embrasser la tempe de ma mère.

- En parlant de lui, il est où ?

- Teeyah : Dans son bureau avec papa.

- Nathanaëlle : Tu veux pas attendre avant d'aller le voir ?

- Non je vais faire ça maintenant. Comme ça sera fait et je pourrais passer une bonne soirée. J'ai pas envie qu'il déverse toute sa haine sur moi.

Elle souffle légèrement avant de hocher la tête. Même elle, elle appréhendait.

Je les laisse pour prendre la direction du bureau du padre. J'avais des sueurs froides même. Il me foutait la trouille ce Nakins. J'espère mes enfants si j'en ai plus tard ils vont me respecter de la même façon que nous on le respecte et surtout de la même façon qu'on le craint sinon j'aurais raté ma vie.

Juste en respirant, il nous faisait trembler.

J'ai frappé à la porte j'ai attendu son autorisation avant de rentrer. Il était debout, en train de parler à oncle Nexane, affalé sur son canapé.

- Ridy : Viens t'asseoir.

Ce que j'ai fait sans rien dire. À ce moment là, tout ce que je voulais, c'était le courage de ma mère quand elle se tenait face à lui. C'est une terreur son mari.

- Ridy : Dis moi où ta mère et moi on a raté ton éducation s'il te plait.

Il s'appuie sur son bureau en me fixant alors que je pouvais rien dire. Je pouvais pas me le permettre.